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vendredi 6 mars 2015

Le soutien du conseiller de Patino à Delphine Ernotte d'Orange pour remplacer Pflimlin, ne fera pas oublier les méthodes de management du groupe qu'elle assume.

Dans son article EXCLUSIF "France TV : Delphine Ernotte s’entoure. Elle a eu plusieurs soutiens pour établir son projet pour France Télévisions", "La Lettre A" dans son le numéro 5921, écrit: 
 
"Une candidate est prête à se déclarer auprès du CSA pour la présidence de France Télévisions. Comme  nous l’avons annoncé, il s'agit de Delphine Ernotte, toute sa carrière chez Orange, promue directrice générale adjointe du groupe en 2011.
 
Pour mener à bien son "dossier", elle s'est assuré le soutien actif de David Kessler, ancien conseiller à la culture de François  Hollande. Depuis un an, il est lui-même en charge des contenus d'Orange ainsi que de Xavier Couture, ancien de TF1 désormais à Orange.
 
Autre lobbyiste de choix en faveur de en faveur de Delphine Ernotte: Pascal Houzelot, ex-proche collaborateur d’Étienne Mougeotte, alors  vice-président de TF1 et désormais aussi dans le groupe Orange. Il est aujourd’hui président de la chaîne Numéro 23 sur la TNT."
 
C'est quasiment tout le staff d'Orange qui pousse celle qui ne connait pas la télé pour remplacer Pflimlin. Il se murmure même que le pédégé d'Orange face à tout ce tintamarre autour de celle qu'il a pourtant nommé numéro deux, notamment le récent article signé Julie David dans "Le journal économique"  intitulé " Fuite des cerveaux chez Orange, mais que fait Stéphane Richard ? ", a décidé de taper du poing sur la table lors de réunions de crise.
 
 
1) Xavier Couture l'éphémère "conseiller" que Patino recrutait  comme le révélait le blog CGC Média mais aussi « Le Canard enchaîné », pour tenter vainement  de "re-booster"  l'émission présentée par Sophia Aram et produite par Gérard Pont de Morgane Productions: "Jusqu'ici tout va bien".
2) David Kessler, ancien conseiller à la Culture de François  Hollande qui depuis un an, a intégré Orange où il est en charge des contenus.

3) Pascal Houzelot, président de la chaîne Numéro 23 sur la TNT,  lui aussi désormais dans le groupe Orange.

il y a  de quoi énerver un tantinet !!!!!!!

Si Delphine Ernotte pur produit "maison" qui a fait sa carrière à France Télécom où  jeune analyste commençant par s’ennuyer un peu, en modélisant les coûts des commutateurs", elle basculait vers "le commercial" à la tête d’une douzaine de boutiques de téléphonie mobile, avant de faire ses classes comme patronne à la Région Centre, espère faire oublier l'"Envoyé Spécial" d'octobre 2010 qui revenait sur les méthodes de management à France Télécom, elle se trompe lourdement. 

Rien n'excusera, en effet, l'attitude de Delphine Ernotte, alors directrice exécutive d’Orange France qui prenait la parole dans le reportage avec morgue et cynisme pour affirmer  que "l’objectif de 22.000 départs à France Télécom n’avait jamais été caché."

"Des départs en silence" [avec des dizaines de suicides, bonjour le silence!!!!] que certains osent, aujourd'hui, porter à son crédit !!!

Des "départs" que le magazine de la rédaction de France 2 qualifiait de "pratiques inquiétantes instaurées au sein de l’entreprise  dans le but de faire partir en 3 ans 22.000 personnes du groupe" mais aussi de " plan caché à la plus grande partie du personnel" basé sur "la courbe du deuil"  où « toutes les méthodes étaient absolument bonnes pour faire partir le personnel et le pousser vers la sortie».

A l'instar de ce que décrivait "Rue 89" ou encore les « InRockuptibles » dans un article publié en septembre 2010 et intitulé « Humiliation, dépression, démission: l’offre triple play de France Télécom »,  qui avaient interrogé Delphine Ernotte à l'époque directrice exécutive adjointe du groupe :

“Qu’est-ce qu’un outil comme la ‘courbe de deuil’ vient faire entre les mains d’un manager ? 
– Ce qu’on voulait, c’était accompagner au maximum les employés. Mais peut-être était-ce maladroit.

Vous aviez prévu des dépressions : c’est écrit dans les documents. Vous auriez pu prévoir que certains allaient craquer, non ? 
– Non. On ne l’a pas du tout imaginé.” 
 


En interne, à France Télévisions, l'éventualité même d'une telle candidature que certains donnent déjà comme "gagnante", a fait l'effet d'une bombe.

Ce n'est pas un Didier Lombard au féminin qu'attendent les personnels d'une entreprise en faillite, NON....c'est un capitaine d'industrie qui connaisse le secteur, redresse la barre et sauve l'entreprise du naufrage.

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