Pierre-Antoine Capton se fait tirer le portrait par Libé qu’il « rêverait de racheter » !
« Ce nouvel acteur
s’est développé à toute vitesse, à force d’acquisitions : il
agrège dorénavant une trentaine d’entreprises européennes dans la production,
la distribution, la diffusion de contenus audiovisuels. Chiffre d’affaires :
338 millions d’euros en 2019. L’objectif ? » écrit Jérôme Lefilliâtre dans le portrait qu’il fait de Pierre-Antoine Capon dans Libé.
Avec un titre à double voir
triple sens « C à lui Pierre-Antoine Capton » [comme
par exemple Tout ça…C bien à lui PAC] l’article explique comment
ce faux modeste – « il est originaire de de Trouville (pas de
Deauville, chez « les bourgeois » (sic) – qui campe « ce
sentiment d’illégitimité un peu surjoué » (sic) est devenu celui
qui « a passé deux mois à New York car ne parlant pas anglais pour
suivre des cours dispensés par un type de la Deutsche Bank mais aussi et
surtout en tournée à Wall Street pour vendre Mediawan aux investisseurs
anglo-saxons » (sic)
« Il s’apprête en
effet à revendre sa boîte, Troisième Œil, au groupe Mediawan, à l’honneur dans
la dernière saison de Dix pour cent, qu’il préside et a cofondé
il y a cinq ans avec le milliardaire des télécoms Xavier Niel et le banquier
d’affaires Matthieu Pigasse » (sic).
« Grâce à cette
opération, ‘’demain, je vais être riche’’, constate sans orgueil «PAC», qui dit
vouloir réinvestir une partie de l’argent dans la nouvelle structure
détenant Mediawan (la société vient de sortir de la Bourse via une OPA conduite
par ses trois créateurs Niel, Pigasse et donc Capton ). » (sic)
« L’objectif ? » s’interroge
Libé :
- A moyen terme, racheter des titres
de presse… « un gage de respectabilité » (sic) voire un autre club de foot que "Le
« PAC concède quand
même un désir de presse. Il y a quelques mois, il a failli reprendre Paris Normandie.
Il rêve davantage de l’Equipe ou de Libé. Un autre gage de respectabilité » écrit encore
Libé.
- A court terme, continuer à se
faire toujours plus d’argent. «Amener
Mediawan à un niveau mondial, répondre à la demande des plateformes» (dixit
Capton)…et pour cela il faut des pépettes, beaucoup de pépettes et du faste. « Les
bureaux de patrons méritent toujours qu’on s’y attarde, tant ils en disent long
sur leurs occupants. Celui de Pierre-Antoine Capton couronne, au septième
étage, un superbe immeuble Art Déco de l’avenue de Breteuil, dans le 7ème
arrondissement de Paris (14000 euros le mètre carré d’habitation dans le
quartier). L’espace y est immense ; la terrasse parsemée de fauteuils
qui le longe est à vous faire mourir d’envie ; la vue sur le dôme doré des
Invalides, tout proche, semble avoir été pensée pour les besoins d’une
série Netflix sur la vie glamour d’une Américaine à Paris. » (sic)
Il faut leur en mettre plein la
vue à ces petits GAFAM ! « Le siège du groupe brille
aussi pour impressionner les dirigeants de Netflix, Amazon et Disney,
lorsqu’ils passent en France pour traquer les bonnes idées de séries,
documentaires et animations. » (sic)
Dire que Tout ça, c’est
en très grande partie grâce à France Télévisions la télévision de Service publique payée par le
contribuable !
« Le producteur remporte
la timbale (*) l’appel d’offres de France 5 sur lequel l’a
aiguillé son ami Jacques Chancel, avec le concept de C à vous, l’émission
quotidienne sur France Télévisions » (sic)
(*) Définition : Remporter
ou gagner la timbale, décrocher ou gagner le jackpot , gagner le cocotier ou encore décrocher le coquetier :
obtenir une chose disputée ; obtenir un résultat important…
Et se les faire or (les coquetiers
évidement) !
Comme l’écrit si bien Libé
mais aussi le blog CGC Média qui – hasard du calendrier – vient de
publier deux derniers posts sur l’intéressé (liens en bas de page), « Ce
nouvel acteur s’est développé à toute vitesse, à force d’acquisitions : il
agrège dorénavant une trentaine d’entreprises européennes dans la production,
la distribution, la diffusion de contenus audiovisuels » (sic) …
Et combien de productions quotidiennes,
hebdomadaires et autres compte-t-il aujourd’hui à France Télévisions ?
Une dizaine ? Une quinzaine ?
Plus ?
Quel est le montant de l’enveloppe
qu’Ernotte a signé avec les entreprises de PAC ou celles de son cercle proche
ces trois dernières années ? Quelques dizaines de millions ?
Quelques centaines de millions ?
Combien, au final ?
L’IGF qui devrait se pencher
sur le montant des contrats passés après les révélations de Médiapart
sur l’exorbitant contrat de 100 millions d’euros signés avec la société de
Nagui détenue par Banijay, sera sûrement très intéressé par le papier de Libé.
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