Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

jeudi 13 novembre 2025

La commission d’enquête sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement » de France Télévisions et Radio France est au complet.

La commission d’enquête sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement » de France Télévisions et Radio France est au complet.

La commission d’enquête validée par l’Assemblée nationale sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement  de France Télévisions » notamment, avait déjà son rapporteur le député Charles Alloncle (UDR, Hérault), elle a maintenant son président Jérémie Patrier-Leitus (Horizons, Calvados), récemment élu. (*)

« Cette commission sera utile si elle est l’occasion de renforcer le lien de confiance entre les Français et leur audiovisuel public », confirme le président de la commission, Jérémie Patrier-Leitus (Horizons, Calvados) au Monde (*) précisant qu’« il  ne souhaite pas sa privatisation même partielle ».

Le quotidien ajoutant « On peut lui être attaché et faire preuve d’exigence » sur le plan du pluralisme comme dans son utilisation de la dotation publique, rappelle le corapporteur de la loi sur la réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public portée par Rachida Dati. »

Le titre de presse de citer juste ensuite les pro ernotte dans un chapitre au titre édifiant « Longue liste de griefs »

(*) 

Céline Calvez (Renaissance, Hauts-de-Seine) l’une des trois vice-présidentes qui prévient « Attention à la tentation de commission-tribunal ou commission-spectacle ». En octobre, celle-ci avait déjà estimé qu’« il serait irresponsable d’ajouter de la polémique à la polémique ». C’est cette personne qui émet des doutes d’entrée de jeu sur « la tentation d’une commission-tribunal ».

Surréaliste et tellement pitoyable.

Le Monde comme la députée Céline Calvez oublient d’expliquer qu’elle avait été nommée administratrice de France Télévisions par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, en octobre 2023 en remplacement  d’Aurore Bergé, devenue ministre des Solidarités et des Familles quelques mois plus tôt !! Rappelons que la nomination de cette dernière au conseil d’administration du groupe public, alors qu’elle était présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée, avait suscité des critiques, à France Télévisions y voyant une« reprise en main politique ».

Céline Calvez a aussi été rapporteure pour avis de la commission sur la mission Médias, livre et industries culturelles et le compte spécial Avances à l’audiovisuel public dans le cadre de projets de loi de finances. Cette pro Ernotte  a occupé cette même fonction pour le projet de loi de finances rectificative prévoyant la suppression de la contribution à l’audiovisuel public. Elle a appelé, à cette occasion, à l’organisation, « à moyen terme », d’un « débat sur les missions, les objectifs et l’organisation [de l’audiovisuel public] pour répondre au mieux à ses missions» dans le cadre d’une loi d’orientation et de programmation dédiée…Autrement dit, ce que prévoit bien de faire la commission !

Enfin, la dame oublie de dire qu’elle a également été très présente lors des auditions de la mission d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public menée voilà environ deux ans et que ces cinq dernières années, elle était administratrice de Radio France où elle a été remplacée, en janvier, par Jérémie Patrier-Leitus (Horizon) justement l’actuel président de la commission d’enquête

La rancune peut prendre diverses formes ! Puis, niveau indépendance, il faut tout de même oser !

Quant à Sophie Taillé-Polian (Génération.s, Val-de-Marne), elle en fait une affaire politique et accuse a priori « Je suis la seule personne de gauche, en tant que secrétaire, présente au bureau. C’est vous dire si ça commence bien », avant de balancer quelques grotesques vacheries sur la commission initiée par l’UDR qui selon elle « ne veut pas de commission d’enquête sur l’audiovisuel public mais contre l’audiovisuel public » puis enfonce le clou « j’ai les plus grandes craintes sur la façon dont seront menées les auditions ».

La "craintive", députée écologiste (La même couleur politique, que l’ex-primo dircab ernottien) a probablement oublié qu’en mars 2019, alors sénatrice du Val-de-Marne, elle interpellait Delphine Ernotte sur X (anciennement Twitter) à propos de l'absence du mouvement Génération.s (dont elle est membre) dans un débat télévisé sur les élections européennes prévu le 4 avril 2019 sur France 2. 

Dans une vidéo partagée, elle a avait meme déclaré : « Chère @DelphineErnotte, au Sénat, je ne suis pas la seule à penser que @GenerationsMvt doit être invité au #Débatdu4avril sur les #Européennes2019. @EstherBenbassa, Sénatrice @EELV de Paris s'en étonne également au nom du pluralisme politique. #IlFautQuOnParle. » 

Elle avait ensuite relayé des soutiens d'autres sénateurs (comme Esther Benbassa des Écologistes et Patrice Joly du PS) pour insister sur l'importance d'inviter Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, afin de respecter le pluralisme politique.

Ces échanges soulignent une relation marquée par une demande de transparence et d'équité de la part de Taillé-Polian, en tant que représentante d'un mouvement de gauche écologiste, envers la direction de l'audiovisuel public.

Depuis 2022, Sophie Taillé-Polian qui est députée à l'Assemblée nationale et membre de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, a également  été chargée de l'audit et du contrôle de France Télévisions, y compris de l'audition de Delphine Ernotte. Cette commission examinant régulièrement les orientations stratégiques des médias publics, les questions de diversité, d'indépendance journalistique et de représentation des territoires (comme le Val-de-Marne notamment ).

Les considérations bassement politiques ont souvent leur motivations que la raison ne connait pas!

Ces deux-là sont en plein dans la posture ernottienne sur le soi-disant combat qu’elle mènerait contre l’extrême droite qui a l’air d’un très opportun effet d'affichage bien plus que d’une guerre idéologique…Chacun se souvient de la définition qu’elle dit avoir demandé à son pote Martin Ajdari lors de son oral, de neutralité et d’impartialité !  

Quant à Aude Dassonville qui avait interrogé Ernotte à ce sujet et qui ne prend évidemment pas parti voici ce qu’elle écrit « La liste des griefs que M. Alloncle nourrit envers l’audiovisuel public est très longue et ne manque pas d’interroger ce qu’il coûte « aux Français ». « Quatre milliards de budget, c’est colossal, justifie-t-il. Cela représente l’équivalent de huit hôpitaux, 400 écoles, 20 000 places de prison, 80 000 salaires de professeurs et de policiers, un réacteur nucléaire… »

Le député Charles Alloncle qui fait l’objet des insinuations de ces femmes, l’a pourtant bien dit: « Jamais, jusqu’ici, l’audiovisuel public n’avait été l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Ce sera bientôt chose faite : entre le 25 novembre, date de lancement des auditions, et la mi-avril 2026, échéance de remise du rapport final, une cinquantaine d’entretiens auront été menés afin d’interroger « la neutralité, le fonctionnement et le financement » de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, l’Institut national de l’audiovisuel, Arte, TV5 Monde et même les chaînes parlementaires LCP-Assemblée nationale et Public Sénat. »

« Les dirigeants des différentes entités seront auditionnés à raison de ce qu’elles coûtent aux Français », a-t-il également promis, soulignant que « 2,5 milliards de budget », France Télévisions devrait donc, sans surprise, occuper une place centrale dans les débats et Delphine Ernotte, convoquée probablement deux fois, au début et à la fin des travaux ». Sous serment BIEN ENTENDU.



Aucun commentaire: