« Y aura-t-il un
débat avant le premier tour ? » s’interroge Le Parisien.
Dans un article signé Claudia Bertram et
Pierre Maurer, le quotidien pose ainsi la question « Même si le
gouvernement laisse entrevoir une sortie de crise sanitaire, le petit écran jouera
un rôle prépondérant dans la course à l'Élysée. Une inconnue demeure : y
aura-t-il un débat avant le premier tour ? »
« Il n’y a jamais eu autant
d’émissions politiques pour une élection présidentielle ! » écrit le titre de presse qui cite un proche de Valérie Pécresse, affirmation
par qui n’est pas pour déplaire à l’entourage de la candidate. « À
partir du moment où la campagne n’est pas totalement libérée du Covid et où elle
sera courte, la télé, ça va être important », appuie l’entourage de Valérie Pécresse
qui estime que la candidate LR a déjà marqué des points en la matière, notamment
la semaine dernière face à Jean-Jacques Bourdin.
« À en croire ses lieutenants, la séquence où elle interpelle
le présentateur sous le coup d’une enquête pour agression sexuelle pourrait bien
devenir un des moments marquants de la campagne. » ajoute-t-il avant de poursuivre « Même si le gouvernement a
laissé entrevoir jeudi dernier une sortie de crise en dévoilant son calendrier
de levée des restrictions sanitaires et que la tenue des meetings politiques a
été sanctuarisée par le Conseil constitutionnel vendredi, les équipes des
candidats ont bien entête que le Covid peut, à tout moment, percuter la
campagne. Les LR comme le RN ont d’ailleurs déjà dû reporter des gros meetings
ces dernières semaines face à la flambée de l'épidémie. »
« À
droite comme à gauche, tout le monde a d’ores et déjà intégré que le petit
écran jouera un rôle très important » enchérit Le Parisien qui faisant
le tour des principaux candidats à la présidentielle conclue ainsi son
propos « Reste l’épineuse question des débats d’avant premier » avant
de commenter « Ce sont les débats qui installeront la campagne »,
anticipe un proche de Jadot. « C’est très vu et très commenté », appuie un autre.
Grande nouveauté, en 2017 des débats entre les candidats avaient été organisés. À l’époque, il n'y avait pas de président sortant sur la ligne de départ, François Hollande ayant renoncé à se représenter. Cette fois-ci, la question se posera à Emmanuel Macron, qui n’a pas encore officialisé sa candidature. « Je ne vois pas comment Macron pourrait refuser de débattre avec ses concurrents. Ça poserait un gros problème démocratique », tance un Insoumis. Dans l’entourage Pécresse, on abonde : « S’il est moderne, il va accepter. C’est très difficile pour lui de refuser. » Et si le président choisissait tout de même de s’y soustraire ? L’argument des LR est déjà tout trouvé : « On dira qu'il manque de courage. »
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