Salto : quel téléspectateur irait payer pour revoir des programmes qu’il
ne regarde pas gratuitement ?
Il y a quelques jours de cela dans l’indifférence la plus totale de la torpeur
estivale, l’ex-Orange se gaussait sur les réseaux sociaux avec un pathétique cri
de contentement « longue vie à Salto », sur l’autorisation sous
conditions accordée par l’Autorité de
la concurrence à TF1, France Télévisions et M6 de lancer au 1er trimestre
2020 la plateforme payante de télévision de rattrapage « Salto ».
Les téléspectateurs paieraient donc pour s’abonner devraient y voir les chaînes en direct (auxquelles ils ont pourtant accès gratuitement), les programmes en rattrapage (qu’ils peuvent également retrouver gratis sur les sites de ces dernières) et éventuellement pour avoir accès à des hypothétiques services de vidéo à la demande …tout cela sous 8 conditions fixées par l’Autorité (*) ?!
Il y a vraiment de quoi s’enthousiasmer ! Quel téléspectateur irait
payer pour revoir des programmes qu’il ne regarde pas gratuitement ? Les premières réactions sur la toile à l'annonce (fin de post) le montrent bien.
L’américain Netflix qui vient de franchir le cap des 5 millions d’abonnés français dont Ernotte expliquait à qui voulait l’écouter – sans rire – qu’il allait trembler avec l’arrivée de ce nouveau concurrent peut dormir sur ses deux oreilles n’ayant en réalité jamais eu grand-chose à craindre ! Il en va de même pour les autres GAFA ou encore Disney et son incroyable force de frappe que les messages nombrilistes d’Ernotte ont dû beaucoup faire rire.
(*) Les 8 grandes conditions fixées par l’Autorité qui limite notamment les achats couplés de droits de diffusion par les sociétés mères, l’approvisionnement en contenus exclusifs de Salto auprès de ces dernières, les possibilités de promotion croisée entre les chaînes et Salto, et enfin les échanges d’information entre Salto et ses sociétés mères…a fait le reste.
Salto ne pourra, entre autres, pas bénéficier d’exclusivité de diffusion en clair des chaînes de TF1, M6 et FTV comme il ne pourra pas faire d’autopromotion gratuite sur ces dernières…les trois groupes ayant, de surcroît l’obligation de proposer sans discrimination la distribution de leurs chaînes à d’autres que Salto.
L’ensemble des observateurs aguerris de ce secteur, ne donnent pas cher de la longévité de ce truc - énième mais vaine gesticulation qui s'ajoute à la casse organisée de la télé publique par la tweeteuse - dans lequel le quidam moyen n’a évidemment pas imaginé investir le moindre kopeck.
L’américain Netflix qui vient de franchir le cap des 5 millions d’abonnés français dont Ernotte expliquait à qui voulait l’écouter – sans rire – qu’il allait trembler avec l’arrivée de ce nouveau concurrent peut dormir sur ses deux oreilles n’ayant en réalité jamais eu grand-chose à craindre ! Il en va de même pour les autres GAFA ou encore Disney et son incroyable force de frappe que les messages nombrilistes d’Ernotte ont dû beaucoup faire rire.
(*) Les 8 grandes conditions fixées par l’Autorité qui limite notamment les achats couplés de droits de diffusion par les sociétés mères, l’approvisionnement en contenus exclusifs de Salto auprès de ces dernières, les possibilités de promotion croisée entre les chaînes et Salto, et enfin les échanges d’information entre Salto et ses sociétés mères…a fait le reste.
Salto ne pourra, entre autres, pas bénéficier d’exclusivité de diffusion en clair des chaînes de TF1, M6 et FTV comme il ne pourra pas faire d’autopromotion gratuite sur ces dernières…les trois groupes ayant, de surcroît l’obligation de proposer sans discrimination la distribution de leurs chaînes à d’autres que Salto.
L’ensemble des observateurs aguerris de ce secteur, ne donnent pas cher de la longévité de ce truc - énième mais vaine gesticulation qui s'ajoute à la casse organisée de la télé publique par la tweeteuse - dans lequel le quidam moyen n’a évidemment pas imaginé investir le moindre kopeck.
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