Pflimlin, candidat à sa propre succession ?! Non !!! D’où ça sort ?
La nouvelle s’est répandue hier comme une trainée de poudre, en interne, à France Télé. Pflimlin que le juge Renaud Van Ruymbeke a convoqué le jeudi 3 juillet dernier et immédiatement placé sous statut de témoin assisté dans le cadre du volet France Télévisions de l’affaireBygmalion suite à la plainte au Pénal beaucoup plus vaste déposée par le SNPCA-CGC, aurait donc rencontré Olivier Schrameck le président du CSA pour l’informer qu’il serait candidat à sa propre succession.
Qui avait donc intérêt à faire
fuiter cela ?
Les dernières interventions de Fabrice Lacroix le remplaçant
d’Ajdari aux finances du groupe en forme du pseudo bilan de Pflimlin que beaucoup
qualifient aujourd’hui de fuite en avant, résonnent là comme un signe avant-coureur
probablement destiné à préparer le terrain sur l’air d’un soi-disant retour à l’équilibre
financier en 2015 alors qu’avec ses pertes cumulées fin 2014 l’entreprise sera selon le Code du commerce en situation de quasi faillite.
Rappelons que lorsque Pflimlin justement nommé à l’été 2010 à FTV par
Nicolas Sarkozy à la tête de France Télé, avait déjà laissé Presstalis en 2010 en
situation de quasi faillite.
Le
blog CGC Média qui a récemment retranscrit stricto sensu les propos qu’a Fabrice Lacroix sur France
Inter
taxant au passage d’« aberration »
la loi adoptée par le Parlement supprimant notamment la pub sur les chaînes
publiques après 20h voulue par Nicolas Sarkozy l’ex président de la République mais
également parlé d’ « étranglement »
s’agissant de l’État qui
baisserait dangereusement ses ressources, n’est pas dupe comme une grande majorité des acteurs du secteur non plus.
La soirée du mardi 26 août au palais de Tokyo avec double
buffet et double couleur (*) organisée par Pflimlin qui n’y est, du reste passé
que quelques minutes laissant le rôle de l’hôte des lieux à Patino son numéro 2
qui n’a parlé que de «sa formidable réussite numérique », en a été une
autre illustration.
Comme l’écrit Libé, "le sabir marketing du
groupe" c'est pour tenter de faire croire comme chaque année que "tout va bien alors que rien ne va" !!!!!
(*) Au fait, pourquoi double buffet et double couleur ?
Parce que selon que vous étiez membre de la direction
de France Télévisions ou salarié lambda vous deviez porter un bracelet vert ou
un bracelet bleu qui ne donnait évidemment pas accès au même buffet ….et vive l’égalité sociale et la nouvelle fête des
couleurs !!!!!!!
Ce n’est pas en martelant ici et là que si les résultats
sont mauvais c’est la faute de la « politique » d’étranglement que mènerait
l’actionnaire – tentant vainement de passer sous silence la catastrophique
gestion de l’entreprise depuis ces dernières années - que cela en ferait une vérité ; non, bien,
au contraire.
Que Pflimlin se rassure, concernant son
remplaçant ou sa remplaçante qui non seulement va avoir du pain sur la
planche mais devra dès sa nomination
faire une état des lieux exhaustif en jouant totalement la carte de la transparence
avec le CSA et les pouvoirs publics pour
redresser une entreprise au bord du gouffre, l’âge ne sera pas un handicap.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir à ce
sujet les quelques lignes du « Immédias » de ce jour dans l’Express.fr
signées Renaud Revel :
France Télévisions: l’âge du PDG en question
« Fixée à 65 ans la limite d’âge du PDG de
France Télévisions risque de constituer un problème à l’horizon de la
succession de Rémy Pflimlin, en mars prochain. Cette règle décatie à l’heure où
le seuil limite des salariés de France Télés est de…70 ans risque en effet de
brider certaines vocations et ambitions. Et d’interdire même à des candidats
âgés de 56 ans de briguer deux mandats successifs, ce qui serait une
absurdité.
Il n’est
donc pas impossible que le CSA, qui s’en soucie, demande à ce que le cahier des
charges de France Télévisions soit modifié et le curseur ainsi rehaussé de
quelques années. Ce qui a déjà été le cas chez Arte, à France Média
Monde ou encore, à TF1 et M6, où la limite d’âge du capitaine a été
portée à 68 ans.
Le CSA qui compte attirer dans ses filets quelques pointures aurait en effet intérêt à élargir l’éventail, sachant que quelques « séniors » capés réfléchissent à briguer le poste en question. Une anomalie d’autant plus criante que nombres de barons ou d’éminences du CAC 40, du monde des affaires et de la finance en France et partout dans le monde, ont largement dépassé les 65 ans »
Le CSA qui compte attirer dans ses filets quelques pointures aurait en effet intérêt à élargir l’éventail, sachant que quelques « séniors » capés réfléchissent à briguer le poste en question. Une anomalie d’autant plus criante que nombres de barons ou d’éminences du CAC 40, du monde des affaires et de la finance en France et partout dans le monde, ont largement dépassé les 65 ans »
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