Des morts-vivants à France Télévisions !? "The Walking dead" en exclusivité...
Bien entendu la crise sanitaire que traverse le Pays est certes sans précédent
mais l’incurie avec laquelle Ernotte la traite, l’est tout autant.
Les communiqués qu’elle pond chaque jour pour justifier d’une prétendue vigilance
qui permettrait à « la situation d’être stable » (c’est ce qu’elle
écrit) auxquels personne ne croit évidemment, sont du même tonneau que ceux qu’elle
enchaîne à sa gloire visant vainement à la maintenir
dans une entreprise qu’elle n’a cessé de casser depuis son parachutage à l’été
2015 (*).
Les salariés pleinement conscients des difficultés que représente la
gestion d'une telle épidémie évolutive, à commencer par les équipes de reportage
de la rédaction de l'information qui sont toujours sur le terrain comme les
journalistes, les JRI, les preneurs de son, etc…ont de quoi s’interroger sur
les modalités de gestion de l'activité que beaucoup qualifient d’inefficaces pour
ne pas dire contreproductives.
Le début de la semaine à France Télés, faisant suite aux premières annonces
gouvernementales qui invitaient les salariés comme les employeurs à
prendre leurs responsabilités de façon à limiter la propagation du virus, s’est
révélée des plus incroyables.
Ils ne sont pas rares finalement ceux qui ont été testés avec une
température corporelle allant de 26 et 32° à la limite de l’hypothermie
profonde voire du décès…à moins qu’il ne s’agisse, autre hypothèse, d’une
cohorte de morts-vivants à France Télévisions !?
Ils sont nombreux à dénoncer les inepties d’une direction aux abois qui blablate
à défaut d’agir.
Exemples
Celui-ci dans l’établissement de France Ô Malakoff où, soit dit en passant
la médecine du travail n’est pas présente, avait à son arrivée su place une
température corporelle de 26°…un zombie peut-être !
Cet autre qui avait pris son véhicule pour se rendre au Siège (vu le
contexte) affichait plus de 38° probablement parce qu’il avait mis le chauffage
à fond dans le froid du petit matin, a dû attendre plusieurs minutes avant d’être
à nouveau testé cette fois-ci à 37,5° !
Ce troisième qui, hier encore toujours au Siège de France Télés, était mesuré
à 32 ° !
De tels exemple ne se comptent pas que sur les doigts d’une main.
- Prendre sa température à l'entrée de France TV, avec un thermomètre
frontal qui passe de main en main - d'autant que le résultat de cette prise
de température a indiqué des variations allant jusqu'à 10 degrés Celsius d'un
individu à l'autre - ça montre quoi ?
Le plan Vigipirate "normal" doit-il rester inchangé lorsque
l'on sait que la transmission du virus se fait notamment par contact avec des
surfaces infectées ? N’aurait-il pas fallu assortir la prise de température
d'une distribution de gants ?
- Multiplier en même temps les contacts avec des surfaces de type
bouton d'ouverture, portes d'entrée et autres matériels que tout le monde a pu toucher,
ça empêche quoi ?
- Le fait, une fois entré dans les locaux, de se retrouver ensuite avec au
cours de la matinée "à attendre" dans une petite
pièce avec une dizaine avec d'autres preneurs de son statutaires et
intermittents (Planning son par exemple), sans matériel de désinfection
des postes informatiques et téléphoniques partagés, ça vaut quoi au niveau
des gestes barrages ? Car bien sûr,
il leur fallait rester à proximité des lignes téléphoniques, qui n'avaient -
soit dit en passant - pas été redirigées vers d'autres postes, accessibles aux
encadrants, qui ont normalement la charge de répondre aux appels !
Très peu de tournages ayant requis la présence d'un preneur de son (n’était-ce
pas prévisible ?), tout ce petit monde a passé la matinée en
situation de promiscuité, sans pouvoir appliquer la moindre directive sanitaire
et gouvernementale en termes de distance de sécurité.
C’est cela qu’Ernotte et ses lieutenants qui préparent leurs cartons, qualifient
de mesures efficaces ?
Si le principe de continuité de l'information revêt un caractère
prioritaire dans notre démocratie, il ne pourra être effectif qu'à la
condition que toutes les parties prenantes dans la fabrication de cette Information,
à fortiori dans ce contexte de crise inédite et majeure, perçoivent que tout
est fait pour sécuriser au maximum leurs conditions de travail. Très
très loin d’être le cas, au regard de ce qui précède et que le blog CGC Média
révèle depuis puiseurs jours.
Chacun attendrait qu'une entreprise comme France Télévisions, a fortiori
Service Public, puisse prendre les bonnes décisions, au bon moment et soit capable d’une réflexion
quant à sa capacité à mettre en œuvre dans l'urgence l'organisation de la
mobilisation des salariés dans des conditions assurant au maximum leur sécurité
(celles de leurs familles et plus généralement de tout un chacun)…seulement
voilà !
Lorsque ce sont les opérateurs de terrain qui sont mobilisés, en grand nombre, dans des
conditions défiant manifestement la sécurisation effective de leurs conditions
de travail relevant normalement des fonctions des membres de la
direction et leurs, alors que ceux-ci pour bon nombre d’entre eux, sont absents, en
télétravail ou en situation de "mise à l'abri" (dixit), ce n’est
pas sans poser de questions !
La colère de ceux qui sont en première ligne comme ceux que l’on venir
à tour de rôle, gérer des départs en tournage en fonction de la nécessité d'un
preneur de son, s’occuper d’espaces distincts (ce ne sont pas les espaces
libres qui manquent en ce début de semaine), mettre à disposition du matériel
de désinfection et de protection, attendre tout simplement, ne fait et ne
fera qu’augmenter.
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