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vendredi 21 août 2020

La télévision publique d’Emmanuel Macron: un nain parmi les géants européens et un gnome à l'International

La télévision publique d’Emmanuel Macron: un nain parmi les géants européens et un gnome au plan international !

Emmanuel Macron le claironnait un peu partout, avec son big bang audiovisuel...on allait voir ce qu’on allait voir! 
France Télévisions avec ses 5 chaînes hertziennes de la TNT allait porter haut les couleurs de la France au national et même damer le pion à la concurrence mais également aux géants américains! 

Son big bang n’est en réalité qu’un pétard mouillé qui devrait très vite lui exploser à la figure car avec le décret supprimant 2 des 5 chaînes du groupe France Télévisions, il fait de la télé publique française un nain par rapport à nos voisins européens mais pire un gnome au plan international.

La députée Frédérique Dumas qui connait bien le secteur, avait été la première à tirer la sonnette d'alarme.
Elle écrivait notamment dans son très étayé et très documenté rapport parlementaire "En supprimant des chaînes publiques, la France ne serait plus le fer de lance de l’exception culturelle, mais proposerait l’offre de service public la plus réduite d’Europe. La France se situe déjà derrière ses voisins allemand et britannique en termes d’offre de chaînes publiques. 
En effet, la France est loin derrière l’Allemagne avec ses onze chaînes, et la Grande-Bretagne avec ses neuf chaînes"
 
La France avec ses trois chaînes (au lieu des cinq qui constituaient France Télés) va donc se retrouver en queue de peloton. Quant au refrain éculé sur le développement des déclinaisons numériques qui seraient soi-disant l'avenir que l'Elysée, Matigon et son gouvernement se le garde...plus personne n'y croit
 
La seule chose que le gouvernement a en tête, c'est de faire plaisir au privé en réattribuant les ressources séquentielles à la suite de la disparition de France Ô au 1er septembre et de France 4 au 20 août 2021. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a indiqué en avoir reçu la demande.
 
Outre des considérations techniques, la disparition des deux chaînes du groupe public entraîne des trous dans la numérotation de la TNT qui voit les canaux 14 et 19 se libérer pour le plus grand bonheur de la concurrence.
 
"Le CSA annonce l'ouverture d'une consultation publique dans les prochaines semaines pour la renumérotation de la TNT en métropole et en Outre-mer" écrit La Correspondance de la Presse qui ajoute "Les groupes privés devraient être proactifs dans ce dossier. Ainsi, le groupe TF1 pourrait demander le passage de LCI en haute définition et à récupérer le canal 14, passant ainsi devant BFM TV, situé sur le canal 15. Un scénario qui ne sied guère à la chaîne d'information du groupe NextRadioTV et à son président, M. Alain Weil qui s'interroge dans un entretien au " Figaro ". : " Pourquoi bouger uniquement la numérotation des chaînes d'information ? Sur la TNT, il y a d'autres thématiques qui pourraient être aussi regroupées"
 
"L'Etat pourrait également préempter le canal 14 pour avancer franceinfo" enchérit le titre de presse qui précise que "De son côté, M6 aimerait bien avancer Gulli en lui donnant plus de visibilité, ce qio remplacerait ainsi une chaîne destinée à la jeunesse par une autre"
 
Après "La  honte de la République" dénoncée par Emmanuel Macron confirmée par les propos de Gabriel Attal (*) concernant la gouvernance de France Télés qui après 5 ans de casse de l'outil se voit prolongée afin de continuer le sale boulot pour la modique somme d'environ 3 milliards par an et accélerer le dépeçage de la télé publique déjà en très bonne voie. 
 
Au micro de RTL Gabriel Attal  alors chef de file de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale aujourd'hui porte-parole du gouvernement, présent lorsque  ces propos ont été prononcés, expliquait  "Le président de la République a eu un constat sévère sur l'audiovisuel public…C'était un constat sévère sur la gouvernance de l'audiovisuel public et pas sur la rédaction comme je peux le lire sur les réseaux sociaux". (* sonore à l’appui, ci-après)

(*cliquez ici)


 

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