Le caudataire ernottien ROM 1er va bientôt faire la loi !
Depuis juillet 2020 où l’intéressé
mettait en scène une grotesque mascarade destinée à décrédibiliser Emmanuel
Macron qui quelques mois plus tôt qualifiait la gouvernance de France
Télévisions de « Honte de la République », celui que ce
dernier a nommé pour remplacer Schrameck au CSA début 2019, donne à présent
des leçons au Politique.
Cela ne suffisait probablement
pas qu’il tweete au quotidien pour dire combien ce que fait Ernotte est
extraordinaire – ça la fiche bien pour une Autorité indépendante !!
– il se répand maintenant ce que l’État qui tarde à le nommer à la présidence
de l’ARCOM, doit faire ou ne pas faire.
Notre énarque s’impatiente…il
ne comprend pas pourquoi ce n’est pas déjà fait ! Particulièrement après
ses prouesses estivales qui auraient dû lui ouvrir toutes les portes ! Comme
cela ne va pas assez vite, celui que beaucoup surnomment aujourd’hui Le Trump du PAF vient de donner un interview dans un
journal dit de Droite pour fixer son calendrier et prévenir qu’il est là d’attendre
(*)
(*) « Le Parlement devrait examiner au deuxième trimestre 2021 un projet de loi créant l’ARCOM par la fusion du CSA et de l’Hadopi, et adopter des dispositions pour mieux lutter contre le piratage des contenus en streaming. Il y a urgence, le piratage étant un fléau pour la création et le monde sportif. » déclare l’impétrant impatient.
A bon entendeur salut…Voila
prévenu le gouvernement d’Emmanuel Macron mais aussi les présidents des deux Chambres
tout comme la Représentation nationale ! Dépêchez-vous
de légiférer et de vite le nommer, sinon…
Sinon, il pourrait vous en faire voir des ronds de chapeaux, lui qui commence déjà à baver toujours dans la même interview, sur son bienfaiteur.
S’agissant de l’attitude de Twitter d’interdire Donald Trump de son réseau – cocasse, non ?! – voici ce que régulateur en chef précise « Dans une démocratie, il revient aux seuls législateurs de déterminer les limites qu’ils entendent apporter à la liberté d’expression. Dans un État de droit, il revient aux seuls juges de se prononcer sur la responsabilité de l’auteur d’un contenu illicite »
Autrement dit, il entend
donner un cours de droit aux Représentants de la Nation à qui il s’adresse en
faisant un ridicule distinguo entre Démocratie et État de
droit où dans ce dernier, les juges se prononcent mais pas les parlementaires
à qui il dicte leur conduite !
« Les législateurs
doivent répondre à cette demande de protection des publics et faire bouger les
lignes. Le constat est là : l’autorégulation prônée par les réseaux sociaux a
fait la preuve de ses limites car depuis l’apparition d’Internet
à la fin des années 1990, où les autorités ont privilégié une liberté
d’expression absolue, les opinions publiques ont considérablement évolué. Elles
s’inquiètent de la montée en puissance des infox, des contenus illicites et
haineux » édicte-t-il.
Invraisemblable… Lorsque la proposition de loi de Laetitia AVIA la députée LaREM qui « horrifie ses assistants » (lire l’article de Médiapart) contre la haine en ligne qui confiait justement ce pouvoir de suppression à ces mêmes GAFA, accompagné de très fortes sanctions et obligation de résultats mais que le Conseil constitutionnel a immédiatement retoqué, il était resté bien silencieux là.
Pas vu de tweet de notre ROM à cette époque pour fustiger une telle initiative comme il le fait maintenant par voix de presse !
Ah! si Ernotte avait pris
la parole, nul doute qu’il ait chanté ses louanges à n’en plus pouvoir.
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