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samedi 31 mai 2014

Patrice Duhamel, ami depuis 40 ans de Carolis et son numéro 2 à France Télé, évoque l'affaire Bygmalion

Ce 29 mai, jeudi de l’Ascension, Patrice Duhamel est l’invité sur France Inter de Bruno Duvic qui remplace ce jour Patrick Cohen pour la promo de son livre « Les flingueurs ». [un titre qui pourrait bien se révéler coller parfaitement à l’actualité télévisuelle dans l’affaire Bygmalion/France Télévisions!]
Il n'imagine  probablement pas la portée des propos qu'il va tenir au journaliste et dont le blog CGC Média vous propose le verbatim. 

A l’heure où Laetitia Gayet qui présente la revue de Presse, vers 8h32, indique à la relance le remplaçant de Patrick Cohen, Bruno Duvic « Cela dit Laetitia, les affaires de fausses factures à l'UMP ne sont pas terminé pour Jean-François Copé » poursuit « Oui, ça été  évoqué dans la presse hier, Médiapart donne  les détails ce matin du système des formation fantôme de L’ANDL l'Association Nationale pour Démocratie Locale qui a vendu des formations aux  collectivités locales. L’ANDL avait pris l'habitude de gonfler artificiellement le nombre des présents à ces séances pour mieux surfacturer les conseils généraux, régionaux et municipaux. Cette cette fois il s'agit d'argent public...."

Il convient de noter qu'il s'agit bien d'argent pour France Télé avec quelques 2,8 milliards d'euros de redevance que paient les contribuables lorsqu'il est question de Bygmalion  "cette petite entreprise à la tête de laquelle se trouvent deux très proches de Jean-François Copé….." sur laquelle Patrice Duhamel est invité à réagir sur ces affaires.

Bruno Duvic  « Patrice Duhamel, un mot de cette affaire Bygmalion qui a des ramifications à France télévisions, époque Patrick de Carolis. Vous étiez directeur général du groupe : des contrats passés auprès Bygmalion pour des prestations de communication pour un montant de 1, 2M€  sans appel d'offres, y a-t-il eu favoritisme ? Il a trois mises en examen dans ce dossier dont Patrick de Carolis ; de quoi étiez-vous au courant ? »
Patrice Duhamel « Franchement sur la communication, ce n’était mon secteur. Moi j’avais en charge les programmes c’est–à-dire les contenus : programmes,  information et le numérique. Je n’avais pas de responsabilités sur le secteur »
Bruno Duvic  « C’est un secteur qui  échappe complètement au directeur général de groupe  France Télé ?»

Patrice Duhamel « Oui, c’est comme si… moi j’ai été directeur-général, ici, à Radio France mais je ne connaissais pas la gestion des orchestres donc, ça je ne peux pas vous répondre là-dessus »
Patrice Duhamel « Je voudrais dire une chose sur le plan personnel, c’est que je connais Patrick de Carolis depuis une quarantaine d'années, c’est un ami et je sais que c'est un homme honnête »
Bruno Duvic « Vous dites ça parce qu’il y a aujourd'hui, des soupçons d'enrichissement personnel ? »

Patrice Duhamel « Non, je ne pense pas; je dis ça parce que vous me posez la question ».
Bruno Duvic  « Est-ce que vous avez le sentiment qu'il était bon de travailler avec cette entreprise qui était proche du parti au pouvoir ?  Voilà, c'est quelque chose qui existe dans les relations entre le pouvoir et France Télévisions ? » 
Patrice Duhamel « L'entreprise, c'était des prestations extérieures.  Ecoutez, alors je n'ai pas les détails en tête parce qu’encore une fois,  ce n'était pas mon secteur. Est-ce qu’à ce moment-là cette entreprise travaillait avec le pouvoir, alors là, franchement, je n’en ai pas souvenir à ce moment-là ! »
Bruno Duvic  «  Elle avait des proches de Jean-François Copé à sa tête !»
Patrice Duhamel « Oui,  oui alors ça c'est un autre sujet.  C'est les aller-retour entre les membres de cabinets et les grandes entreprises publiques et derrière on voit bien le soupçon de politique.  Franchement si on reprend les cinq ans du mandat Patrick de Carolis sur les relations avec le pouvoir politique, du début à la fin quasiment, on a été en conflit. Ça a commencé avec Jacques Chirac sur la chaîne d’information internationale et ça s'est terminé avec trois ans de conflit presque permanent avec Nicolas Sarkozy. Donc ça, je peux vous dire que sur le plan politique l'indépendance était absolument totale; c’est même un euphémisme ».
La réponse de Patrice Duhamel à la question de Bruno Duvic  sur les proches de Jean-François Copé à la tête de Bygmalion: Millot et Alves: "Franchement,  je n’en ai pas souvenir,  à ce moment-là...je n'ai pas les détails en tête parce qu’encore une fois,  ce n'était pas mon secteur. Est-ce qu’à ce moment-là cette entreprise travaillait avec le pouvoir, alors là? " prend ici  une dimension toute particulière.
Combien de fois Carolis n'a-t-il dit et répété partout qu'il avait fait un ticket avec Patrice Duhamel pour la présidence de France Télévisions en 2005.
Qu'à l'origine, c'était Patrice Duhamel qui était candidat au poste et pas lui.

Que certaines considérations de l'époque ne faisaient pas de Duhamel le candidat idéal. Carolis s'y était collé, à la demande de Duhamel qui pensait qu'il était le plus à même d'être élu à la tête de France Télé.

Au fait, comment le plus politique des deux - Duhamel qui le prouve avec son livre aujourd'hui "Les flingueurs" - pouvait-il ignorer l'existence de ces proches de Copé cofondateurs de Bygmalion dont il n'a plus le souvenir à présent:  Millot et Alves ?
Qui a bien pu présenter Millot à Carolis son ami de quarante ans ?
Nul doute que la chronologie devrait intéresser le juge Van Ruymbeke chargé de l'instruction en cours.

vendredi 30 mai 2014

Carolis déjà mis en examen pour favoritisme a été payé par Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations »…le juge Van Ruymbeke appréciera.

Carolis déjà mis en examen pour favoritisme a été payé par Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations »…le juge Van Ruymbeke appréciera.

"Les honoraires perçus par la société de conseil de Patrick de Carolis correspondent à des prestations réelles et à un travail effectif", indique le Conseil de Carolis dans un communiqué. Et d’ajouter "A la fin de l’année 2010, alors qu’il n’était plus à la tête de France Télévisions, Patrick de Carolis a été sollicité en qualité de consultant par Bygmalion pendant une période de 6 mois pour certains dossiers ayant un lien direct avec ses compétences, à savoir l’élaboration d’un dossier à l’attention du CSA pour la création d’une chaîne de télévision locale ainsi que la conception de la grille des programmes de cette chaîne. Patrick de Carolis a également été sollicité à l’occasion de la création d’un musée".

Cela ne manque tout de même pas de piquant. En 2010 alors que sous la présidence Carolis, Bastien Millot son très proche collaborateur (*) qui crée avec Guy Alvès Bygmalion alors qu’il est toujours sous contrat CDI avec France Télévisions, accumule les contrats pour des sommes qui dépassent l’entendement,  le même Carolis va donc percevoir de Bygmalion via sa société « Patrick de Carolis Consulting et participations » près de 120.000€ !

« Patrick de Carolis Consulting et participations »… qui a quand même facturé de janvier 2012 à mars 2013 à France Télévisions version Pflimlin, la somme de 163.800€ pour des conseils à la production "Des Racines et des ailes" dont le producteur n'est autre que le conseilleur !!!!!!!

Invraisemblable !

Carolis viendra ensuite parler de déontologie ou expliquer à qui veut l’entendre qu’il était comptable des deniers publics (la redevance payée par les contribuables, près de 3 milliards d’euros) et qu’il n’a agi que  pour défendre les intérêts de l’Etat.
(*) Chacun se souvient encore des articles de Presse au moment du départ de Millot. En voici un parmi tant d’autres: « Le résultat des élections sénatoriales provoque le départ-surprise de Bastien Millot, directeur de la communication de France Télévisions, un ancien proche de Jean-François Copé (à la mairie de Meaux, puis au ministère du Budget).

En effet, celui-ci devient par un jeu de ricochets conseiller régional UMP de Picardie. Un rôle politique qu'il juge incompatible avec son rôle au sommet de France Télévisions. Par ailleurs, il profite de cette élection pour créer sa propre société de conseil en communication.… Bastien Millot était auprès de Carolis plus qu'un simple communicant. C'était un homme de confiance, fin politique, l'un des membres de la garde rapprochée de Carolis (au même titre que Camille Pascal, secrétaire général, et Damien Cuier, directeur général en charge des finances et des ressources humaines). »
Et Patrice Duhamel l’ex numéro 2 de Carolis qui en 2005 pensait à être numéro 1 mais avait dû se résigner à inverser le « ticket » pour que « ça passe » qui déclarait hier sur Inter à la question du journaliste Bruno Duvic  « Bygmalion avait à sa tête  des proches de Jean-François Copé!»
Patrice Duhamel « Les aller-retour entre les membres de cabinets et les grandes entreprises publiques et derrière on voit bien le soupçon de politique ; franchement si on reprend les cinq ans du mandat Patrick de Carolis sur les relations avec le pouvoir politique, du début à la fin quasiment, on a été en conflit. Donc ça, je peux vous dire - c’est même un euphémisme -  que sur le plan politique l'indépendance était absolument totale».

La suspicion ou le soupçon, mot qu’emploie Duhamel dans son interview…que  de vilains mots !!!!
Enfin tout de même, pourquoi Carolis via sa boite de consulting n’aurait-il pas pu travailler pour le compte de son ex et fidèle collaborateur dont le bureau était à quelques pas de celui de Duhamel…si c’est pour une télé locale et un musée ?!   Non mais tout de même !
Ne nous dites pas que cette télé locale c’était  (¤) «  la chaîne locale Matélé de Saint-Quentin, la ville de Jérôme Lavrilleux pour laquelle Jean-Luc Nelle son P-DG vient de  prendre ses distances avec Bygmalion, l'un de ses actionnaires » (voir une article de l’époque en fin de post)

Et le musée….ce n’est pas celui dont parlait Le Canard enchaîné pour lequel était intervenu France Télévisions publicité ??

                  
Une chaîne picarde sur la TNT
Fin 2013 début 2014, il devrait être possible de zapper sur Picardie TV.


Publié le mercredi 08 août 2012 à 14H00 -
 
REGION - La région devrait être couverte sur ses 3 départements par une nouvelle chaîne sur la TNT : Picardie TV.

Une télévision 100 % Picarde pourrait voir le jour sur la télévision numérique terrestre (TNT). Un projet baptisé « Picardie TV » qui devrait se concrétiser à l'antenne fin 2013 début 2014.

 Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a lancé un appel à contribution le 2 juillet, en préalable à l'appel à candidature qui pourrait être lancé rapidement. Cette première démarche visait à savoir quelles étaient les collectivités et éventuellement sociétés privées susceptibles d'être intéressées par ce projet. A cette occasion un partenariat public privé pourrait donc voir le jour.

 Ce sont 1,7 million de Picards répartis sur la totalité des trois départements : Aisne, Somme et Oise qui pourraient être concernés par cette chaîne. Une véritable première, puisqu'à ce jour aucun média ne couvre l'ensemble de la région Picardie.
 
Télé de proximité
 
Claude Gewerc qui avait dans un premier temps privilégié l'intérêt d'une télévision régionale avec France Télévisions, signant même une convention pour des coproductions et des programmes courts valorisant l'ensemble du territoire picard, a finalement après sa dernière rencontre avec Rémy Pflimlin président de France Télévisions changé son fusil d'épaule. En effet ce dernier s'est contenté de déclarations de principe sans rien de véritablement tangible.

 Pour ce projet de télévision Picardie TV de proximité sur l'actualité, la culture, l'économie, le tourisme… le département de l'Oise, la Région et un partenaire privé, le Saint-Quentinois Bastien Millot spécialiste de la communication et des médias, patron de la société Bygmalion, ont créé une société d'économie mixte.

 Le budget prévisionnel annuel de cette chaîne serait de l'ordre de 1,8 M€ à 2 M€. Malgré un accueil positif du projet, aucun des départements de la Somme et l'Aisne n'a encore passé délibération en assemblée. A contrario des collectivités de droite et de gauche de ces deux départements ont affiché clairement leur soutien.

 La concertation engagée par la Région avec les acteurs picards de l'audiovisuel a démontré l'intérêt de soutenir des productions régionales, puisque l'agrément d'une chaîne par le CSA permettrait de trouver des financements auprès du Centre National de la Cinématographie (CNC) et pourquoi pas France 3…

Du côté de la ville de Saint-Quentin précurseur en ce domaine en diffusant il y a maintenant plusieurs années les conseils municipaux en direct sur le web avant de créer Saint-Quentin TV sur la toile, on privilégie le projet d'une télévision purement locale. Aucune décision n'a toutefois été prise officiellement concernant le projet de Picardie TV.
Affaire à suivre.
 
DES PROGRAMMES 24 H SUR 24 ET 7 JOURS SUR 7


 Ancien conseiller régional, ancien président directeur général adjoint de France Télévisons et ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, à la tête de Bygmalion une agence spécialisée dans le conseil et la communication, mais aussi chroniqueur radio et intervenant sur les plateaux de télévision, le Saint-Quentinois Bastien Millot par ailleurs porteur du projet de Picardie TV a répondu à nos questions.
 
Comment est né ce projet ?

 Il y a 4 ans quand j'étais encore conseiller régional nous nous étions déjà occupé de la télévision régionale avec un groupe de travail qui avait conclu que le meilleur projet possible était un partenariat public-privé. Cela pour arriver à une télévision qui couvre l'ensemble de la Picardie en associant non pas que les collectivités locales, pour que cela ne repose pas uniquement sur l'argent des contribuables mais aussi des opérateurs privés.
 
Un accord avait pourtant été signé avec Patrick de Carolis PDG de France Télévisions à l'époque.

C'est aussi pour cela que notre dossier est respectueux de la place de France 3 et du service public. Notre télévision a vocation à être complémentaire et pas concurrente de France 3.
 
Quelle serait sa particularité par rapport à ce que fait France 3 aujourd'hui ?


 Elle émettrait 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pour des programmes régionaux . France 3 n'en assure que lors des décrochages régionaux de 12h, 19h et certaines plages horaires les week-end. Cette télévision n'aura pas vocation à faire de l'information politique mais de proximité : économique, sportive, culturelle, vie quotidienne… Tout ce qui est proche des picards.
 
Cela va représenter une structure importante et un budget conséquent.

 Nous sommes passés au tout numérique, les coûts sont plus faibles. Et il est possible outre les programmes frais fabriqués tous les jours, de diffuser des rediffusions : documentaires, feuilletons, séries…
 
L'Aisne et la Somme semblent pourtant tarder à à donner leur aval ?


 Ils ont signé une lettre d'attention pour le CSA. Ils ont montré leur intérêt pour ce projet. S'ils ne sont pas encore partenaires au sens financier ils le sont au sens éditorial.
 
Par qui serait dirigée cette chaîne ?

 Par un attelage composé du groupe Rossel propriétaire de La Voix du Nord et de la Télévision Wéo dans le Nord-Pas-de-Calais et codirigé par des personnes de Bygmalion dont moi-même.
 
Saint-Quentin préfère pour l'instant un projet de télévision locale.

 J'ai rencontré Xavier Bertrand en mai, il m'a parlé de son projet purement local. Il veut que Saint-Quentin possède un rôle un peu à part dans ce projet. Il a vocation à juste titre de développer un pôle audiovisuel. Je lui ai dit que j'étais tout à fait d'accord avec ce projet et lui ai proposé de joindre l'utile à l'agréable les élections passées, en rejoignant ce projet et d'envisager un décrochage pour Saint-Quentin. Je comprends son souci pour sa ville, je souhaite que l'on puisse aboutir, cette vitrine a toute sa place dans mon projet. Nous nous reverrons à la rentrée.
 
L'Aisne Nouvelle"

mercredi 28 mai 2014

"Bygmalion, big malaise, big déflagration" titre le Canard enchaîné de ce 28 mai 2014

Le canard du 28 mai 2014 "Bygmalion, big malaise, big déflagration" 



Le directeur de la communication de France Télé, Frédéric Olivennes, évoque avec un journalsite de France Culture le dossier d'instruction auquel il n'a normalement pas accès. La partie civile va saisir Renaud Van Ruymbeke sur ces invraisemblables déclarations.



Le blog CGC Média a pris connaissance avec la plus grande stupéfaction des propos de Frédéric Olivennes qui, ce matin sur France Culture, évoque les dessous de l'instruction judiciaire en déclarant au journaliste " ce jour, cette instruction [celle menée par le juge Renaud Van Ruymbeke, ndlr] n’a pas donné lieu à une  poursuite d’investigations plus poussées sur ces deux conventions [celles signées avec Bygmalion, ndlr]

Le SNPCA-CGC partie civile dans la plainte instruite justement par le juge Renaud Van  Ruymbeke pour entre autres "délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts" a immédiatement transmis à son avocat maître Pierre-Olivier Lambert le verbatim de cette déclaration pour qu'il saisisse le juge de ces développement de l'instruction dont parle Frédéric Olivennes alors qu"il ne peut normalement pas en avoir connaissance !

A moins que.....Affirmer qu"à ce jour, l'instruction judiciaire menée par Renaud Van Ruymbeke n’a pas donné lieu à une  poursuite d’investigations plus poussées sur les deux conventions passées avec Bygmalion"  est tout simplement hallucinant pour ne pas dire autre chose. 

Nul doute que le juge appréciera et qualifiera les faits.

Le blog CGC Média vous propose de découvrir ce verbatim transmis à la Justice que vous pouvez également écouter dans l'interview de Abdelhak El Idrissi qui ce matin sur France Culture  dans le cadre de son enquête "France Télévisions, l'autre affaire Bygmalion" 
a réalisé l'incroyable interview:
 

Olivennes : « Deux prestations sont poursuivies qui étaient exécutées par la société Bygmalion, deux prestations qui étaient jugées  à l’époque comme sérieuses faites de façon tout à fait…faites dans des conditions de qualité tout à fait acceptables et utiles au groupe France Télévisions donc ces deux là n’ont pas été interrompues donc ça ne prospèrent pas, l’expression est tout à fait inexacte. Elles ont été interrompues par la suite et les interruptions ont été décidées en 2012, l’une des deux a été effective en 2012 et l’autre début 2013, le temps que courent les délais normaux parce que France Télévisions devait à ce moment là faire un plan d’économie que tout le monde connait et qui d’ailleurs se poursuit. Elles ont été interrompues comme un certains nombres d’autres  prestations au sein de la direction de la communication qui est la mienne.  Elles ont, de ce point de vue là, été interrompues parce qu’il fallait trouver d’autres solutions pour faire moins cher »

Le Journaliste « Ces contrats avec Bygmalion qui ont été instaurés sous l’ère  Patrick de Carolis l’ont été  sans mise en concurrence donc elles continué, jusqu’en 2012 et début 2013 pour l'autre toujours sans mise en concurrence sur l'objet de la mission. »

Olivennes : « Ce qu’il faut analyser à l’époque et entre temps des nouvelles prescriptions ont été édictées au sein du groupe France Télévisions [ah bon !!!! lesquelles depuis 2010 ????, ndlr] c’est quelles étaient les prestations qui pouvaient faire l’objet de mise en concurrence simple ou ne pas faire l’objet de mises en concurrence et celles qui devaient en faire l'objet parce qu’elles dépassaient certains montants. Ce sont des règles européennes qui sont assez précisément fixées et France Télévisions a, de ce point de vue là, dans la cadre de l'enquête en cours, a donné  toutes les informations qui étaient  par le juge en charge de cette enquête.


Et donc, à ce jour, cette instruction n’a pas donné lieu à une  poursuite d’investigations plus poussées sur ces deux conventions là en vertu  de la, de la, de la, de la, …de la non mise en concurrence dont vous parlez.



Encore une fois comme je vous le disais, les prestations en question étaient de quelques dizaines de milliers d'euros par an, elles étaient réelles et sérieuses et c’est cela qui a été le motif de leur poursuite  de leur de leur poursuite au moment où l’équipe actuelle prend les commande » [à l’été 2010 donc lorsque Nicolas Sarkozy nomme Pflimlin , ndlr]

Pour la plus totale compréhension de nos lecteurs, les "quelques dizaines de milliers d'euros par an" dont parle Olivennes en citant l'instruction c'est tout de même comme le blog CGC Média l'a écrit à maintes reprises, depuis 2010 concernant les contrats signés avec Bygmalion sous Pflimlin tantôt par Martin Ajdari, tantôt par Yves Rolland: un peu plus de 600.000€ HT soit un peu plus de 700.000€ TTC ( 4 fois 193.000€ ttc/an de 2010 à 2013)...UNE PAILLE !!!!

 
Et ça pour éviter les amalgames, ce n'est pas sous Carolis mais sous Pflimlin.


Il s'agit en effet et notamment de plusieurs contrats signés sous Pflimlin alors que Camille Pascal les avait arrêtés, entre autres, pour "le suivi courrier téléspectateurs" (6.000€ HT par mois sur 12 mois soit 72.0000€ HT annuels) ou/et encore "la veille internet " (7.500€ HT par mois sur 12 mois soit 90.0000€ HT annuels).... pas moins de 162.000€ HT depuis 2010 donc.




Les contrats avec Bygmallion sont bien signés Ajdari pour Pflimlin...puis Yves Rolland toujours pour Pflimlin par la suite.





Auxquels il faut ajouter également d'autres contrats tels que celles visant à "l'Accompagnement du comité diversité" dont Hervé Bourges avait la présidence....le juge l'interrogera sûrement pour lui demander quels souvenirs il a de ces prestations!   
 
Pour être le plus complet possible le blog CGC Média vous propose un extrait de ce qu'écrit le journaliste de France Culture dans la continuité de sa chronique sur le web: "Certains des contrats entre Bygmalion et France Télévisions ont cessé en 2010 avec l'arrivée d'un nouveau président : Rémy Pfimlin. Mais le groupe a continué a travaillé avec l'entreprise de Bastien Millot sur deux contrats :
L'un portait sur de la surveillance de réputation sur internet et l'autre consistait a répondre à des courriers et des emails de téléspectateurs.
Ce qui fait dire à Jean-Jacques Cordival, président de la CGC-Médias, à l'origine de la plainte, que l'arrivée d'un nouveau PDG n'a pas induit de nouvelles méthodes, plus transparentes :
En 2008 et 2009, les contrats sont signés sous Carolis. Pfimlin arrive en 2010, les contrats sont signés pendant près de quatre ans. Il s'agit de nouveaux contrats signés".
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La direction de France Télévisions admet que deux contrats ont bien été signés avec Bygmalion, mais qu'ils ont pris fin en 2012 et 2013.
Frédéric Olivennes le directeur de la communication de France Télévisions parle de "prestations réelles et sérieuses, d'où leur poursuite après l'arrivée de la nouvelle équipe de direction"....
Mais sur le fait que ces nouveaux contrats n'ont pas fait l'objet de mise en concurrence Frédéric Olivennes explique que "France Télévisions a donné toutes les informations réclamées par le juge" et de rajouter : "à ce jour, cette instruction [du juge, ndlr] n'a pas donné lieu à une poursuite d'investigations plus poussées sur ces deux conventions"
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mardi 27 mai 2014

Pflimlin doit comme Copé démissionner.

Pflimlin ne peut plus rester à France Télévisions....Pendant 4 ans sous sa mandature jusqu'en 2013 des contrats avec Bygmalion ont été signés SANS MISE EN CONCURRENCE.

Devant le Comité exécutif qui s'est tenu ce matin à France Télé, il a fait comme si tout ce qui est sorti dans le Presse ces derniers jours, plus particulièrement dans les 7 pages de l'hebdomadaire "Le Point" de ce 27 mai mais également l'enquête du juge Van Ruymbeke, ne le concernait pas !!!!!! 

C'est son prédécesseur qui est en cause; pas lui.... Il ne faudrait pas qu'il y ait confusion!!!!! 
Hallucinant....Que Pflimlin se rassure, il n'y a aucune confusion: Alors que ce n'est que pendant 2 ans de 2008 à 2009 que les premiers contrats ont été signés avec Bygmalion, sous Carolis, c'est pendant 4 ans, 2 fois plus donc, que des contrats ont de nouveau été signés sous Pflimlin tantôt par Ajadari aujourd'hui diercteur de cabinet de la ministre de Tutelle, tantôt par Yves Rolland.
Ce n'est qu'en 2013 alors qu'une instruction judiciaire menée par le juge Van Ruymbeke suite à la plainte déposée en avril 2011 par le SNPCA-CGC que  Frédéric Olivennes le directeur de la communication de Pflimlin - allez savoir pourquoi ?!?! - a écrit à Millot pour lui indiquer qu'il mettait fin au contrat de prestations "Réponses aux téléspectateurs à destination du président" au 30 septembre 2013....et le président c'est Pflimlin évidemment.


 
Personne ne confond quoi que ce soit mais il faut dire à Pflimlin que les faits têtus...il a d'ailleurs dû le comprendre en prenant connaissance aujourd'hui du dernier tract de la CFDT (ci-après)

Ajdari l'actuel directeur de cabinet d'Aurélie Filippetti a également signé des contrats avec Bygmalion

Au moment où l'affaire dite Bygmalion crée un véritable tremblement de terre politico-médiatique et juste après que l'article de l'hebdomadaire "Le Point" indique en exclusivité  "Après avoir signé de juteux contrats avec France Télévisions, Bygmalion a versé 120.000 euros à l'ex PDG du groupe public" avant de poser la question "Des rétro-commissions ?",  le blog CGC Média réagit.
 
 
Parmi ces "multiples protagonistes" liés à la signature de contrats avec Bygmalion figure donc à plus d'un aspect Carolis que le juge Renaud Van Ruymbeke mettait en examen dès le 3 avril 2014.
 
Carolis qui demandait sa "démise en examen" en se défaussant sur  Camille Pascal, lui aussi mis en examen et dont la signature figure sur des contrats passés avec la société crée par les deux proches de J-F. Copé, Bastien Millot également mis en examen et Guy Alves l'actuel président de Bygmalion mise également en examen.
 
Mais comme l'a rappelé à diverses reprises le blog CGC Média, Camille Pascal qui a stoppé par courrier les contrats avec Bygmalion dans un courrier de 2009 (*ci-après), n'est pas le seul à avoir signé SANS MISE EN CONCURRENCE des contrats avec Bygmalion.
 

Si les premiers contrats de 2008 à 2009 sont signés sous Carolis,  il faut le redire et le marteler, la signature de nouveaux contrats avec Bygmalion concerne bien Pflimlin nommé à l'été 2010 par Nicolas Sarkozy pour la période 2010-2013. Aucun risque que le juge confonde les deux périodes, la plus importante de presque 4 ans de contrats signés sous le successeur de Carolis,  étant du reste le dernière.

C'est bien Ajdari, actuel directeur de cabinet d'Aurélie Filippetti, déjà entendu comme témoin assisté à deux reprises par le juge Van Ruymbeke   et à peine nommé par Pflimlin, alors, au poste de directeur général chargé de la gestion de France Télévisions, qui a lui aussi signé les contrats qui étaient pourtant arrêtés avec Bygmalion.
 
 

Alors même que les contrats avec Bygmalion étaient interrompus (cf la liste de Camille Pascal), Ajdari  l'actuel directeur de cabinet d'Aurélie Filippetti nommé en septembre 2010 par Pflimlin "directeur général délégué à la gestion, aux finances et moyens" secondé par le "directeur général adjoint chargé de la gestion et de la réorganisation à France Télé" jusqu'en 2012 Kim Pham lui aussi au cabinet  d'Aurélie Filippetti comme son conseiller audiovisuel, a lui aussi signé des contrats avec Bygmalion sans mise en concurrence.

C'est bien Ajadari qui a signé comme le prouve le document avec sa signature ci-après.


 
 
 


lundi 26 mai 2014

Carolis via sa société conseil a perçu plusieurs chèques de Bygmalion selon Le Point

Le blog CGC Média vous propose de découvrir l'article exclusif posté ce jour sur "Le Point.fr" intitulé "Patrick de Carolis payé par Bygmalion " publié ce 26 mai 2014 à 22h24 et signé Mélanie Delattre et Christophe Labbé.

EXCLUSIF. Après avoir signé de juteux contrats avec France Télévisions, Bygmalion a versé 120.000 euros à l'ex PDG du groupe public. Des rétro-commissions ?

Patrick de Carolis est lui aussi éclaboussé par le scandale Bygmalion. 

C'est l'autre volet de l'affaire Bygmalion. Le Point.fr révèle que l'ancien PDG de France Télévisions, déjà mis en examen par le juge Van Ruymbeke pour " favoritisme ", a été payé par l'agence de communication. Les documents comptables auxquels Le Point.fr a eu accès sont édifiants : en 2011, l'ex patron du service public a touché de Bygmalion a touché 47 800 euros de Bygmalion via sa société " Patrick de Carolis Consulting et Participations ". Puis encore 71 700 euros en 2012. Soit au total 10% du montant des contrats signés en cinq ans par France Télévisions avec Bygmalion.

Tout commence en 2008, quand Bastien Millot, alors bras droit de Patrick de Carolis, obtient un congé sabbatique du groupe d'audiovisuel pour co-fonder Bygmalion. La start-up est aussitôt arrosée de contrats par France Télévisions, l'autre grand client de l'agence aux côtés de l'UMP. De 2008 à 2012, la société de Bastien Millot va recevoir 1,2 million d'euros d'argent public pour des prestations à l'intitulé on ne peut plus flou : " accompagnement stratégique ", " préparation d'éléments de langage " ou encore " courrier téléspectateurs ".
Les mensonges de Carolis !
Devant le juge Van Ruymbeke en avril dernier, Patrick de Carolis a assuré n'avoir pas eu connaissance des contrats. " Ce n'est pas au président de France Télévisions de négocier les contrats avec en-deça de deux millions. Je n'ai pas donné d'accord à Mr Millot ". Et de se défausser sur le secrétaire général de France Télévisions : " je n'étais pas l'ordonnateur de ces contrats, je ne savais même pas que Camille Pascal, faisait ponctuellement appel à cette société ", affirme-t-il dans son audition, que LePoint.fr a pu consulter.
Dans les comptes de Bygmalion, c'est pourtant sa société, " Patrick de Carolis Consulting et Participations ", qui apparait comme bénéficiaire de plusieurs chèques... Interrogés sur la nature des prestations fournies par "le conseiller" Carolis, ni le PDG ni son avocat n'ont trouvé le temps de nous répondre.

 

Comment distinguer pour France Télé d’éventuelles « vraies fausses factures » de « fausses factures » payées à Bygmalion ?

Le blog CGC média souhaite apporter sa pierre à l’édifice et fournir à J-F. Copé un ou deux stimuli qui lui permettront peut-être de recouvrer la mémoire.
 
Après la retentissante conférence de Presse de l’avocat de la société Bygmalion mise en examen comme son ex dirigeant Bastien Millot  dans l’instruction judiciaire menée par le juge Renaud Van Ruymbeke (*) qui a donc entendu les 2 ex collaborateurs de J-F. Copé Guy Alves et donc Bastien Millot, le blog CGC Média a souhaité nécessaire de fournir un ou deux stimuli à celui qui ne se souvient plus très bien.
Evoquant de « vraies fausses factures » après les « fausses factures »,  Patrick Maisonneuve le conseil de Bygmalion a estimé à « plus de dix millions d'euros » les sommes litigieuses.

Concernant France Télévisons qui de 2008 à 2013 – 2 ans sous Carolis et près de 4 sous Pflimlin – a non seulement signé les contrats avec Bygmalion sans mise en concurrence comme c’est pourtant  la règle mais surtout payé rubis sur l’ongle les nombreuses factures qu’a enchaîné la société  sur toute cette période, il convient de rappeler à celui qui insista pour présider la commission du même nom et décider du sort de la télé publique, notamment de la création de cette entreprise unique et ce juste après que le 13/09/2007, "Capital.fr"ait révélé que : " Jean-François Copé intégrait le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel" choisi par France Télé pour sa réforme !!!!!   
La question que devra se poser par analogie le juge Van Ruymbeke, au regard des déclarations de l’avocat de Bygmalion, comment distinguer pour France Télé d’éventuelles « vraies fausses factures » de « fausses factures » ?  

Le blog CGC Média pour  que Jean-François Copé ne fasse pas trop marcher ses méninges sur ce volet audiovisuel, lui propose donc deux premiers stimuli :
Le premier Celui du journal  « Le Monde » de ce 26 mai qui rappelle aujourd’hui que Guy Alves est « LE PREMIER “COPÉ'S BOYS” » à qui Jean-François Copé, l’ex ministre du budget mais aussi le député qui avait insisté pour présider la commission éponyme sur le sort de France Télévisions,  a confié l'intégralité de la communication de son micro parti Génération France dont il est le contact identifié au Journal officiel mais également selon « Le Point » le trésorier.

Eh oui, les fondateurs de Bygmalion : Bastien Millot et Guy Alves, sont tous deux des proches du toujours président de l'UMP.
Bastien Millot fut notamment directeur de cabinet de J-F. Copé à Meaux, où il est maire, et Guy Alvès fut son chef de cabinet à Bercy, lorsqu'il était ministre délégué au budget, entre 2004 et 2007.

Le deuxième est un article du journal Marianne de 2007 au moment où Jean-François Copé, vient de rejoindre en tant que collaborateur l'un des plus importants cabinets d'avocats d'affaires français : Gide Loyrette et Nouel.


Le texte débute ainsi: "Le directeur de France télévisions a confié au cabinet qui emploie Jean-François Copé la rédaction d'un projet de fusion des chaînes du groupe. Or, l'enquête de Marianne2.fr montre que trois anciens collaborateurs de Copé travaillent à présent auprès de Patrick de Carolis. 

Tout commence par la petite bombe lâchée en dernière page du Canard enchaîné du 3 octobre. Le grand plan secret de Patrick de Carolis pour répondre aux exigences d’économie figurant dans la lettre de mission rédigée par Nicolas Sarkozy à la ministre Christine Albanel y est dévoilé : le projet « ORTF » comme l’appellent ses détracteurs prévoie la fusion des chaînes du groupe France télévisions à travers un « projet de disposition législative » dont la rédaction a été commandée à un grand cabinet d’avocat.

Le Canard ne le relève pas mais, hasard ou coïncidence, il s’agit justement du cabinet Gide Loyrette et Nouel, celui où collabore Jean-François Copé. Ce dernier vient d'ailleurs de se faire sérieusement avoiner pour cumuler sans complexe son poste de député-maire et patron du groupe UMP avec un juteux « temps partiel » dans ledit cabinet. Le député-maire de Meaux s’est-il occupé lui-même de la rédaction du texte commandité par Carolis ? Une chose est sûre, on n'est pas loin du conflit d'intérêt...."