Dans quelques semaines, le trio Pflimlin/Patino/Thuillier
qui va devoir enfin laisser la place, n’en
finit pas de tirer le groupe public vers le bas.
Sur fond de licenciement collectif à France Télévisions (340 postes supprimés), celui
que Nicolas Sarkozy nommait à l’été 2010, son « numérobis » chargé
des programmes et son directeur de la Rédaction aussi en charge des programmes
de France 2, ont décidé de claquer un
fric monstre en transportant au 1er étage de la tour Eiffel, la
énième émission confiée à Pierre-AntoineCapton – encore et toujours lui
– via sa boite de prod« Troisième Œil Productions », « le talk-show haut de
gamme d'Alessandra Sublet » (c’est lui comme la chaîne qui le disent).
Il faudrait peut-être
dire aux intéressés que ce n’est pas parce qu’on
loue le premier étage de la tour Eiffel en y installant 160 m2 de un décor qui se démonte
entre deux tournages, des caméras 4K et des invités qui arrivent en bateau par
la Seine... qu’il n’est pas possible
de tomber bien bas.
Ce mercredi 8 octobre, Nicolas Bedos était donc l’invité de la
deuxième édition de « Un soir à la
tour Eiffel ». L’humoriste y promouvait la sortie d’un livre, “Les serments déchirés” où il raconterait son histoire
d’amour de plusieurs mois avec une certaine… Valérie Trierweiler !
Un
gros canular de deux heures avec la complicité de la production de l’émission et
de Alessandra Sublet qui, elle, parle d’«une grosse connerie» où Nicolas Bedos a raconté
une liaison (imaginaire, donc) avec Valérie Trierweiler alors qu'elle était
encore Première Dame, que la chaîne assume
et que « le trio de programmateurs » revendique même en indiquant « Nicolas
Bedos est un humoriste, on lui donne la parole pour respecter sa liberté de ton
et de sujet, la seule condition est de prévenir les téléspectateurs, ce qui fut
fait. »
Nicolas
Bedos a également précisé « qu’ avec
le rédacteur en chef d’Un soir à la
Tour Eiffel la moindre fuite potentielle pouvant émaner de la chaîne, de
la production, du public présent, avait été traquée pendant l'enregistrement.
La séquence, nécessitant d’ailleurs de la part de de l’animatrice, plusieurs
répétitions en loge pour réussir à tenir le rôle. ». Selon lui, sa
matinée aurait été marquée par un appel du Président lui-même….Un coup de fil
d’abord tendu puis “sympathique et drôle” que l’Elysée n’a pas confirmé.
C’est probablement ça « l’impertinence et le ton décalé du
service public » que Pflimlin et ses
lieutenants mettent en avant !!!!
Il semble pourtant que le CSA n’ait pas exactement eu la même
analyse, notamment après les milliers
de commentaires sur internet.
Les Sages de l’instance ont ainsi
décidé d'“examiner” l’affaire lors d’une réunion plénière dans les jours à
venir.
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