Carolis définitivement
condamné au Pénal à de la prison, une amende et des dommages et intérêts bientôt
candidat aux municipales !
L’article du Canard enchaîné de ce mercredi 8 mai, a
de quoi laisser pantois !
Le palmipède
indique que celui que Carolis qui vient de voir la Cour d’appel de Paris le condamner définitivement
au Pénal (*) : à de la prison, une amende et de lourds dommages et intérêts notamment
pour le SNPCA-CGC à l’origine de la plainte qui a, entre autres permis de remplie son casier
judiciaire, serait bientôt candidat aux municipales
de 2020 !
"Camargue, le
pays où le taureau est Dieu: C'est sous ce titre qu'un étonnant pigiste
poussins cri d'amour de 10 pages dans le “Fig-Mag” du 3 mai, pour la région
d'Arles.
Cet auteur hauteur n'est autre
que Patrick de Carolis, auquel hebdo offre une tribune desintéressée: l'ex-pédégé
de France Télés (et actuel patron du musée parisien Marmottan) [nommé le 10 janvier 2018 président de l'Académie des beaux-arts, ndlr] prépare discrètement une
candidature pour les municipales de 2020 dans sa ville natale d'Arles.
Elle démarre en fanfare,
puisque Carolis vient de voir sa condamnation pour favoritisme confirmée en
appel: 5 mois de prison avec sursis et
25 000 € d'amende pour avoir, lorsqu'il était à la tête de la télé publique, à abreuver
la société amie Bygmalion de contrats de conseil sans appel d'offres." écrit le titre de Presse qui conclut "Ça
écorne un peu le taureau !"
Finalement les condamnations au Pénal pour avoir utilisé de l’argent public au
profit d’un ex et très proche collaborateur, n’ont pas l’air de beaucoup déranger
celui qui devrait semble-t-il - casier judiciaire en poche - se présenter aux suffrages des
électeurs d’Arles.
Rappel des condamnations solidaires prononcées par le TGI et Paris confirmées par la Cour d’appel pour Carolis et augmentées pour Bastien Millot qui mi-avril saisissait, lui, la Cour de Cassation dont il avait pourtant tenté lors des de procédures, de remettre en question avec véhémence l’arrêt qu’elle avait rendu en 2016 !
(*) Dans cette affaire, la Présidente de la 32ème chambre Correctionnelle du TGI de Paris, Bénédicte de Perthuis qui avait suivi l'ensemble des réquisitions du Procureur avait ainsi condamné les prévenus :
-Patrick de Carolis condamné à 5 mois de prison avec sursis et 25.000€ d'amende.
-Bastien Millot, reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, condamné à 5 mois de prison avec sursis et 75 000€ d'amende. (qui passent à 10.000€ en appel)
-La société Bygmalion alors en liquidation qui n 'était pas dûment représentée, est de son côté condamnée par défaut à 60.000€ d'amende.
Concernant les syndicats parties civiles,
Les coupables devaient verser solidairement au SNPCA-CGC, à l'origine de la plainte dès 2011: 25 .000€ de dommages et intérêts et 15 000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale. Pour le SNJ et la CFDT, les prévenus sont condamnés à verser à chacun 5.000€ de dommage et intérêts et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.
Rappel des condamnations solidaires prononcées par le TGI et Paris confirmées par la Cour d’appel pour Carolis et augmentées pour Bastien Millot qui mi-avril saisissait, lui, la Cour de Cassation dont il avait pourtant tenté lors des de procédures, de remettre en question avec véhémence l’arrêt qu’elle avait rendu en 2016 !
(*) Dans cette affaire, la Présidente de la 32ème chambre Correctionnelle du TGI de Paris, Bénédicte de Perthuis qui avait suivi l'ensemble des réquisitions du Procureur avait ainsi condamné les prévenus :
-Patrick de Carolis condamné à 5 mois de prison avec sursis et 25.000€ d'amende.
-Bastien Millot, reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, condamné à 5 mois de prison avec sursis et 75 000€ d'amende. (qui passent à 10.000€ en appel)
-La société Bygmalion alors en liquidation qui n 'était pas dûment représentée, est de son côté condamnée par défaut à 60.000€ d'amende.
Concernant les syndicats parties civiles,
Les coupables devaient verser solidairement au SNPCA-CGC, à l'origine de la plainte dès 2011: 25 .000€ de dommages et intérêts et 15 000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale. Pour le SNJ et la CFDT, les prévenus sont condamnés à verser à chacun 5.000€ de dommage et intérêts et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.
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