Ce mardi 26 mai 2015, la Commission des affaires culturelles auditionne à l'Assemblée Nationale, salle 6238 à 17 heures,Olivier Schrameck, président du Conseil supérieur
de l'audiovisuel sur les modalités de désignation des présidents des
sociétés de l'audiovisuel public.
Schrameck peut bien expliquer devant les parlementaires ce 26 mai que tout aurait été fait "dans les règles"...pour le SNPCA-CGC qui n'a visiblement pas la même définition de de l'expression "dans les règles" que celle de l'ex directeur de cabinet de Lionel Jospin qsqui a décidé de saisir le Justice, cette dernière en décidera.
Un article publié par Satellifax ce jour en écho à Mediapart, M Le Magazine, Atlantico, L'Express, etc... .. résume, du reste, assez bien la situation. Le blog CGC Média vous propose d'en prendre connaissance:
"CSA/Delphine Emotte : le SNPCA-CGC va saisir la justice
sur la nomination à la présidence de FTV.
Le syndicat SNPCA-CGC a donné
mandat vendredi à ses avocats Me Maria Cornaz et Me Pierre-Olivier Lambert
pour saisir la justice sur le processus de nomination par le CSA de Delphine
Ernotte-Cunci à la présidence de France Télévisions, révélait ce dimanche le
site Atlanlico.
En l'état, ces derniers travaillent sur plusieurs types
d'arguments qui permettraient d'envisager une telle démarche : « Le CSA a désormais une
personnalité morale distincte de celle de l’État, la loi prévoit une
impartialité totale des membres du CSA, c'est une disposition constitutionnelle
que de respecter la loi. .. », a détaillé Jean-Jacques Cordival(
SNPCA-CGC) à Satellilax.
La plainte ne sera sans doute pas déposée
devant le Conseil d’État, instance à laquelle peuvent s'adresser les personnes
directement concernées par les décisions du CSA. « Il s'agirait plutôt d'une
plainte pour non-respect de la loi, au civil et peut-être au pénal »,
poursuit-il.
Opacité de la procédure et
favoritisme ?
Le syndicat indiquait ce lundi
dans Mediapart avoir transmis à ses conseils les enquêtes récemment
parues dans la presse (Mediapart, M Le Magazine, Atlantico, L'Express ... ) étayant
la thèse de l'opacité de la procédure ou faisant état de favoritisme envers la
candidature de Delphine Ernotte-Cunci.
Celle-ci faisaient notamment référence
au changement, décidé en cours de parcours, du mode de scrutin, qui supprimait
toute possibilité de repêchage pour les candidats non sélectionnés en shortlist
par le CSA;
de rencontres arrangées par l'intermédiaire de Sylvie Pierre-Brossolette (membre du CSA,
ndlr) entre Delphine Ernotte-Cunci et François Pinault, proche de I'Élysée;
de
menaces de suites judiciaires de la part du président du CSA si les conseillers
faisaient fuiter des informations sur les conditions de la nomination ...
Atlantico
relatait également une réponse de Delphine Ernotte Cunci, qui aurait été
prononcée lors de sa première audition devant les sages, et évoquait clairement
une rencontre avec Marc Chauvelot (SNRT-CGT). Ce dernier l'aurait alors assurée
du soutien de son syndicat dans la gestion des relations sociales. Marc
Chauvelot n'a pu être joint ce lundi par Satellifax.
Olivier Schrameck auditionné ce
mardi. Autant de sujets sur lesquels les députés de la commission des Affaires
culturelles et de l’Éducation de l'Assemblée nationale ne manqueront pas
d'interroger Olivier Schrameck, président du CSA, auditionné ce mardi à 17
heures sur les modalités de désignation des présidents des sociétés de
l'audiovisuel public (nos informations du 21 mai).
«On fait une audition parce
qu'il n'y a pas, de mon point de vue et avant l'audition d'Olivier Schrameck,
d'éléments constitutifs d'une commission d'enquête parlementaire. C'est-à-dire une irrégularité
ou une illégalité caractérisée traduisant un dysfonctionnement majeur», a
déclaré à l'AFP Patrick Bloche, président de la commission.
Rappelons par ailleurs que
plusieurs parlementaires ont dénoncé l'opacité de la procédure de nomination de
Delphine Ernotte Cunci. Parmi ceux-ci figure notamment Christian Jacob,
président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui a demandé qu'une
commission d'enquête parlementaire s'y intéresse (nos informations du 20 mai).
Pour sa part, le président du
CSA a toujours défendu le fait que la procédure de nomination s'était déroulée
« conformément à la loi et aux principes de notre République ». Interrogé sur
France Inter au lendemain de la décision du Conseil, il indiquait n'avoir «
aucune crainte» sur d'éventuels
recours contre celle-ci (nos informations du 27 avril).
Celle-ci faisaient notamment référence au changement, décidé en cours de parcours, du mode de scrutin, qui supprimait toute possibilité de repêchage pour les candidats non sélectionnés en shortlist par le CSA;
de rencontres arrangées par l'intermédiaire de Sylvie Pierre-Brossolette (membre du CSA, ndlr) entre Delphine Ernotte-Cunci et François Pinault, proche de I'Élysée;
de menaces de suites judiciaires de la part du président du CSA si les conseillers faisaient fuiter des informations sur les conditions de la nomination ...
Atlantico relatait également une réponse de Delphine Ernotte Cunci, qui aurait été prononcée lors de sa première audition devant les sages, et évoquait clairement une rencontre avec Marc Chauvelot (SNRT-CGT). Ce dernier l'aurait alors assurée du soutien de son syndicat dans la gestion des relations sociales. Marc Chauvelot n'a pu être joint ce lundi par Satellifax.
«On fait une audition parce qu'il n'y a pas, de mon point de vue et avant l'audition d'Olivier Schrameck, d'éléments constitutifs d'une commission d'enquête parlementaire. C'est-à-dire une irrégularité ou une illégalité caractérisée traduisant un dysfonctionnement majeur», a déclaré à l'AFP Patrick Bloche, président de la commission.
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