Le 2 mai 2012, chacun découvrait
sur la page du site France Télévisions, un article intitulé « France
Télévisions lance son service de vidéo à la demande : pluzzVàD »
On pouvait notamment y lire" France Télévisions franchit aujourd’hui une nouvelle étape dans le
déploiement de son offre numérique avec le lancement de son service de vidéo à
la demande : pluzzVàd. Pour
la 1ère fois, une plateforme
de VàD privilégie une offre généraliste très importante de
programmes de création à destination des français. [dont Patino revendique à présent la quasi paternité, ndlr] "
"France télévisions, bouquet de toutes les passions" ne pouvait donc pas se targuer d'expérimenter quoi que ce soit pour la première fois, en tout cas pas Pluzz.
Nous sommes effectivement début mai
2012 et selon Rémy
Pflimlin Président-Directeur général de France Télévisions & Yann Chapellon
Président-Directeur Général de France Télévisions Distribution qui
cosignent tous les deux ce papier, le lancement de PluzzVàd (service de vidéo à la
demande) serait donc une première !?
Tout ceci est faux. C’est Souloumiac (viré par Chapellon à son arrivée)
sous Carolis qui en est à l’origine. Sûrement pas Chapellon et encore moins
Patino !
Rappelez-vous
l’audition de Pflimlin, alors futur président de France Télévisions, le 8 juillet
2010 par le CSA et les propos étonnant de Michel Boyon qui se plaignait à
l’intéressé de Pluzz (la contraction de Plus
et de Buzz, dixit) « ce nouveau service de télévision de
rattrapage de France Télé dont il s’est de de ne pas avoir réussi à y accéder
en se disant consterné…particulièrement par ce nom (style anglo-saxon) qui semble
bien moche et qu’il faudra changer »…
A quoi, Pflimlin
répondait au sujet du nom choisi par
Carolis - ",On crée une marque. Où
est le problème ?". Le
problème il est bien que ni Pflimlin, ni Chapellon, ni Patino n’en sont à
l’origine.
Mais si le 8 juillet
2010, à l’audition de Pflimlin, Michel Boyon raillait le Pluzz, c’est donc
que le 2 mai 2012, il ne
s’agissait nullement de son lancement et encore moins d’une 1ère, n’en « déPluzz » au couple Pflimlin/Chapellon qui 2 ans plus
tard s'en fait le soi-disant découvreur!
Yann
Chapellon, membre du
dernier COMEX (document France Télé), nommé par Pflimlin directeur de
la diversification et du développement des recettes et président-directeur
général de FTD, ne pouvait donc presque 2 ans plus tard, parler de lancement ou
encore de première !!!!
Pflimlin et Chapellon ont
beau raconter que « Pluzz VAD, la première offre de programmes audiovisuels
payants à la suite de leur diffusion gratuite à, fonctionne remarquablement
bien à tel point que FTV lance une offre sur le Web » et que « Le véritable enjeu pour France Télévisions réside dans le
développement des offres numérique »
secteur confié à Bruno Patino avec lequel Yann Chapellon travaille depuis une
quinzaine d'années; ce n’est évidemment pas parce qu'ils le disent que
c’est vrai.
Et
puis ça, ce n’est déjà presque plus de la télé.
Les
diversifications de France télé qui englobent toutes les recettes liées aux
activités commerciales non publicitaires par exemple: l'édition de DVD, la VOD,
la production de spectacles, l'édition musicale ou celle d'applications iPhone, elles
sont aujourd’hui en pleine dégringolade contrairement à ce que voudraient faire
croire ensemble Pflimlin et Chapellon.
Quant
à «L'objectif à 2015 que précisait Yann
Chapellon, à savoir que ces diversifications représentent plus de 5% du budget
de France Télévisions, soit un peu plus de 130 millions d'euros, ce qui mettrait
le groupe en ligne avec les camarades de la ZDF, la télévision publique
allemande», il est loin bien loin d’être
atteint tout comme les objectifs publicitaires qui ne le seront jamais en 2013.
Pflimlin a viré Philippe Santini et aujourd'hui Chrisptophe Scherer sorte de numéro 2 du premier (à qui le tour dans les prochains jours ?) pour des résultats qui ont permis à France Télé de toujours équilibrer largement son budget...
Sinon pour pourquoi le chiffre d’affaires de FTD de 47,353
M€ en 2010, chutant à 43,484 M€
en 2011 pour se situer aux alentours de 35 M€ aurait-il perdu, en gros sur deux
exercice, ¼ de sa valeur ?!!
Y aurait-il à France Télé des traitements inversement proportionnels aux résultats pour certains et pas d'autres ? Curieux!
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