COMMUNIQUÉ DE LA CGC DES MÉDIAS CONCERNANT LA PLAINTE DEPOSÉE CONTRE DELPHINE ERNOTTE-CUNCI ET TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES, QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA
LA CGC DES MÉDIA NE « SE RÉSERVE PAS LE DROIT », ELLE, (*) « ELLE LE
RESPECTE ET L’UTILISE ».
La Lettre a révélé, ce lundi 12 février (¤), que le syndicat CGC pour
les médias avait saisi la Justice pour des faits passibles des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS
ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL » visant DELPHINE
ERNOTTE-CUNCI ET TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES, QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA.
C’est une plainte de 10 pages particulièrement étayée que le syndicat CGC des médias a déposée jeudi dernier et dont maître Pierre-Olivier LAMBERT qui avait déjà fait condamner Patrick de Carolis en 1ère instance confirmée en Appel dans le volet audiovisuel de l’Affaire dite Bygmalion, est en charge.
Pourtant le 5 décembre 2014, Carolis l’ex-pédégé définitivement « condamné à 5 mois de prison avec sursis, 25.000€ d'amende et solidairement à des
dizaines de milliers d’euros aux appelants dont le SNPCA-CGC, à l'origine de la
plainte dès 2011, à savoir 25 .000€ de
dommages et intérêts et 15 000€ au titre de l'article 475-1 du Code de
Procédure Pénale et 1.000€ au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure
Pénale », déclarait au micro de Thomas Sotto alors sur Europe 1 "Un
individu s'amuse depuis quelques années à jouer du ball-trap avec tous les
présidents de France Télévisions… »
L’ex-pédégé accusant même le Canard enchaîné qui avait le premier révélé l’affaire, de propager des « informations fausses », ajoutant « Ce sont des allégations mensongères et fausses. La coupe est pleine , c'est grave !" Chacun connaît la suite.
Le condamné était allé à bonne école. Le 5 décembre 2012, Jérôme Cahuzac l’ancien ministre de l’Économie et des Finances affirmait devant l’ensemble des députés de l’Assemblée nationale : « Je démens catégoriquement les allégations contenues sur le site Mediapart. Je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger, ni maintenant, ni avant. » Là aussi, chacun connaît la suite.
Le 28 avril 2015, l’ex-présidente de l’INA Agnès Saal qui avait raillé son conseil d'administration qui lui demandait des explications "Comme je ne peux pas le faire travailler douze à quinze heures par jour ni les week-ends [un chauffeur, ndlr], j'ai également un abonnement aux taxis G7, car je n'ai pas de permis de conduire", était contrainte de présenter sa démission, après la révélation du montant de ses frais de taxi soit près de 41 000 euros.
Le 7 février dernier, La Lettre révélait encore que le syndicat CGC pour les médias avait officiellement saisi l’Arcom concernant le passage de Xavier Niel dans C à vous sur France 5, une émission produite par la société Mediawan dont il est actionnaire et où pourtant il est allé faire la promotion de sa nouvelle box à l’antenne…
...et ce alors que la CGT qui comme FO soutiennent Ernotte depuis la première heure de son parachutage à l’été 2015 écrivait un semaine plus tard (13/02) «La CGT appelle la direction de l’éthique et de la conformité à prendre des sanctions contre le producteur de « C’est à vous » pour détournement de mission de service public. France Télévisions n’est pas au service des marchands et des grands patrons.
La CGT se
réserve le droit de porter plainte devant l’Arcom pour que ce genre de
manquement grave aux règles déontologiques ne se reproduise plus ».
Le syndicat pro-direction faisait référence au
début de son propos « Vous connaissez « C’est à vous » ?
L’émission de débat sur France 5, produite par Mediawan, dont l’un des
fondateurs et actionnaires est le patron de Free, Xavier Niel.
Surprise !
Dans l’émission du 30 janvier 2024, c’est lui l’invité principal. Il aurait pu
se contenter, comme cela se passe habituellement, de commenter l’actualité.
Mais non ! Pendant une bonne partie du programme, le champion des
opérateurs de télécommunication va faire gratuitement sa pub sur une chaîne du
service public, et avec la connivence des journalistes à l’antenne. »
(*) Il faut donc, ici, le réaffirmer : LA CGC DES MÉDIA NE « SE RÉSERVE PAS LE DROIT » (*) « ELLE LE
RESPECTE ET L’UTILISE ».
LA CGC DES MÉDIA DANS LA PLAINTE SUSVISÉE IRA JUSQU’AU BOUT ET DÉMONTERA LES UNS APRES LES AUTRES, LES PATHÉTIQUES DÉNÉGATIONS DE CELLES ET CEUX QUI DEVRONT REPONDRE DE LEURS ACTES.
(¤)
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