Le SNPCA-CGC vous propose de lire l'article du Figaro, ce jour, signé Paule GONZALES
"Même si le poste de président du groupe audiovisuel public n'est pas ouvert, des noms circulent.
Officiellement il reste. Officieusement, Patrick de Carolis, le patron de France Télévisions est sous tension. Depuis le mois de juillet, les commentaires vont bon train sur sa longévité à la tête du groupe public. D'autant qu'une fois la réforme votée, le plus difficile restera à faire. Outre le fait qu'elle sera désormais une entreprise quasi exclusivement financée par l'État, France Télévisions devra affronter de redoutables défis : une refonte structurelle débouchant sur un chantier social sans précédent et la transformation d'un groupe de chaînes de télévisions en entreprise globale, c'est-à-dire multimédias.
Officiellement il reste. Officieusement, Patrick de Carolis, le patron de France Télévisions est sous tension. Depuis le mois de juillet, les commentaires vont bon train sur sa longévité à la tête du groupe public. D'autant qu'une fois la réforme votée, le plus difficile restera à faire. Outre le fait qu'elle sera désormais une entreprise quasi exclusivement financée par l'État, France Télévisions devra affronter de redoutables défis : une refonte structurelle débouchant sur un chantier social sans précédent et la transformation d'un groupe de chaînes de télévisions en entreprise globale, c'est-à-dire multimédias.
L'État actionnaire devra donc trouver l'homme idéal. Celui qui sera tout à la fois capable d'endosser la réforme, de rassurer les personnels, et d'être bon mécanicien des médias pour inventer un nouveau schéma industriel.
Mais le jeu est compliqué.
En coulisses, le nom de Christopher Baldelli, actuel patron des chaînes thématiques du groupe M6 et ancien directeur général de France 2, revient régulièrement. On parle aussi de Jean-Marie Colombani, le candidat d'Alain Minc qui a l'oreille de Nicolas Sarkozy. Auréolé de son passé au Monde, l'ancien patron de presse apparaît comme le candidat de l'ouverture dont l'Élysée est friand. Il serait en duo avec son mentor.
Deux candidats «maison»
Mais Alain Minc est aussi celui qui, au printemps dernier, a noué les liens entre le groupe Lagardère et Alexandre Bompard. Cet ancien du cabinet de François Fillon, puis homme fort de Canal +, est désormais le patron d'Europe 1. Il a donné un grand coup de balai dans la station. Déjà les personnels de France Télévisions auraient fait savoir qu'ils y étaient hostiles. Mais Alexandre Bompard souhaite rester à Europe 1 pour y imprimer sa marque.
Mais Alain Minc est aussi celui qui, au printemps dernier, a noué les liens entre le groupe Lagardère et Alexandre Bompard. Cet ancien du cabinet de François Fillon, puis homme fort de Canal +, est désormais le patron d'Europe 1. Il a donné un grand coup de balai dans la station. Déjà les personnels de France Télévisions auraient fait savoir qu'ils y étaient hostiles. Mais Alexandre Bompard souhaite rester à Europe 1 pour y imprimer sa marque.
Si l'Élysée cherche tout à la fois un dirigeant venant du privé et qui connaît bien France Télévisions, il pourrait alors se tourner vers Jean-Pierre Cottet.
Ce dernier qui s'occupe, depuis un an, du futur pôle «entertainment» du groupe Lagardère, a su gagner la confiance d'Arnaud Lagardère qui pourrait rechigner à s'en séparer. Il bénéficie d'une aura intacte à France Télévisions. Loué pour ses talents d'homme de télévision, il y a inventé, avec succès, l'identité de France 5. Mais il a aussi participé à résoudre à France 3 comme à France 2, l'une des pires crises du service public : celle des animateurs producteurs sous la présidence de Jean-Pierre Elkabbach. De quoi s'attirer la confiance des personnels.
Il reste, enfin, deux candidats «maison» potentiels : le journaliste Paul Amar et Jean Réveillon, ancien de France 3 désormais responsable de l'Union européenne de radio-télévision."
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