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samedi 13 janvier 2018

Faucon un vote de défiance encore plus fort qu’Ernotte: 93,5% des votants contre lui pour 83,77%, il y a à peine un mois, contre l’ex Orange.



Faucon un vote de défiance encore plus fort qu’Ernotte: 93,5% des votants contre lui pour 83,77%, il y a à peine un mois, contre l’ex Orange.

Le silence assourdissant d’Ernotte qui semble se défausser sur son monsieur Info Yannick Letranchant supposé - selon nos informations et selon le 8ème étage du Siège de France Télés -  être en charge du dossier en dit long.

A la mi-décembre 2017, les rédactions nationales de France Télévisions (France 2, France 3, France Info, France Info.fr, Thalassa/Faut Pas rêver, Les Sports), à la question « Faites-vous confiance à Delphine Ernotte-Cunci pour préserver la qualité et les moyens de l’information de France Télévisions ? » répondaient  NON à presque  84% des votants et un taux de participation au scrutin de près de 70%.

Hier, la rédaction de France 3 Auvergne-Rhône Alpes qui était appelé à se prononcer (Lyon et Grenoble devraient suivre) a adopté une motion de défiance contre André Faucon le lieutenant régional d’Ernotte après qu’il ait décidé et assumé – dans un premier –  l'interruption d'une série de sujets (5 au total) devant être diffusés sur l'action de Laurent Wauqiez  à la tête de la région.

A la question "Faites-vous encore confiance à André Faucon et Laurent Mazurier [respectivement directeur régional et rédacteur en chef] pour défendre l'indépendance et la qualité de l'information à France 3 Rhône-Alpes ?" – quasiment la même que pour l’ex Orange donc -  93,5% des votants ont répondu NON.

Ce vote fait suite à la suspension (*) mercredi après la diffusion la veille du 2ème volet d’une cette série de 5 reportages sur Laurent Wauqueiz  pourtant prévue pour toute la semaine dans les journaux des trois antennes locales (Clermont-Ferrand, Lyon et Grenoble) - dont Faucon justifiait l’arrêt au motif d'un traitement "déséquilibré" ! 

(*) Suspension intervenue à la veille de l'enregistrement de l'émission politique dominicale de la chaîne dont Laurent Wauquiez le président des Républicains est l'invité exclusif,  la direction n’y voyant aucun lien et démentant toute pression malgré le demande additionnelle de ce dernier d’un droit de réponse de près de 3 minutes à l’antenne de France 3 ! 

"On n'était pas dans les clous sur le plan du traitement politique et par rapport à notre tonalité de service public" lançait  André Faucon, qui prétendait ne pas avoir été trop au courant – il y en d’autres qui chantent la même chanson aujourd’hui ! – et ne pas avoir vu l’intégralité les sujets avant leur diffusion (il avait été validé par d'autres membres de l'encadrement) avant de rejeter la faute hier en audioconférence locale sur celui qui était supposé devenir très prochainement son « délégué aux programmes » Laurent Mazurier !

La direction qui a tenté un nouveau pas de côté en cette fin de semaine, a eu beau informer la Rédaction, jeudi soir, que les deux derniers volets de la série, pré-visionnés cette fois, seraient bien diffusés vendredi et samedi – le 3ème des 5 numéros passant lui sans explication à la trappe –  histoire de s'assurer "entre temps d'une présentation des faits plus équilibrée", c’était trop tard et le mal était fait.

Vendredi soir, dans un communiqué du SNJ au Progrès de Lyon, la section syndicale  apportait également "son soutien" aux journalistes de la chaîne, dénonçant également les "pressions" de Laurent Wauquiez sur la rédaction sous forme de "coups de fils de mécontentement, droits de réponses, suspension de sujets".

Pas sûr qu'il y ait en définitive beaucoup de monde mercredi prochain aux vœux de Faucon sur place ! 
Et toujours aucune réaction de l’ex Orange, elle pourtant si prompte par exemple à tweeter et communiquer tous azimuts contre le gouvernement Macron  et ses économies  ....


vendredi 12 janvier 2018

Pour France Télés : 5-2=2…et André Faucon le lieutenant régional d’Ernotte à l’origine de l’« affaire Wauquiez » vous invite au château !



Pour France Télés : 5-2=2…et André Faucon le lieutenant régional d’Ernotte à l’origine de l’« affaire Wauquiez » vous invite au château ! 

« Il n'y a eu ni la moindre demande, ni la moindre intervention, ni la moindre pression» pour l'entourage du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez devenu depuis le patron du parti « Les Républicains » qui confirme tout de tout de même demandé un droit de réponse. 

«Nous ne sommes pour rien dans la décision de retrait de la série»  tentent d’expliquer les proches collaborateurs de Laurent Wauquiez qui ajoutent «Nous avons simplement demandé un droit de réponse» qui sera diffusé samedi sous la forme d'une interview de trois minutes, dans les mêmes conditions que le sujet mis en cause - dans les journaux de 12h et 19h ». 

Au fait, demander un droit de réponse pour une série de reportages télés dont seulement 2 sur 5 ont été diffusés, comment cela s’appelle-t-il sinon une demande, une intervention, une  pression 

« Accorder un droit de réponse de plusieurs minutes à un responsable politique au moment même où l’on passe à la trappe une partie des reportages qui lui étaient consacrés et qui ont été visionnés et validés par les responsables éditoriaux et autres décideurs locaux à France Télés, c’est hallucinant !... En presque 40 ans de carrière, je n’ai jamais vu un tel scandale » indique atterré un responsable éditorial qui a passé le plus clair de sa carrière à France 3.   

Il faut dire qu’arrêter  la série de 5 reportages consacrés à Laurent Wauquiez et à sa politique régionale, commandée en décembre, après que les 1er et 2ème numéros respectivement diffusés les lundi 8 et mardi 9 janvier dans les journaux de 12h et 19h sur les antennes de Lyon, Clermont-Ferrand et Grenoble, ça fait désordre ! 

De surcroît et contrairement à ce que racontent Mazurier et Faucon qui prétendent en chacun de leur côté qu’« Il n'y a aucun lien entre la participation de Laurent Wauquiez à l'émission politique dominicale de la chaîne - enregistrée jeudi - et la décision prise mercredi de suspendre la série» mais, soit dit en passant, s’emmêlent les pinceaux et se contredisent interview après interview, il y a bel et bien au total un épisode qui passe à la trappe : le 3ème qui aurait dû être diffusé mercredi et évoquait la politique de préférence régionale mise en œuvre par l'exécutif régional . 

Les 4ème et 5ème devraient l’être après un sérieux travail de « rééquilibrage » pour reprendre les propos de France Télés justifiant cette déprogrammation « des sujets, non conformes à la commande passée par la chaîne et jugés déséquilibrés» selon Laurent Mazurier ! Ben voyonsnon conformes mais visionnée et validés combien de fois faudra-t-il le redire ?! 

« Il n'y a aucun lien entre la participation de Laurent Wauquiez à l'émission politique dominicale de la chaîne - elle a été enregistrée jeudi - et la décision prise mercredi » précisait André Faucon qui soit dit en passant s’emmêle les pinceaux et se contredit interview après interview.

Déclaration qui va à l’encontre des témoignages de certains  journalistes qui l’ont dit à Reuters "La rédaction en chef nous a confirmé ce matin [mercredi donc, ndlr] lors d'une réunion que Laurent Wauquiez était intervenu deux fois par téléphone pour faire retirer le sujet" !

C’est une rédaction "écœurée" qui parle de censure et n’a visiblement pas l’intention d’en rester d’en rester là surtout après l’audio conférence de ce matin organisée entre son QG et Chamalières devant une trentaine de témoins, où André Faucon a cru bon de charger la journaliste et Laurent Mazurier  le rédacteur en chef sur qui il a semble-t-il cru devoir se défausser en indiquant que c’était de leur faute !

Faucon qui le même jour où éclatait ce scandale a trouvé le moyen d’envoyer son carton d’invitation par mail au personnel pour « faire la fête au château » à l’occasion de ses vœux 2018, le 17 janvier prochain…à commencer par la crédibilité de la télé publique!


L’ex Orange s’y rendra-t-elle ? L’histoire en le dit pas ! 

France Télés communique sur le prétendu « manque d’objectivité et de pluralisme » d’une journaliste avec 28 ans de carte de presse !



France Télés communique sur le prétendu « manque d’objectivité et de pluralisme » d’une journaliste avec 28 ans de carte de presse !  
Les journalistes de la rédaction de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes viennent de découvrir ce soir le texte balancé sur l’espace de communication interne chère à Ernotte « monespace » par André Faucon et le discrédit qu’il tente de jeter sur la journaliste qui avait pourtant reçu les félicitations de la Rédaction en chef de Clermont-Ferrand après la diffusion de deux des reportages de la série de cinq sur un premier bilan à mi-mandat de Laurent Wauquiez  président de région qui a, depuis, pris la tête du parti Les Républicains.  
Non seulement André Faucon écrit « En ma qualité de journaliste et directeur d’antenne régional de France 3, j’ai décidé de différer [ça c’est la version après que toute la presse ait relaté l’affaire !] la diffusion de la série afin de m’assurer d’une présentation des faits plus équilibrées »  - autrement dit la journaliste n’aurait aucune distance par rapport au sujet mais pire elle serait incapable de peser le pour et le contre dans la présentation qu’elle donne des faits !! -  mais qui plus est, le rédacteur en chef local Laurent Mazurier a envoyé mercredi après-midi à l’ensemble des journalistes un mail enfonçant le clou.
« L’angle retenu n’est pas conforme à la commande que je lui [l’auteure de la série, ndlr] avais passée. Elle a réalisé une série sur les “mensonges” (ou les “fausses promesses”) de Laurent Wauquiez, là où je lui avais demandé un bilan ; elle s’est focalisée sur les sujets à charge, au lieu de faire état du passif et de l’actif du président du Conseil régional », explique-t-il dans un mail adressé à une Rédaction médusée…invoquant même la « mission de service public [qui] oblige à être équilibré et à donner la parole à toutes les parties » !
Dans un article signé Lucie Delaporte, intitulé « France 3 soupçonnée d’avoir cédé au coup de pression de Laurent Wauquiez » que publiait ce 11 janvier "Médiapart", un journaliste de la rédaction de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes au sortir d’une conférence de rédaction houleuse, qui s’est tenue ce jeudi matin, confie « Nous sommes encore sous le choc ».
« C’est une première », déplore la déléguée syndicale du SNJ, pour qui il s’agit « d’un acte de censure incompréhensible » qui ajoute « Notre consœur n’a pas fait mystère de ce qu’elle préparait. Elle a régulièrement tenu informé de l’avancée de son enquête qu’elle a menée pendant plusieurs semaines ».
« On est totalement consternés », enchérit cet autre journaliste  de la rédaction, laquelle devait se réunir pour décider d’une éventuelle motion de défiance à l’encontre de la rédaction en chef.
"Médiapart" qui a visiblement reçu plusieurs témoignages qui vont tous dans le même sens, précise encore qu’« À la rédaction, cette décision a ébranlée » tout en rappelant rappelle également que « personne n’a été pris au dépourvu puisque le contenu des enquêtes avait été validé en amont et que les sujets ont toujours été visionnés avant diffusion par le rédacteur en chef ou le rédacteur en chef adjoint ».
Quant aux pressions faites pour passer à la trappe les derniers épisodes du « feuilleton Wauquiez », "Médiapart" écrit également «  Selon nos informations, la décision de passer à la trappe ces enquêtes très fouillées ne serait en réalité pas étrangère au coup de pression de Laurent Wauquiez. La région aurait en effet manifesté son courroux mercredi à la direction de la rédaction après avoir vu le deuxième sujet consacré au budget régional. Lors d’un autre appel, beaucoup plus musclé, la venue du président de région pour l’émission de dimanche aurait été mise en balance avec l’arrêt de la diffusion de ces enquêtes. « La rédaction en chef a obtempéré », se désole un journaliste de la maison… »
L’ex Orange portant si prolixe à s’en prendre via les réseaux sociaux mais plus généralement dans la Presse à Emmanuel Macron et son gouvernement, ne dit ici pas grand-chose…et pour cause: c’est elle qui a mis en place Faucon !


Il se murmure pourtant qu’avant la motion de censure, certains  des responsables de cette image désastreuse qu’ils donnent de la télé de Service public aux téléspectateurs, pourraient bien comme les derniers épisodes de la série, être eux aussi SUSPENDUS.

Le blog CGC Média vous conseille la lecture intégrale de l'excellent article de Médiapart cité dans le texte.

jeudi 11 janvier 2018

Communiqué du PS suite à l’affaire « Wauquiez/France Télés »

Communiqué du PS suite à l’affaire « Wauquiez/France Télés » qui se répand, il faut bien le dire comme une trainée de poudre.

Voici le document:


Les invraisemblables  explications de France Télés,  en la personne d'André Faucon le responsable régionales, reprises dans l'artilce de "20 minutes" : "France 3- Lyon déprogramme des reportages sur Wauquiez, la rédaction dénonce une pression politique" avec vidéos et tweets de circonstance confinent au ridicule. 

«On n’était pas dans les clous sur le plan du traitement politique» prétend André Faucon pour France Télés. Ben voyons !

L’intéressé de raconter "C’est le deuxième volet de la série, consacré au budget, qui aurait mis le feu aux poudres. Le rédacteur en chef ne l’a pas visionné avant sa diffusion. Et s’est dit surpris du résultat. « On ne s’empêche pas de faire de l’investigation mais, dans la forme et sur le fond, on essaie d’être équilibré et plutôt mesuré. Et là, ce n’était pas le cas. On n’était pas dans les clous sur le plan du traitement politique et par rapport à notre tonalité de service public".  Tu parles Charles!







Déclaration liminaire au CE Siège des élus CGC : "Non au tripatouillage"



Déclaration liminaire des élus SNPCA-CGC lue au CE Siège France Télévisions des 11 et 12 janvier 2018, à  l’attention de la direction.


C.E. Siège : "Non au tripatouillage"


Les salariés de l’établissement de Malakoff appartiennent au C.E. siège de France Télévisions et comptent bien y rester ! Du moins, est-ce la position d’une écrasante majorité de ceux qui se sont adressés à nous suite à l’information que nous avons rendue publique le 19 décembre dernier. Information qui a fait suite à une annonce faite par la direction comme par hasard, la veille des fêtes de fin d’année, dans une réunion au cours de laquelle vous avez déclaré vouloir casser le CE-Siege actuel en deux partie en traitant l'établissement de Malakoff à part.

Quel beau cadeau de Noël de la direction aux salariés du Siège ! Mais surtout : Quel cynisme surtout d’agir de la sorte au moment où les salariés concernés s’apprêtaient à partir en congés de fin d’année… Bonjour la « trêve hivernale » !

Neuf ans après la mise en œuvre de l’entreprise unique France Télévisions suite au souhait de la tutelle de constituer un pôle audiovisuel français comprenant les chaines France 2, France 3, France 4, France 5 et l’ex Réseau France Outre-mer, la direction n’aurait d’autre préoccupation à présent que de chercher à déstructurer cette entreprise telle qu’elle constituée plutôt que de se concentrer par exemple à renforcer nos offres télés, radios et numériques !

Cette casse annoncée commencerait par la sortie des salariés de Malakoff du CE-Siège visant à les positionner dans une instance à part… Pire, selon le projet remis en début de semaine par écrit aux Organisations Syndicales, une petite partie des salariés de la rue Danton resteraient malgré tout rattachés au C.E. siège quand la majorité serait, elle, mise de côté !

Pourquoi donc ? Si seulement c’était pour une raison claire…Que nenni ! Personne n’est dupe de ce tripatouillage de circonstance contre lequel nous nous battrons avec tous les arguments possibles y compris juridiques !

Les objectifs sont assez simples à entrevoir…il ne faut aps sortir de Saint Cyr pour les appréhender:

Dans un premier temps : diviser pour mieux régner ! Ce projet s’il était mené à son terme, créerait indubitablement des tensions fortes entre celles et ceux qui continueraient de bénéficier du C.E. du Siège et les autres qui se retrouveraient dans une « instance » dépourvue de tous moyens ! A qui profite le crime mesdames et messieurs de la direction ?
Quid par exemple des anciens moyens dévolus à l’ancien C.E. de Malakoff qui ont été fondus dans ceux du Siège ? Le C.E. du Siège redonnerait-il à Malakoff ses propriétés foncières par exemple ? Irréaliste, Ingérable !

Que dire également des salariés ex-siège qui travaillent désormais à Malakoff ou ceux de Malakoff qui travaillent désormais au sein de la maison MFTV ? Ce serait alors la « guerre » entre eux et avec les responsables des instances pour savoir de laquelle d’entre elles ils relèvent.

Les directions successives depuis plus de 10 ans n’ont cessé de vanter les mérites et la force d’appartenir à un groupe commun, à une entreprise commune, avec pour conséquence des va-et-vient des personnels entre les chaines ! Pourtant, maintenant vous voudriez faire machine arrière et ce alors que vous ne cessez avec la gestion RH des personnels, de mettre en avant l’entreprise unique pour les inviter à faire mobilité ? Quel antagonisme avec votre projet de réorganisation de la filière par exemple ?

La sortie des salariés de Malakoff du CE-Siège serait là UNE PREUVE ÉVIDENTE QU’IL EST IMPOSSIBLE DE VOUS FAIRE CONFIANCE ET QUE NI PAROLE, NI ENGAGEMENTS, NE SONT RESPECTÉS !

Dans un second temps…plus pernicieusement !

Derrière ce projet, c’est un véritable plan social qui se cache pour éliminer, non seulement France Ô mais à moyen terme l’ensemble du Pôle outre-mer de France Télévisions avec à la clé des économies et une réduction des effectifs et ETP du groupe : - 1600 personnes !!!

Comble du comble pour nous salariés d’une entreprise de service publique: c’est un cadeau énorme fait au secteur privé qui se développe dans nos territoires ultramarins qui, ce faisnt, pourrait ainsi récupérer une large partie de nos missions actuelles…

En sortant Malakoff du C.E.-Siège, la direction de France Télévisions s'apprêterait soi-disant à redonner "l'indépendance" au pôle outre-mer (ex-RFO) pour en réalité couper le lien qui unit ce pôle avec le reste de France Télévisions.

Au moment où le gouvernement réfléchit à un grand pôle audiovisuel français commun entre France Télévisions, Radio France, France Média Monde et l’INA, FTV s'apprêterait à se séparer des télés et radios publiques d’outremer !

Dès lors, comment imaginer une seule seconde que les dirigeants de cette structure "indépendante" (ex-RFO) auront les moyens de négocier des moyens financiers, humains, techniques, stratégiques avec l’État pour le bon déroulement des missions de service public TV, radio et numérique face à un mastodonte qui LUI sera LE GRAND SERVICE PUBLIC DE L’AUDIOVISUEL FRANÇAIS ?... et qui dira « Le service public, c’est nous ?!? »…
Ce serait alors la mort annoncée de nos antennes locales au profit du SEUL secteur privé...

Toutes celles et ceux qui se réjouissent aujourd'hui en interne à Malakoff comme outremer de ce retour tant phantasmé à « l'indépendance de pôle Outre-mer » et du retour à « l’ex-RFO » crieront demain à l'injustice et au scandale si l’État abandonne le Service Public de l'audiovisuel outre-mer !
Les salariés du pôle outre-mer sont loin d'être totalement intégrés au sein du groupe France Télévisions tant les directions successives de FTV n'ont pas encore pris la mesure de la richesse des stations d'Outre-mer et de France Ô et de leur intérêt stratégique commun dans le développement de France Télévisions à travers le monde et du maillage de notre belle planète !

Mais en dehors du groupe FTV, la CGC est formelle : point de salut pour les 1eres et France Ô !!! Au contraire, ce serait bien là signer notre arrêt de mort…

Que de mensonges - mensonges délibérés ou par omission - de la part de celles et ceux, notamment de celui qui est en charge du Pôle Outre-mer vis-à-vis des salariés !
Quel crédit porter aux propos de la direction de FTV et du pôle Outre-mer - direction et DRH - qui avaient promis juré craché qu'ils avaient bien entendus les élus des instances et qu’ils avaient revus leur copie concernant la création d’une dixième station ?
Oui, ils avaient affirmés que l’établissement de Malakoff ne sortirait pas du périmètre du CE-Siege et que la restructuration du Pôle Outre-mer n’aurait pas de conséquence sur l’avenir des 1eres au sein de FTV !

Que vaut désormais la parole de Walles KOTRA sur ce sujet comme sur d’autres ? Comment faire encore confiance à une direction après ces perpétuels revirements ?

Il convient de le redire et le marteler : Nous, élus du SNPCA-CGC affirmons que les salariés de Malakoff appartiennent au C.E. du Siège et feront tout pour y rester.
 
Non seulement pour préserver leurs intérêts propres, mais pour défendre aussi l’intérêt de l’entreprise unique : la seule voie possible pour permettre au Pôle Outre-mer aujourd’hui de survivre et d’accomplir ses missions de service public dans un monde où les fusions se généralisent et que les petits sont amenés à disparaitre – même si nous le regrettons fortement !
Ce n’est pas un souhait, c’est un constat, une évidence ! Rester au sein du navire France Télévisions est la seule voie. C’est ensemble que nous réussirons à nous maintenir dans le paysage audiovisuel français et mondial, pas séparés, écartelés…

Il n’y aucune justification à ces petits arrangements dont nous ne voulons pas au moment où il nous faut concentrer nos efforts pour affronter ensemble la concurrence et remplir nos missions au lieu de nous diviser.

C’est la position du SNPCA-CGC que nous formulons ici avec force par cette déclaration faite en ce début d’année 2018 qui commence très mal, non seulement pour les salariés du Siège et plus largement pour tous les salariés de France Télévisions.


Paris, le 11 janvier 2018