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jeudi 10 mars 2022

Jean-Marc Dumontet sur Public Sénat pour défendre la suppression de la redevance par Emmanuel Macron !

Jean-Marc Dumontet sur Public Sénat pour défendre la suppression de la redevance par Emmanuel Macron ! 

Ils sont quelques-uns dans le petit monde de l’entre-soi à donner Jean-Marc Dumontet « Producteur de spectacles, propriétaire de Bobino, Théâtre Antoine, Theatre Libre, Point Virgule, Grand Point, Sentier des Halles, Président des Molières » (*) – c’est sa présentation sur son compteTwitter – comme prochain ministre de la Culture !

(*)

Il était hier avec la sénatrice Catherine Morin-Desailly sénatrice UC et Mathieu Gallet l’éphémère pédégé de Radio France nommé en 2018, condamné pour favoritisme en première instance, dans une affaire d'attribution de marchés lors de son mandat à l'INA et alors démis de ses fonctions à Radio France par le CSA. Ses propos après l’annonce d’Emmanuel Macron de supprimer la redevance, sur le plateau de "Sens Public" l'émission de Public Sénat présentée par Thomas Hugues, ont eu de quoi étonner.



Il a comparé « l’annonce de la suppression de la redevance à celle du prélèvement à la source ».

« D’abord, il faut recontextualiser. Première prise de paroles du candidat à Poissy, ce n’était pas le projet Culture qui était développé » précise-t-il, avant d’ajouter « A cette occasion, dans la logique de la fin de la taxe d’habitation, le président a fait cette annonce. Ça me fait penser à l’annonce du prélèvement à la source : on sait qu’il y a la fin de la taxe d’habitation – 80% des Français en ont bénéficiée, 100% cette année – donc on sait qu’il y a un problème. Le prélèvement à la source tout le monde savait que ça allait se faire mais personne ne le faisait. Et puis, on l’a fait et ça s’est bien fait »

« Premièrement : On ne peut pas maintenir la redevance car il faudrait trop de monde pour le recouvrement et ça n’aurait pas de sens, deuxièmement c’est dans la logique de la fin de la taxe d’habitation et c’est une mesure forte de pouvoir d’achat, un des axes du président » justifie l’intéressé ! Waouh…

Le putatif ministrable assène encore « C’est effectivement une mesure forte de pouvoir d’achat qui suscite des interrogations, notamment celle du financement ». Défendant encore Emmanuel Macron, il enchérit « La mesure n’est pas neutre, elle suscite des interrogations dont celle du financement du service public (de l’audiovisuel public) mais le président ne fait pas les choses en catimini et ne dissimule les choses - il est plutôt accusé d’être un peu trop vrai - Emmanuel Macron, ne veut pas remettre en cause le service public, c’est très clair ».

Pas sûr qu’avec de tels propos, il remplace Roselyne Bachelot.  

Quant à Aurore Bergé qui a un avis sur tout et parle encore pour ne rien dire, enregistrée elle affirme que « De la même manière qu’on a compensé la suppression de la taxe d’habitation aux collectivités, elle sera compensée à l’euro près…On l’a trouvé parce que l’État a su faire des économies.

C’est la même chose ici. En aucun cas, on ne va fragiliser l’Audiovisuel public. Nous allons garantir les ressources de l’audiovisuel public…c’est-à-dire deux choses : Garantir le niveau des ressources et d’autres part la question de la pérennité de ses ressources dans une logique de plus programmation pluriannuelle pour donner de la visibilité à l’Audiovisuel public ». 

On croirait entendre l’ex-Orange qui expliquait que la suppression de France Ô que le candidat Macron en 2017 promettait de maintenir (¤), « allait donner plus de visibilité aux Outre-mer » !  D’un ridicule à toute épreuve et particulièrement minable…

 (¤)

 PS : Le Sénat a lancé une mission sur le sujet. 

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