Les propos pro-direction de la cgt
de France Télévisons que tient le très décrié Marc Chauvelot au quotidien
«Le Parisien », sont HONTEUX et INDÉCENTS.
Mercredi
dernier, l’information s’est répandue comme une trainée de poudre dans toute la Presse. Carolis, à la tête
de France Télé de 2005 à 2010 venait d’être mis en examen pour « favoritisme »
par le juge Renaud Van Ruymbeke dans le cadre de l’instruction judiciaire
qu’il mène concernant les conditions d’attribution de multiples contrats
passés sous sa présidence, entre autres avec la société Bygmalion.
Le Monde écrivait
hier « L'information judiciaire
porte sur des contrats passés par France Télévisions avec plusieurs sociétés. A partir de 2008, le groupe présidé par
Patrick de Carolis avait notamment signé avec Bygmalion, la société fondée par
Bastien Millot or ce dernier avait
été jusqu'en 2008 directeur délégué de la stratégie à France Télévisions,
auprès de Patrick de Carolis, d'où les soupçons de favoritisme. Bastien
Millot avait pris un congé sabbatique en 2008, suivi d'un congé pour création
d'entreprise, avant de quitter
définitivement France Télévisions en 2010. »
La veille une dépêche
AFP indiquait que « Bastien Millot ex dirigeant de la société Bygmalion
et cofondateur de cette dernière avec son acolyte Guy Alves, tous deux proches
de Jean-François Copé, était lui aussi mis en examen dans ce dossier du délit
de « recel de favoritisme ». Les
choses évoluant très rapidement, ils sont à présent en examen dans ce dossier
aux côtés de l'ancien Secrétaire général du groupe Camille Pascal, lui
aussi mis en examen (Le Parisien
) que Carolis chargeait via un communiqué de son avocat Michel Beaussier "La
passation et la négociation des contrats visés par la plainte
[déposée par le syndicat
SNPCA-CGC] rentraient dans le cadre d'une délégation de
signature que Patrick de Carolis, en sa qualité de président, avait mise en
place au profit du secrétariat général » !!!
La déclaration intempestive que
Marc
Chauvelot fait au journal «Le Parisien»,
au nom de la cgt de France Télévisons sur ces mises en examen décidées
pas le juge Van Ruymbeke est à vomir : «D’ores et déjà, cela nuit de manière déplorable à l’image de l’entreprise
alors qu’on n’en a vraiment pas besoin, en plein plan social et alors que tout
le monde fait feu de tout bois contre le service public… »
Quel mépris pour le travail du juge
émérite Renaud Van Ruymbeke que la cgt et Chauvelot ramène au rang de ceux qui
feraient « feu
de tout bois contre le service public… »…quelle arrogance et quelle déconsidération de
l’enquête minutieuse et étayée du juge d’instruction qui vient de commencer par
mettre un premier « groupe » de protagoniste en examen dans une
plainte beaucoup, beaucoup plus large encore qui va bien au-delà du dossier
Bygmalion.
Quant aux millions d’euros en
question payés par le contribuable français dans de juteux contrats de conseils
et autres prestations, c’est sûrement ce que Chauvelot qui roule tant pour
Carolis que Pflimlin comme le prouve cette indigne prise de position appelle «D’ores et déjà, cela nuit de manière
déplorable à l’image de l’entreprise alors qu’on n’en a vraiment pas besoin… »
Nombreux ont été, dans leurs
commentaires comme dans leur réactions, celles été ceux qui suivent
régulièrement le blog CGC Média que Chauvelot qualifiait il y a peu encore
de « blog
poubelle » y compris et surtout de journalistes de Presse écrite qui
nous ont contactés, à trouver un « tel cirage de pompe » à
vomir !
L’un
d’entre eux issu de la Presse écrite s’est même écrié face à une telle
complicité « Mais c’est ce Chauvelot qui nuit de manière déplorable à l’image
de l’entreprise… » !!!
Combien
de fois le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont exigé la transparence et le plus
stricte respect des règles qui existent bel et bien tant au niveau
national qu’au niveau européen ?
Combien
de fois le représentant de la CFDT à France Télé, Patrice Christophe
comme celui du SNJ et, est-il besoin vu le contexte ceux du SNPCA-CGC, ont
demandé les documents en la matière à la direction qui a systématiquement
refusé de les donner, notamment au niveau de tous les contrats accordés à Bygmalion
ou Carolis qui débarqué en juillet 2010
par la porte revenait peu de temps après par la fenêtre avec une multitude de
contrats dits hors programmes mais aussi liés aux programmes - tous signés
sous la présidence
Pflimlin de 2010 à 2014, il ne faudrait pas l’oublier
- dont les montants laissent pantois.
(*)
« La somme de près de 8 millions
d’euros de contrats divers qui ne correspondrait pas, à la
réalité et dont les procédures d’appel d’offre pour l’attribution de ces
différentes missions de prestations ont été respectées….de toute façon rien
n’interdit à un ancien PDG de France Télévisions de travailler pour la maison
qu’’il a dirigée » c’est ce qu’est
allé dire Carolis le mis en examen au micro d’Europe , il y a quelques
semaines !!!!!
Pourtant, voila qu’il se défausse
aujourd’hui sur Camille Pascal et comme Millot, indique que sous certains seuils
les règles de passations de marchés publics ne s’appliqueraient pas à France
Télé (voir « Le Parisien »
d’hier en bas de l’article)
(*) A titre
d’exemple et sans que cette liste soit exhaustive :
- Un contrat de prestation "Des Racines
et des ailes » de décembre 2010 allant de nombre 2010 à mars 2011, accordé
à « Patrick de Carolis consulting et participations Conseil » pour la modique somme de 120.000€ HT
pour du « Conseil sur la forme de
l’écriture de l’émission (dont il est producteur, présentateur et conseiller artistique » le formatage, le
conducteur type, le repositionnement du présentateur (Louis Laforgue a
tellement été repositionné qu’il en a été
viré), les reportages en terme d’écriture et d'approche artistique,
l'adaptation au global média…
- Un CDD qui date de mars 2011 comme producteur artistique de
l'émission "DRDA" auprès du producteur qu’il est lui même pour 6000 €/émission
soit plus de 50.000€ HT
- Un autre contrat de prestation "Des
Racines et des ailes » de février 20102 allant de février à mai 2012 (4 mois seulement) toujours
accordé à « Patrick de Carolis consulting et participations Conseil »
pour une nouvelle somme modique
également de 54.000€ HT pour « Mission
de conseil sur tous les numéros sauf ceux dont il est producteur exécutif ou
délégué : ligne éditoriale, destinations, nouvelles thématiques, mise en forme
artistique, conseil de l'équipe, 2012 exploitation dérivée… »
- Un nouveau contrat de
prestation « Des Racines et des ailes » de septembre 20102 allant de septembre
2012 à mai 2013 encore et toujours
accordé à « Patrick de Carolis consulting et participations Conseil »
pour une somme tout aussi modique
également de 153.000€ HT pour reconduction
de la précédente mission « Mission de conseil sur tous les numéros sauf ceux
dont il est producteur exécutif ou délégué : ligne éditoriale, destinations,
nouvelles thématiques, mise en forme artistique, conseil de l'équipe, 2012 exploitation
dérivée… ».
- Un nouveau CDD qui date d’aout 2013
comme « journaliste-pigiste-présentateur de 18 numéros de "DRDA" (6 magazines et 12 plateaux) pour
11.500€ HT par émissions et en plus 7.000€ HT /émission si plateau….il suffit
de calculer 18x 11.500€ auxquels il convient d’ajouter 18x 7.000€ HT (on
imagine aisément qu’il y a eu plateau à chaque fois) ce qui donne une somme bien au-delà
des 300.000€ HT
- Aussi depuis le 1er
aout 2013, un avenant cette fois-ci aux deux précédents contrats de prestation
"Des Racines et des ailes » sans terme….. encore et toujours accordé
à « Patrick de Carolis consulting et participations Conseil » pour la somme de 90.000€ HT soit 10 émissions à 9.000€ HT …
Tout cela sans même parler
du coût exorbitant des deux émissions « le Grand tour » et « Des
Racines et des ailes » visiblement au dessus du montant moyen de côut de
grille aux horaires où elles sont diffusées.
Ce qui fait dire au représentant
du SNJ au Parisien Antoine
Chuzeville « On a le sentiment que, jusqu’au bout
et quoi qu’il arrive, il faudra fournir des contrats aux sociétés de Patrick de
Carolis ».
Chauvelot le cégétise qui déshonore son
mandat, n’aura qu’à faire le calcul et encore oser dire que c’est la plainte du
SNPCA-CGC aboutissant aux premières mises en examen prononcées par le juge Van
Rumbeke qui «nuisent de manière
déplorable à l’image de l’entreprise alors qu’on n’en a vraiment pas besoin… ».
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