L'ex-dircab de l'ex-Orange proche d'Emmanuel Macron ou pas, n'a rien à faire au sein de la télé publique !
Dans une excellente enquête signée Laurent Mauduit pour Médiapart d'une demi-douzaine de pages concernant la grève déclenchée le 22 juin qui paralyse depuis Le Journal du dimanche (JDD), il est à nouveau question de l'ex-dircab de l'ex-Orange qui comme le titrait le blog CGC Média ce dimanche "n'est plus adapté" à la télé publique et encore moins à l’audiovisuel en général.
Dans un paragraphe au titre particulièrement clair "Les dérives du service public", (*) le journaliste qui s'est penché sur "L’irruption de Vincent Bolloré dans l’univers des grands médias français" qu'il considère "à n’en pas douter un tournant majeur dans l’histoire de la presse française" s'intéresse au cas de l'ex-conseiller Vert de Cécile Duflot qu'il n'hésite pas à étriller dans son article s'agissant de la fameuse "indépendance-vitrine" que sert à l'envi l'infirmière TV depuis son indécent parachutage l'été 2015.
Laurent Mauduit écrit entre autres pour planter le décor "On aurait pu espérer au cours de ces trente-cinq dernières années que le service public fasse au moins office de sanctuaire et que les journalistes qui y travaillent soient à l’abri des pressions du privé, comme de la montée en puissance de ces télés bavardes qui noient l’information dans un blablabla général favorisant les opinions, jusqu’aux plus rances.
Erreur ! Dans un univers audiovisuel sans frontières, avec des chroniqueurs travaillant alternativement pour le public et pour le privé, et souvent pour les deux en même temps, une porosité généralisée s’est instaurée. Le service public a lui-même contribué à la banalisation des idées d’extrême droite, sans que nul ne s’en offusque."
Et d'expliquer le rôle de l'ex-dircab ernottien qui, serait-il proche ou pas du couple Macron via l'un des ses très proches conseillers qu'il aurait plusieurs fois par jour au téléphone selon une persistante rumeur, - qui en est à l'origine? Allez savoir ! - qu'il n'hésite pas à copieusement ramasser en ces termes (*) :
"De cet affaissement du service public et de ses missions, il existe un autre indice : l’entretien de Stéphane Sitbon-Gomez, au Figaro en février 2022...
Stéphane Sitbon-Gomez, qui auparavant avait été le proche collaborateur de Cécile Duflot du temps où elle était ministre du logement, avait aussi confirmé au journal que France Télévisions pourrait confier à Mathieu Bock-Côté, l’essayiste québécois d’extrême droite qui a remplacé Éric Zemmour sur CNews, la production d’un documentaire sur la présidentielle. Un projet finalement abandonné, mais qui reste révélateur du climat dans lequel travaille la direction du groupe public.
C’est une conception radicalement dévoyée du pluralisme que défendait ce responsable, que l’on pourrait résumer par cette formule polémique empruntée à Jean-Luc Godard, mais qui dit bien sur quelle pente dangereuse s’engage France Télévisions : « L’objectivité, c’est cinq minutes pour Hitler, cinq minutes pour les juifs. »
Que ses jours comme ceux de l'ex-Orange soient comptés, la télé publique n'a pas à subir un jour de plus ces "manigances dans les coulisses du pouvoir".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire