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vendredi 5 février 2021

La blague cynique de Laurent Guimier (*) l’homme de « l’info positive » ernottienne !

La blague cynique de Laurent Guimier (*) l’homme de « l’info positive » ernottienne !

Après sa récente tournée des popotes, le lieutenant ernottien dévolu à l’Information s’est laissé aller à quelques confidences s’agissant, notamment, des inquiétudes des Rédactions sur la question des effectifs

A l’origine de ces préoccupations, l’évocation par la direction lors de sa tournée service par service, d’un « audit » interne à venir sur les effectifs mais également le constat du nombre exponentiel de CDD de la Rédaction qui ont récemment vu leurs contrats simplement stoppés ou bien qui ont en sursis pour une très brève prolongation.

Pour Laurent Guimier qui prétend que « 2 personnes seulement, n’ont pas vu leur contrat renouvelé » - Tu parles, Charles ! -  il ne faut pas dramatiser. « Jusqu’à présent, l’idée était de renouveler des CDD sans trop regarder, sans trop réfléchir à l’évolution de l’organisation. A présent, il faut voir les choses autrement. Chaque service en a été informé » précise l’intéressé à la SDJ avant d’ajouter « On a besoin de comprendre qui fait quoi dans un service ? Quel est le potentiel de chaque service ? C’est-à-dire combien il y a de personnes sur les plannings chaque jour ? Pour essayer de voir si parfois il n’y a pas assez de monde, ce qui justifierait le recours à des CDD et si parfois tel n’est pas le cas. » …D’où l’idée de l’audit évidemment !!

« Il faut mettre sur pause quelques pratiques » déclare l’éphémère dirlo de Franceinfo : appelant à « prendre le temps de voir si, service par service, on est vraiment sûr qu’on est bien organisé, que toutes les personnes en CDI travaillent… »

Le monsieur Info de l’ex-Orange qui peine à convaincre, de poursuivre : « La vraie question, c’est celle d’une organisation globale d’une grande Rédactiondans laquelle il y a recours à des CDD. Aujourd’hui, on se pose la question de savoir “est-ce que notre potentiel, service par service, est bon ?”, “est-ce qu’il faut s’organiser différemment ?”, et dans ce cadre-là, “doit-on faire appel, ou pas, à des CDD ?”», mettant en avant  l’exemple qui tue « Lorsque des gens sont particulièrement brillants, on se dit qu’on se met en situation de trouver les moyens de les embaucher. Par exemple, au pool, sur les deux dernières années, on a intégré 6 CDD, et ça continuera ! »

Et de plastronner « C’est le service qui s’est le plus régénéré dans les deux dernières années. »

Le Pool, voilà la solution !

Sauf qu’une fois le décompte fait avec comptabilité affinée auprès de ce service, les départs n’ont pas été tous remplacés au pool, loin de là.

Laurent Guimier en remettra une couche : « Il y a effectivement un budget d’ETP à respecter. C’est brutal, ce n’est pas facile, ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on l’annonce. Il ne s’agit pas de dire “tchao, on t’a formé, va ailleurs” mais voilà, ce qui a changé, c’est cette logique de dire “tu es en CDD, et tu le seras le temps qu’il faudra jusqu’à ce qu’un poste se libère”. C’est une situation qu’il faut faire évoluer. »

Comment donc en arrêtant brutalement leur contrat…Il faut faire des économies.

Salto affichera un trou de 93 millions d’euros cette année et sera au moins en déficit jusqu’en 2023…Quant Culturebox la chaine éphémère supposée aider soi-disant les artistes, elle devrait coûter - contenus et diffusion – plus de 20 millions pour quelques mois.   

A part ça, il n’y a pas de velléités de mettre plus de gens dehors !

« Il y a juste un plan de départs qui est toujours ouvert et qui continue. Au total, il doit y avoir x ETP en 2022, en suivant l’objectif de 2000 départs. Il n’y a donc pas un nouveau plan de départ qui se prépare… Les ETP, ce ne doit pas être un pré-requis, mais plutôt une conséquence de l’état des lieux qui va démarrer. D’ailleurs, entre 2018 et 2020, les effectifs de l’info sont restés stables en nombre de journalistes, répartis entre les éditions, les services, les magazines, France Info et le numérique. » a encore tenu à clamer Laurent Guimier.

Puis il faut bien payer tous ces directeurs que l’ex-Orange a nommé par wagons depuis son parachutage en 2015 qui fait toujours l’objet d’une procédure !

(*) Non, peste le promoteur des « 50 nuances de démocratie » : « Si on reprend les deux dernières années, c’est plutôt aux étages de la Direction qu’on a réduit aussi massivement le train de vie » !

Crédibilité quand tu nous tiens !

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