Ne victimisez pas plus Pflimlin, il le fait
suffisamment comme ça lui-même !
Le 2 avril prochain, les patrons de
télévision et de radios privés TF1, M6,
NRJ, Nextradio TV, RTL, Europe 1... sont conviés à l'Élysée le 2 avril par François
Hollande.
Nicolas de Tavernost, patron de M6 déclaré lors d'un déjeuner avec
l'Association des journalistes médias, ce 26 mars : « Nous allons demander à ce que
l'État confirme son engagement de maintenir la suppression de la publicité
après 20h sur le service public, et de supprimer la publicité avant 20h en
2016, comme il l'avait prévu dans la loi » en ajoutant « En Europe, les services publics
télévisuels ont pas ou peu de publicité ».
Les auteurs du courrier estiment qu’une
éventuelle réouverture de la publicité après 20 heures sur les chaînes
publiques (...) est un « sujet de
préoccupation majeure qui ne ferait
qu'amplifier de manière durable la crise que notre secteur affronte ».
Pourquoi une telle démarche ? Parce
qu’en période de crise la manne publicitaire qui était de 100 - si on la
compare à un gros gâteau – aurait fondu
d’environ 10% et ce alors même qu’il y a plus de convives autour de la table (les
6 nouvelles chaînes de la TNT gratuite) justement pour partager ce qui reste du
gâteau.
Mais ce n’est pas si simple; ce n’est pas parce une grande majorité d’entreprises y compris les très gosses qui la
subissent également, ont réduit leur budget pub que les contribuables français
doivent continuer de compenser.
Cette rencontre fait probablement suite à une
lettre qui a été envoyée le 20 février dernier par huit acteurs du secteur (RTL, NRJ, Numéro 23, L'Equipe, Lagardère, TF1, M6 et NextRadioTV) à
François Hollande dont
« Les Echos » ont eu copie amis
surtout aux dernière déclarations de Pflimlin qui avait laissé entendre dans la
presse que les difficultés économiques de France Télé pourraient être en partie
surmontées si
l'Etat autorisait un retour même partiel de la publicité sur les chaînes
publiques après 20h.
D’abord l’idée ne vient pas de Pflimlin mais ensuite comme le dit parfaitement
Martine Martinel dans son rapport parlementaire, les prévisions de recettes
publicitaires mises en avant par Pfimlin étaient « hypocrites et insincères »…Demandez
le donc à Philippe Santini et Christophe Scherer, respectivement numéro 1 et 2
de le régie, virés depuis !
Le responsable de tout
ce souk, c’est bien Pflimlin comme c’était déjà lui chez Pressatlis, société de
diffusion de la presse parisienne, toujours au bord de la faillite et que les
contribuables ont déjà dû recapitaliser.
Oui messieurs, si Pflimlin fait
aujourd’hui votre unanimité contre lui, rassurez-vous, il fait également l’unanimité contre lui, tout
d’abord à France Télévisions, côté salariés tous remontés contre le foutoir qui
règne à tous les niveaux mais aussi côté
politiques et pouvoirs publics qui unanimement constatent la catastrophe
industrielle et économique dont il est responsable avec sa garde rapprochée.
De grâce, messieurs les patrons de l’audiovisuel
privé, ne victimisez pas plus Pflimlin, il le fait suffisamment comme ça lui-même et pensez au sort de ces 11.000 femmes
et hommes inquiets qu’il imagine entraîner avec lui dans sa chute !
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