Le gouvernement n’a pas encore démissionné que ça s’agite en coulisses pour
remplacer Roselyne Bachelot à la Culture !
Sur fond d’annonce d’une possible suppression de la CAP (ex-redevance) au prétexte
de la disparition définitive de la taxe d’habitation à laquelle elle était
attachée, la lutte feutrée qui se déroule en coulisses pour remplacer Roselyne Bachelot
à la Culture a de quoi consterner.
Entre Jean-Marc Dumontet « Producteur
de spectacles, propriétaire de Bobino, Théâtre Antoine, Theatre Libre, Point
Virgule, Grand Point, Sentier des Halles, Président des Molières » (*) qui se
répandait récemment dans la presse début mars pour dire combien cette
échéance représentait « une mesure forte
de pouvoir d’achat, un des axes du président dans
la logique de la fin de la taxe d’habitation » et ROM fan numéro 1 et soutien inconditionnel ernottien passé du CSA à l’ARCOM sans qu’Emmanuel Macron ait
officiellement renommé ce dernier, les supputations ne courent plus, elles cavalent.
Où trouver les plus de
3 milliards d’euros que rapportent chaque année cette contribution, dans un contexte de
fort endettement de notre Pays – après son envol en 2020 du
fait de la crise sanitaire, le ratio de dette publique a amorcé un léger recul
l’an dernier, atteignant 112,9 % du PIB, tandis que le déficit public s’est un
peu résorbé à 6,5 %, (source Insee du mardi 29 mars 2022) – n’a pas l’air de
trop chiffonner les deux challengers !?
Quant à la question de l’avenir de l’Audiovisuel public français, au moment même où nos voisins britanniques souvent cités en exemple, s’apprêtent
par la voix de Tim Davie le patron de la BBC à communiquer sur les coupes profondes à
intervenir dans les semaines qui viennent, face à un personnel très inquiet qui
se demande quelles chaînes seront supprimés et quels programmes disparaitront, qui
s’en soucie vraiment !?
Certes l’audiovisuel n’est qu’une partie de la Culture mais sa survie ne peut se limiter à plus ou moins 138€/an sur le budget des Français dont un très grand nombre sont déjà exonérés qui donc n’en profiterons pas, contrairement à celles et ceux qui peuvent dépenser ces 11,5€ par mois dans l’hexagone ou un peu plus de 7€ dans les territoires ultramarins qui gagnerons des cacahuètes en pouvoir d’achat au prix d’une remise en cause d’un service public qui certes depuis l’été 2015 n’ fait que s’abimer jusqu’à couler mais qui devra retrouver ses lettres de noblesse dès après juin avec l’indispensable départ de celles et ceux qui l’ont plombé mais aussi qui les ont soutenus !
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