La commission d’enquête sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement » de France Télévisions et Radio France est au complet.
La commission d’enquête validée par l’Assemblée nationale sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement de France Télévisions » notamment, avait déjà son rapporteur le député Charles Alloncle (UDR, Hérault), elle a maintenant son président Jérémie Patrier-Leitus (Horizons, Calvados), récemment élu. (*)
« Cette commission sera
utile si elle est l’occasion de renforcer le lien de confiance entre les
Français et leur audiovisuel public », confirme le président
de la commission, Jérémie Patrier-Leitus (Horizons, Calvados) au Monde (*) précisant qu’« il ne souhaite
pas sa privatisation même partielle ».
Le quotidien ajoutant « On
peut lui être attaché et faire preuve d’exigence » sur le plan du
pluralisme comme dans son utilisation de la dotation publique, rappelle le
corapporteur de la loi sur la réforme de la gouvernance de l’audiovisuel public
portée par Rachida Dati. »
Le titre de presse de citer juste
ensuite les pro ernotte dans un chapitre au titre édifiant
« Longue liste de griefs »
(*)
Céline Calvez (Renaissance,
Hauts-de-Seine) l’une des trois vice-présidentes qui prévient « Attention à la tentation de commission-tribunal ou
commission-spectacle ». En octobre, celle-ci avait déjà estimé
qu’« il serait irresponsable d’ajouter
de la polémique à la polémique ». C’est cette personne qui
émet des doutes d’entrée de jeu sur « la
tentation d’une commission-tribunal ».
Surréaliste et tellement
pitoyable.
Le Monde comme la députée
Céline Calvez oublient d’expliquer qu’elle avait été nommée administratrice
de France Télévisions par la commission des Affaires culturelles et de
l’Education de l’Assemblée nationale, en octobre 2023 en remplacement d’Aurore Bergé, devenue ministre des
Solidarités et des Familles quelques mois plus tôt !! Rappelons que la
nomination de cette dernière au conseil d’administration du groupe public,
alors qu’elle était présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée, avait
suscité des critiques, à France Télévisions y voyant une« reprise en main
politique ».
Céline Calvez a aussi été
rapporteure pour avis de la commission sur la mission Médias, livre et
industries culturelles et le compte spécial Avances à l’audiovisuel public dans
le cadre de projets de loi de finances. Cette pro Ernotte a occupé cette même fonction pour le projet de
loi de finances rectificative prévoyant la suppression de la contribution à
l’audiovisuel public. Elle a appelé, à cette occasion, à l’organisation, « à
moyen terme », d’un « débat sur les missions, les objectifs et l’organisation
[de l’audiovisuel public] pour répondre au mieux à ses missions» dans le cadre
d’une loi d’orientation et de programmation dédiée…Autrement dit, ce que
prévoit bien de faire la commission !
Enfin, la dame oublie
de dire qu’elle a également été très présente lors des auditions de la mission
d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public menée voilà environ deux
ans et que ces cinq dernières années, elle était administratrice de
Radio France où elle a été remplacée, en janvier, par Jérémie Patrier-Leitus
(Horizon) justement l’actuel président de la commission d’enquête
La rancune peut prendre diverses formes ! Puis, niveau indépendance, il faut tout de même oser !
Quant à Sophie Taillé-Polian (Génération.s, Val-de-Marne), elle en fait une affaire politique et accuse a priori « Je suis la seule personne de gauche, en tant que secrétaire, présente au bureau. C’est vous dire si ça commence bien », avant de balancer quelques grotesques vacheries sur la commission initiée par l’UDR qui selon elle « ne veut pas de commission d’enquête sur l’audiovisuel public mais contre l’audiovisuel public » puis enfonce le clou « j’ai les plus grandes craintes sur la façon dont seront menées les auditions ».
La
"craintive", députée écologiste (La même couleur politique, que
l’ex-primo dircab ernottien) a probablement oublié qu’en mars 2019, alors
sénatrice du Val-de-Marne, elle interpellait Delphine Ernotte sur X
(anciennement Twitter) à propos de l'absence du mouvement Génération.s (dont
elle est membre) dans un débat télévisé sur les élections européennes prévu le
4 avril 2019 sur France 2.
Dans une vidéo
partagée, elle a avait meme déclaré : « Chère @DelphineErnotte, au Sénat, je ne
suis pas la seule à penser que @GenerationsMvt doit être invité au
#Débatdu4avril sur les #Européennes2019. @EstherBenbassa, Sénatrice @EELV de
Paris s'en étonne également au nom du pluralisme politique. #IlFautQuOnParle. »
Elle avait ensuite relayé des soutiens d'autres sénateurs (comme Esther Benbassa des Écologistes et Patrice Joly du PS) pour insister sur l'importance d'inviter Benoît Hamon, fondateur de Génération.s, afin de respecter le pluralisme politique.
Ces échanges soulignent une relation marquée par une demande de transparence et d'équité de la part de Taillé-Polian, en tant que représentante d'un mouvement de gauche écologiste, envers la direction de l'audiovisuel public.
Depuis 2022, Sophie
Taillé-Polian qui est députée à l'Assemblée nationale et membre de la
Commission des affaires culturelles et de l'éducation, a également été
chargée de l'audit et du contrôle de France Télévisions, y compris de
l'audition de Delphine Ernotte. Cette commission examinant régulièrement les
orientations stratégiques des médias publics, les questions de diversité,
d'indépendance journalistique et de représentation des territoires (comme le
Val-de-Marne notamment ).
Les considérations bassement politiques ont souvent leur motivations que la raison ne connait pas!
Ces deux-là sont en plein dans la posture ernottienne sur le soi-disant combat qu’elle mènerait contre l’extrême droite qui a l’air d’un très opportun effet d'affichage bien plus que d’une guerre idéologique…Chacun se souvient de la définition qu’elle dit avoir demandé à son pote Martin Ajdari lors de son oral, de neutralité et d’impartialité !
Quant à Aude Dassonville qui avait
interrogé Ernotte à ce sujet et qui ne prend évidemment pas parti
voici ce qu’elle écrit « La liste des griefs que M. Alloncle
nourrit envers l’audiovisuel public est très longue et ne manque pas
d’interroger ce qu’il coûte « aux Français ». « Quatre milliards
de budget, c’est colossal, justifie-t-il. Cela représente l’équivalent de huit
hôpitaux, 400 écoles, 20 000 places de prison,
80 000 salaires de professeurs et de policiers, un réacteur
nucléaire… »
Le député Charles Alloncle qui
fait l’objet des insinuations de ces femmes, l’a pourtant bien dit: « Jamais, jusqu’ici, l’audiovisuel public n’avait
été l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Ce sera bientôt chose
faite : entre le 25 novembre, date de lancement des auditions, et la
mi-avril 2026, échéance de remise du rapport final, une cinquantaine
d’entretiens auront été menés afin d’interroger « la neutralité, le
fonctionnement et le financement » de France Télévisions, Radio
France, France Médias Monde, l’Institut national de l’audiovisuel, Arte, TV5
Monde et même les chaînes parlementaires LCP-Assemblée nationale et Public
Sénat. »
« Les
dirigeants des différentes entités seront auditionnés à raison de ce qu’elles
coûtent aux Français », a-t-il
également promis, soulignant que « 2,5 milliards
de budget », France Télévisions devrait donc, sans surprise, occuper une
place centrale dans les débats et Delphine Ernotte, convoquée probablement
deux fois, au début et à la fin des travaux ». Sous serment BIEN ENTENDU.



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