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mercredi 23 juillet 2025

Rachida Dati à la tête du ministère de l’Information, s’en prend à « ces magistrats qui refusent de faire leur travail » !

Rachida Dati à la tête du ministère de l’Information,  s’en prend à « ces magistrats qui refusent de faire leur travail » !  

Renvoyée en procès pour corruption, la toujours ministre de la Culture Rachida Dati s’en est prise  violemment aux magistrats mardi soir sur le plateau de LCI.

Dénonçant une "procédure émaillée d'incidents"elle lance "J'accable les magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure", ajoutant ils "marchent" sur les droits de la défense.

Cela dit pour marcher sur les droits de la défense, il faut être accusé(e) !!

Rachida Dati est même allée jusqu'à dénoncer une "instrumentalisation honteuse" de l'affaire par ses adversaires politiques.

Rachida Dati a également affirmé que le procureur financier lui avait confié que les accusations contre elle "ne tenaient pas"

Des affirmations rejetées en bloc par le procureur financier, qui assure son total soutien aux magistrats.

Le président du tribunal judiciaire de Paris, dénonce pour sa part "l'opprobre" jetée sur les magistrats par l'ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy. Le monde de la justice quant à lui, s'indigne des propos de l'ancienne garde des Sceaux, elle-même magistrate de formation.

Des propos tenus en dehors de toutes les règles républicaines qui plus est par une ministre et une ancienne gardes de l'ancienne garde des Sceaux.

Et Sophie Primas la porte-parole du gouvernement interrogée sur cette énième sortie  de route qui déclare ce matin devant les journalistes qui lui demandent de réagir aux propos de  de la ministre de la Culture :  « Elle "est libre de ses propos" ».

Lunaire…totalement lunaire. Allo la terre. 

Les réactions indignées des Français sur les réseaux sociaux après l'intervention de Rachida Dati sont légions. Ils en ont plus que marre de ce marigot de l'entre soi dans lequel certain(e)s se vautrent et viennent ensuite parler de "Moralisation de cette République que certains annonçait mais qui chaque jour est piétinée un peu plus.

Le blog CGC Média en a sélectionné quelques unes, observées et principalement tirées des posts sur X et des sources web pertinentes :

1. "Critiques sur son comportement en plateau":

 

 - Plusieurs observateurs ont qualifié l'intervention de Rachida Dati de "pitreries" et de prise en otage du plateau de LCI. Après la fin de son interview, son retour sur le plateau pour corriger un intervenant, Guillaume Roquette, directeur du Figaro magazine, qui évoquait l'affaire de corruption, en a consterné plus d'un. Ce réapparition alors qu'elle était restée en régie, a été perçue comme une tentative de contrôler le récit médiatique autour de son renvoi en correctionnelle.



Voir la vidéo :

“Je reste en régie” : Rachida Dati sidère le présentateur de LCI après avoir fait irruption sur son plateau | Télé 7 Jours

- Un utilisateur sur X a dénoncé une attitude "absolument aberrante", soulignant qu'elle est restée en régie pour surveiller ce qui se disait à son sujet, une démarche jugée inappropriée pour une ministre.

2. "Accusations de victimisation et de confusion":

- Rémi Féraud, sénateur socialiste, a critiqué sur X l'attitude de Dati, la décrivant comme une "victimisation" accompagnée de "menaces voilées" et de "justifications très confuses". Il a suggéré que ses multiples recours judiciaires pour retarder le procès ne trompent plus personne.

3. "Soutien politique limité mais invraisemblable" :

- Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a exprimé un soutien public à Dati, déclarant sur TF1 souhaiter "ardemment" qu'elle devienne maire de Paris en 2026, tout en rappelant le principe de présomption d'innocence. 

Il ne s'agit en rien de respecter la présomption d'innocence. Il s'agit d'engagements qu'avaient pris le candidat Emmanuel Macron devant les Français pour être élu à la magistrature suprême comme l'avait clairement mis également dans son program(c'était dans leur programme respectif), à savoir de édicter comme règle que "    Tout responsable politique mis en examen ou renvoyé devant un tribunal correctionnel devrait démissionner de ses fonctions." 

Cette mesure s'inscrivait dans le programme du candidat devenu Premier minsitre et de celui  devenu Président de  République qui fixait comme priorité "La moralisation de la vie publique"' un thème ce

En parfaite opposition avec ce proche d'Emmanuel Macron, qui a confirmé que Dati resterait au gouvernement, soulignant qu’un renvoi en correctionnelle n’équivaut pas à une condamnation. 

4. Polémique sur les propos concernant la Justice" :

- Rachida Dati a affirmé sur LCI qu’un ancien procureur de la République financier lui aurait assuré, lors d’une rencontre de deux heures et demie, être en désaccord avec les charges retenues contre elle. Cette déclaration a suscité des interrogations sur son bien-fondé et a été relayée comme une tentative de discréditer la procédure judiciaire.

   - Ses accusations contre des magistrats, qu’elle a accusés de ne pas respecter les droits de la défense, ont été perçues comme une attaque directe contre l’institution judiciaire, renforçant l’image d’une ministre en posture !

5. "Réactions sur son ambition politique" :

- Certains commentaires, comme celui d’Olivier Beaumont sur X, ont relevé que Dati a tenté de lier son renvoi en correctionnelle à l’annonce de sa candidature à l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris, qualifiant cette connexion de "fausse coïncidence". Cela suggère une tentative de politiser l’affaire pour galvaniser ses de soi-disant soutiens.

- Malgré ce renvoi en correctionnelle, Rachida Dati a réaffirmé son intention de ne rien abandonner, ni son poste de ministre, ni ses ambitions pour la mairie de Paris en 2026, ce qui a été interprété comme une posture de défi face aux accusations.

En résumé, la quasi intégralité des posts sur X reflètent un sentiment d’indignation chez certains observateurs qui oscille entre critiques de son comportement jugé théâtral et inapproprié, dénonciations de sa victimisation et de ses attaques contre la justice, indignes d'un(e) ministre et d'un giouvernement.


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