Allo la terre…Pflimlin gravement frappé du mal de l’espace, l’amiral Shrameck est le seul capable de sauver l'Enterprise ?
Pflimlin qui nommé en 2010 par l’Amiral Sarko, a déjà passé trois longues années dans le cosmos médiatique, a fini par craquer.
Il semble atteint d’une forme particulièrement sévère du mal de l'espace dont souffrent nombre de spationautes restés trop longtemps en impesanteur et qui est, avant tout, lié à un phénomène de désorientation majeur.
« Désorientation » voilà bien l’un des premiers symptômes. Chez Pflimlin, la pathologie semble bien profonde….il est probable qu’au regard de degré d’affection, tout retour à la réalité soit impossible.
Pflimlin croit dur comme fer avec son tandem d’improbables copilotes « Patino - Razon » que (*) :
« les téléspectateurs sont des barbares et qu’ils sont parmi nous »…
« qu’ils parlent une langue nouvelle et que nous voulons dialoguer avec eux »…
« qu’ils sont les amis des médias et qu’ils ont pour amis des médias dont les histoires se déversent en 140 caractères et se propagent à la vitesse de la lumière»…
« qu’ils utilisent la grammaire et les usages de cette langue qui s'invente au quotidien»
« qu’ils nagent au milieu d'un océan de sollicitation dans une marche déterminée vers le futur qui constitue à la fois une nécessité et un devoir devant être brandis avec détermination dans un univers de concurrence toujours plus rude et plus directe »,
etc…
(*) Pour ceux qui douteraient, il suffit de lire…tout est écrit noir sur blanc (la preuve en bas de post):
« Téléphones à la main, les yeux rivés sur un écran, écoutant d'une oreille distraite les conversations alentour, voyant le bruit du monde, sa folie, ses histoires se déverser sur en 140 caractères et se propager à la vitesse de la lumière, les médias sont leurs amis et leurs amis sont des médias. Ils nagent au milieu d'un océan de sollicitation.
Pflimlin qui nommé en 2010 par l’Amiral Sarko, a déjà passé trois longues années dans le cosmos médiatique, a fini par craquer.
Il semble atteint d’une forme particulièrement sévère du mal de l'espace dont souffrent nombre de spationautes restés trop longtemps en impesanteur et qui est, avant tout, lié à un phénomène de désorientation majeur.
« Désorientation » voilà bien l’un des premiers symptômes. Chez Pflimlin, la pathologie semble bien profonde….il est probable qu’au regard de degré d’affection, tout retour à la réalité soit impossible.
Pflimlin croit dur comme fer avec son tandem d’improbables copilotes « Patino - Razon » que (*) :
« les téléspectateurs sont des barbares et qu’ils sont parmi nous »…
« qu’ils parlent une langue nouvelle et que nous voulons dialoguer avec eux »…
« qu’ils sont les amis des médias et qu’ils ont pour amis des médias dont les histoires se déversent en 140 caractères et se propagent à la vitesse de la lumière»…
« qu’ils utilisent la grammaire et les usages de cette langue qui s'invente au quotidien»
« qu’ils nagent au milieu d'un océan de sollicitation dans une marche déterminée vers le futur qui constitue à la fois une nécessité et un devoir devant être brandis avec détermination dans un univers de concurrence toujours plus rude et plus directe »,
etc…
(*) Pour ceux qui douteraient, il suffit de lire…tout est écrit noir sur blanc (la preuve en bas de post):
« Téléphones à la main, les yeux rivés sur un écran, écoutant d'une oreille distraite les conversations alentour, voyant le bruit du monde, sa folie, ses histoires se déverser sur en 140 caractères et se propager à la vitesse de la lumière, les médias sont leurs amis et leurs amis sont des médias. Ils nagent au milieu d'un océan de sollicitation.
Les barbares sont là, ils sont peut-être déjà en nous, ils font fi
des conventions et des protocoles. Ils inventent chaque jour de nouvelles
manières de faire ou presque. Ils
parlent une langue nouvelle et nous voulons dialoguer avec eux.
La direction des nouvelles écritures et du Transmédia a cette ambition: être à l'avant-poste de ce dialogue; elle cherche à comprendre la grammaire et les usages de cette langue qui s'invente. C'est un laboratoire où se créent des formes nouvelles de récits ou de partage qui touchent tous les sujets. Peu importe le genre – fiction, documentaire, magazine, divertissement, animation, information - seule compte l'expérience.
La direction des nouvelles écritures et du Transmédia a cette ambition: être à l'avant-poste de ce dialogue; elle cherche à comprendre la grammaire et les usages de cette langue qui s'invente. C'est un laboratoire où se créent des formes nouvelles de récits ou de partage qui touchent tous les sujets. Peu importe le genre – fiction, documentaire, magazine, divertissement, animation, information - seule compte l'expérience.
Nous travaillons aux confins des différents médias pour tenter de
proposer des narrations originales, plus riches, touffues et complexes mais
aussi plus engageantes pour l'audience.
Nous vous utilisons tous les outils à notre disposition pour
essayer de nous adapter, de comprendre et, parfois, de devancer les nouveaux
usages. Nous proposons ainsi des œuvres hybrides qui mixent médias genres et
récits pour raconter notre monde.
Cette marche déterminée vers le
futur constitue à la fois une nécessité et un devoir pour l'audiovisuel de service public. Nécessité car, dans cet univers mouvant
et instable, les habitudes se prennent vite. Devoir car nos valeurs – l'exigence de la qualité, la formation
d'un esprit citoyen, la curiosité au monde – doivent être brandis avec détermination dans un univers où la concurrence est
toujours plus rude et plus directe.
Depuis la mi-2011, nous avons lancé de nombreux projets. Vous pourrez découvrir dans les pages qui suivent la diversité et l'étendue de ses explorations éditoriales. Ce ne sont bien sûr, que nos premiers balbutiements. »
Depuis la mi-2011, nous avons lancé de nombreux projets. Vous pourrez découvrir dans les pages qui suivent la diversité et l'étendue de ses explorations éditoriales. Ce ne sont bien sûr, que nos premiers balbutiements. »
Du lourd, on vous l’avait dit…Difficile de revenir d’un tel
voyage dans « la quatrième
dimension» vers laquelle Pflimlin a embarqué l'Enterprise !!!! Plus disjoncté que Star Trek…Se prendrait-il
pour Kirk ?! Pense-t-il qu’il n’a plus l’oreille de Spock et que le prénom
de l’Amiral est Olivier ?! Le vaisseau est à l’évidence en perdition…!
Extrait (dialogue original ):
McCoy : Amiral ! Ne serait-il pas plus avisé de
remettre sur l'Enterprise un
équipage ayant fait ses preuves ?
Kirk : Les
grandes ballades dans le cosmos, c'est
un jeu pour les jeunes !
Spock:
Comment est-ce qu'il faut prendre cette remarque ?
Mac Coy a raison, à ce stade, il est
effectivement plus
avisé de remettre un nouvel équipage sur l'Enterprise.
Il est grand temps de mettre un terme à ces « expérimentations
numériques » sans queue ni tête, qui n’ont rien démontré du tout
et surtout déjà coûté si cher.
« L’Amiral » Schrameck est plus que
jamais l’homme de la situation. Lui qui déclarait à la Presse il y a peu que « les lignes éditoriales des chaines du
groupe manquaient de clarté », ne peut laisser les « vaisseaux
de la flotte » s’abimer les uns après les autres.
Il doit stopper net ces délires fumeux qui ne veulent strictement rien dire et qui ne
cessent d’engloutir des millions des deniers publics…
Depuis un peu plus de 3 ans, le laboratoire « Nouvelles Ecritures » crée au sein de FTVEN (la
branche transmédia/numérique du groupe) - unité dirigée par Boris Razon,
l’acolyte de Patino, venu dans ses bagages – a déjà coûté la bagatelle de 3 à 4 millions par an avec plus
d’une dizaine de personnes embauchées pour cette sorte de « plateforme »
qui propose des web-contenus vus soi-disant par quelques milliers de
personnes, à en croire la direction (sans moyen de contrôle) – tu parles – et
dont, en réalité, tout le monde se fout.
La
production de ces « Nouvelles
écritures » qui n’en sont pas - ces « web-contenus » ne sont réellement
rien d’autre que des « web-séries » et quelques « web-docus »,
rien de bien nouveau sous le soleil en matière de réalisation ou de rythme, en
somme des contenus comme il y en a tant d’autres - aura
donc jusqu’à là, couté
près de 12 millions d’euros aux contribuables. Pour quoi ? Pour
qui ?
D’où
vient cette idée des « Nouvelles Ecritures-laboratoire » ? Ne
cherchez pas, c’est une invention du duo Patino/Razon qui explique à qui veut
l’entendre que la télévision est morte et que le numérique est l’avenir….cette
même télévision qui finance leur salaire.
La télé
n’est peut-être pas tout à fait morte comme ils le pensent mais à ce train-là,
elle risque bien de ne plus supporter très longtemps le traitement qui la tue
finalement à petit feu.
Les
duettistes Patino/Pflimlim exigent chaque année des économies de plus en
plus importantes sur les programmes du groupe - en 2013 : 7 millions d’économie ont été demandés pour les VRAIS
programmes des antennes du groupe – et ce faisant, appauvrissent les antennes et les
programmes du groupe pendant que des millions sont dépensés dans des
contenus du web regardés par une poignée de visiteurs du net… Un
problème d’allocation de ressources ? Qui s’en soucie ? Pflimlin sanctuarise !
Le cœur de métier de France Télévisions c’est
la TELEVISION… France Télévisions est un groupe audiovisuel, pas un groupe
digital d’expérimentations en tous genres.
Après
avoir gravement endommagé celui de « La Deux » avec un acces désastreux, il ne peut laisser la contagion gagner et ces apprentis
laborantins continuer leur fuite en avant. Il ne
peut laisser le trou noir qui a déjà grignoté France 2 en partie, engloutir
France 4 totalement.
Patino a par exemple décidé de faire France 4
une chaîne schizophrène avec une double ligne éditoriale, une « chaîne jeunesse
en journée » sous prétexte de « satisfaire la ministre » et en soirée une programmation dévolue aux
nouvelles écritures-laboratoires dont personne ne sait encore vraiment de quoi
il s’agit (histoire de justifier l’emploi de son ami de toujours Boris Razon
qu’il nommait directeur éditorial de France 4, le 21 octobre dernier, alors
qu’il n’avait pourtant jamais fait de télé !)
Rappelons que la feuille de route fixée par
Aurèlie Filipetti, était la suivante : « France 4 doit devenir une
chaine 100% service public qui accompagne les jeunes publics. Un espace de
sécurité pour offrir à nos jeunes concitoyens une chaine éducative de qualité
avec des programmes exigeants, non violents et pas racoleurs. »
Avec le projet Pflimlin/Patino/Razon , elle est servie! La télévision c’est un métier qui ne
s’apprend pas dans une pochette surprise. Difficile donc sans pratique de diriger
une chaine de télévision. Non content
d’avoir ce laboratoire sur le net au budget confortable, le duo
Patino/Razon s’octroie donc en sus une demi-chaine de télévision pour ses
expérimentations en soirée.
Voici d’ailleurs comment ils définissent
cette chaine en soirée dans le projet écrit à 4 mains par le duo
Patino/Razon : « France 4
devient « la chaine des nouvelles écritures avec un ton résolument libre
impertinent voire punk ....la chaine qui cultive l’irrévérence et
l’autodérision, affichant sa différence. L’antenne met en scène la
contrebande...jouant des détournements et en remettant en cause les idées
reçues, les codes établis et les stéréotypes… »
Voici également
le premier appel d’offres hallucinant voir délirant lancé par Boris Razon, l’homme à la double
casquette, directeur éditorial de la chaine et par ailleurs directeur du
transmédia du groupe :
Nom
de code : "Gogol World Bordello", ou "un cri de ralliement, celui de la nouvelle offre de la chaîne en
soirée, celui d'une génération lassée du style trop policé de la télévision, de
ses plateaux ordonnés, de son humour digeste et du spectacle scénarisé du monde".
Ce
nouveau programme, devra raconter chaque soir "avec jubilation le monde nouveau et déglingué dans lequel ils vivent".
France 4 en attend un esprit "libre,
frondeur, peu respectueux de la parole des institutions et des médiateurs".
"Pourquoi se lancer là-dedans ?"… "Parce que les médias et
la télévision ne proposent plus de programmes qui correspondent à un monde en
crise, à la fois morale et politique, et en profonde mutation après les
errements d'un modèle libéral peu respectueux des individus et de leur
environnement" écrit-il
encore pour la chaîne dans son appel d'offres un brin barré. Et d’ajouter "Nous pensons que ce n'est pas la seule voie
possible dans une société liquide (...) Ce monde foutraque est le
terrain de jeu de la nouvelle France 4". Parmi les exemples cités
par la chaîne pour donner le ton souhaité aux producteurs : "Le râteau sexuel, récit personnel et
complexé des pires expériences sexuelles, les annales de la lose".
Et de vanter le
nouveau magazine quotidien qui devrait être diffusé tous les jours sauf le
mercredi de 20h15 à 21h50 pour un budget estimé à l’année entre 3 et 4 millions
d’euros....Invraisemblable; au delà de la 4ème dimension c'est certain!
Autre « trouvaille » annoncée pour la
nouvelle grille de la chaîne, toujours concoctée par l’ineffable duo
Patino/Razon : « Anarchy » un
docu-fiction qui propose une France tombée dans la faillite totale où chaque
français doit vivre avec 40 euros par semaine… projet qui devait initialement être diffusé par France 5 mais aux vues
du sujet plus que bancal, la direction de la chaine l’avait refusé… Sûrement
face à la présentation optimiste et
prometteuse d’un monde positif pour la Jeunesse !!!
Cela
est-il vraiment en phase avec l’idée de faire de France 4 la chaine 100%
service public qui accompagne les jeunes publics de manière positive et utile ?
Est-ce
bien là, la vision d’une chaine « jeunes publics » de service public,
voulue par la Tutelle ?
Est-ce
vraiment le rôle que doit tenir France 4 qui dépense environ 30% de son budget pour
financer et alimenter sa grille en soirée ?
Le budget de France 4 est de 44 millions
d’euros, le calcul est vite fait. Plus
de 20 millions d’euros supplémentaires vont ainsi se retrouver dépensés dans
les fameuses « Nouvelles écritures-Laboratoires ».
Un quasi détournement de la redevance…Un hold-up en règle des deniers du
contribuable qui donne un total de 20+12
= 32 millions d’euros par an qui seront donc alloués à ces expérimentations.
Délirant !
Comment
une chaîne de télévision publique peut-elle sortir un tel flot de salades
incompréhensibles et bidons ??? Comment peut-elle dépenser ainsi les
deniers publics avec de tels concepts ? Le blog CGC Média pour être un
brin vulgaire avancerait bien une
explication, celle de la simple masturbation intellectuelle mais ce
serait là, uniquement, pour faire écho au râteau sexuel de
Razon !!!!!
Résultat
avec de tels propos, la nouvelle formule annoncée à grand coup de comm’ pour
janvier 2014 n’est HEUREUSEMENT pas prête, elle n’arriverait au plus tôt qu’en mars
2014 ...ou avec un peu de lucidité des instances audiovisuelles, n’arrivera
pas !!!!
Elles sauveront l'Enterprise ?
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