Elisabeth Borne sur LCI annonce
la fin du masque et du pass mais avoue ne pas savoir comment l’Audiovisuel public
sera financé !
Séquence assez surréaliste ce
matin sur LCI.
La ministre du
Travail invitée d’Elisabeth Martichoux, ce matin sur le canal 26 de la TNT a certes annoncé, que le protocole en entreprise serait
abandonné à compter du lundi 14 mars, au moment où le port du masque en
intérieur et où le pass vaccinal prendront fin mais a semblé bien peu au
fait, après l’annonce faite hier par Emmanuel Macron de supprimer la redevance.
(Il serait d’ailleurs plus juste de l’appeler CAP)
Lorsqu’Elisabeth
Martichoux l’interroge sur le mécanisme qui pourrait financer le montant total de
la Contribution pour l’Audiovisuel Public, la ministre répond « tout
ce que je peux vous dire c’est le montant de la redevance : 138€ mais je
ne pourrais pas vous dire le montant total de la CAP »…
Après quoi, la journaliste indique « C’est au moins 2 milliards – [non, c’est près de 3,8 milliards d’euros, ndlr] – où allez-vous les trouver ? », Elisabeth Borne indique tout simplement qu’il faudra trouver !
Certains expliquent en coulisses que ces presque 4 milliards seront pris sur la budget de Culture qui vient juste d'être augmenté !? Ben voyons.
C’est ce qu’on
appelle « avoir tout prévu » ! Quant à Ernotte qui
haranguait en début d’année les européens sur ces dirigeants de ces « démocraties qui montrent des signes
inquiétants de faiblesse ». (sic) après avoir pointé du doigt comme son pote ROM 4 pays de l’Union « En
République tchèque, en Slovénie, en Hongrie, en Pologne, les médias publics
sont menacés dans leur indépendance, dans leur autonomie vis-à-vis des pouvoirs
politiques, menacés dans leur liberté d’exercer et d’informer librement », elle
va devoir élargir la liste !
Elle ne devrait pas être trop embrassée, elle qui chantait salle Pleyel "Le pouvoir politique cherche souvent à nous faire taire [les médias publics, ndlr !], à nous manipuler, à contester notre rôle, voire nous supprimer. D’autres, qui sont souvent les mêmes, limitent nos ressources ou restreignent notre mission…" (*) et appelait à réagir "Face aux terribles perturbations médiatiques qui menacent nos démocraties aujourd’hui" (sic)
(*)
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