Julien Lepers viré par l’ex-tandem
Hastier-Ernotte licencié pour « avoir fait son show » !
Le 6 avril 2018 – nous sommes quasiment deux ans plus tard – Julien Lepers se
retrouvait devant le Conseil des Prud’hommes de Paris pour contester son
licenciement intervenu sur
décision de l’ex-tandem
Hastier-Ernotte (*) après 28 ans de bons et loyaux services à présenter Questions pour un champion.
(*) Ex-tandem
évidemment car cette dame en charge des programmes de France 3 à l’époque,
Dana Hastier est allée après son éviction de France Télévisions la bête-noire d’Ernotte
à Radio France, histoire probablement de lui livrer quelques anecdotes
croustillantes survenues depuis le parachutage de l’ex-Orange à l’été 2015 !
Le blog CGC média écrivait alors "Les juges
prud'homaux (...) ont renvoyé l'affaire en audience de départage" laissant le soin au "juge départiteur" de
trancher le litige qui sera prochainement réexaminé…
C’était donc aujourd’hui, jeudi 6 janvier 2020 à 9h00 qu’avait lieu l’audience
de départage. Chacun des avocats a eu une dizaine de minutes pour avancer ses arguments
devant la juge répartitrice qui connaissait fort bien le dossier.
Maitre Pierre-Olivier Lambert,
l’avocat qui a entre autres fait condamner Carolis et Millot dans le
volet France Télévisons de l’affaire Bygmalion, a été comme a son habitude
clair et concis rappelant que s’agissant des deux seuls griefs contenus
dans la lettre de licenciements, à savoir entre autres une soi-disant baisse de
l’audience du jeu quotidien de France 3 et un supposé éloignement des objectifs
éditoriaux retenus contre Julien Lepers, la partie adverse n’apportait aucun
élément.
Maitre Pierre-Olivier Lambert l’a
martelé : aucune clause d’audience et aucun objectif ne figuraient au contrat
de l’animateur…pourtant viré pour ça !
Ce ne sont pas deux pseudo
rapports – tous deux commandés par France Télévisions et les services de Hastier
– cette dame
débarquée du groupe de télé publique depuis qui démontreraient quoi que
ce soit et encore moins un courrier de France Télévisons à Freemantle finalement
presque employeur par délégation de Julien Lepers.
« Il s’agit d’un licenciement
proportionné »
a lancé l’avocat de
Freemantle maître Manca – pour mémoire, l'avocat
de Canal+ qui avait perdu contre Maïtena Biraben qui réclamait 4 millions
d'euros après avoir dû quitter l'animation du Grand Journal – qui a pour
tenter de justifier l’injustifiable évoqué le témoignage d’une vielle dame (pièce
au dosser) qui avait écrit pour dire : moi je ne l’aimais pas Julien
Lepers, accusant au passage l’animateur « d’être trop
clivant » d’où son licenciement!
L’avocat
de Freeemantle qui n’a dû citer la boite qu’une ou deux fois grand maximum
contre plus d’une dizaine de fois France Télévisions, Hastier et Ernotte, après s’être emmêler les pinceaux sur qui décidait quoi, a fini par lâcher en fin de plaidoirie
à l’adresse de Julien Lepers, de toute façon, la ligne éditoriale n’était plus vraiment
là « Julien Lepers faisait son show » et ça ne
pouvait plus continuer !
"Julien Lepers licencié pour avoir fait son show" ...non mais allo quoi!
N’est-ce pas logiquement ce
qu’on demande à un animateur ? D’imprimer sa patte « d’incarner
le programme » comme dirait l’ex-Orange !
Julien Lepers à qui la juge départitrice a donné la parole pour
deux minutes en fin d’audience a déclaré « Jeté comme cela brutalement après
28 ans de ma vie passé à animer l’émission - sans parler des équipes (beaucoup furent aussi
virés) – sans pouvoir dire au revoir ni au public, ni aux téléspectateurs, chacun
imagine comment ça peut être ressenti »
« Je ne suis pas au-dessus
des lois mais sûrement pas en dessous » a conclu le présentateur magistralement.
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