Deux voies de recours
judiciaire pour le SNPCA-CGC qui comme
Didier Quillot saisit la Justice.
Tout d’abord devant le Conseil d'État avec un « Recours en annulation contre
la décision du CSA n°2015-159 du 23 avril 2015 portant nomination à la
présidence de France Télévisions ».
Et concomitamment, « une plainte pénale » avec plusieurs chefs d’incrimination
dont l’un d’entre eux, pourrait bien être dans la même logique que celle
de Didier Quillot à la lecture des propos qu’il tenait en fin de semaine
sur le dépôt de sa plainte pour laquelle il a demandé à Pierre-Olivier
Sur le bâtonnier de Paris d’assurer sa défense (*)
"Je veux
que la justice rétablisse la vérité et la clarté à propos de ce processus", déclare Didier Quillot, ancien patron de Lagardère
Active et d'Orange France, écarté dès la première phase du processus de
sélection par les sages du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).
"Si
l'Assemblée nationale avait pu ouvrir une enquête parlementaire comme cela
avait été demandé, je n'aurais jamais déposé plainte", affirme-t-il.
Sa plainte pour "abus de pouvoir", qui était "en cours d'analyse" mercredi au
parquet de Paris, a été déposée en début de semaine.
"Si l'enquête conclut qu'il n'y a aucune
irrégularité, cela rétablira la légitimité de Delphine Ernotte. En revanche, je pense que l'on n'échappera
pas à l'avenir à une modification de ce processus de nomination manifestement
opaque", juge Didier
Quillot.
Accusés de partialité,
les huit sages du CSA ont réfuté collectivement jeudi les critiques dont ils
sont la cible au sujet de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France
Télévisions, affirmant avoir voté "sans
aucune pression, qu'elle soit politique, économique ou personnelle".
Les sages se sont par
ailleurs déclarés "ouverts" à une modification des
futures procédures de nominations (¤), proposant notamment de publier le
nom de tous les candidats ou seulement de ceux que le CSA choisirait
d'auditionner, ou encore d'ouvrir les auditions des candidats au public.
(¤) Pathétique. Olivier Schrameck
après avoir modifié les règles pour la procédure à France Télé, se dit "ouvert" à
présent à leur modification…Ben voyons !
Primo, en agissant de la
sorte, Olivier Schrameck aurait voulu torpillait par exemple une candidature très
sérieuse, celle de Marie Christine Saragosse, qu’il ne s’y serait pas
pris autrement !?
Secundo, plusieurs membres du CSA ont été surpris
quand, le 1er avril encore, Olivier
Schrameck a annoncé de nouvelles les modalités de vote rompant avec la formule qui avait été
retenue lors de l’élection par le CSA de Mathieu Gallet, où il fallait
impérativement au moins cinq voix pour
qu’un candidat soit retenu pour être auditionné sans possibilité de
rattrapage !!!!!
De sorte que comme la Presse
l’a unanimement révélé, que « les deux nouveaux entrants souhaités par Olivier Schrameck, Nathalie
Sonnac et Nicolas Curien avec Sylvie Pierre-Brossollette, ancienne journaliste
au Point faisant cause commune avec un « pack »
de 4 voix, il ne pouvait jamais y avoir 5 voix (sur 8) sans leur consentement !!!!
La Justice permettra donc de
savoir pourquoi comme l’indique Médiapart,
lors de la séance plénière du CSA du 1er avril 2015, Olivier
Schrameck fait une déclaration liminaire où il invite les membres du CSA à
veiller à ne pas déstabiliser d’autres entreprises du même secteur, et évoque
en particulier la situation de Marie-Christine Saragosse, la patronne de
l'audiovisuel extérieur de la France. »
Proche de la nouvelle
déclaration qu’il fera le 23 avril en fin d’après-midi avant un 4ème
« tour » sur l’air de : l’instance
menacée, sa remise en cause, son risque
d’explosion, la raison d’État, etc…. !
Et de rappeler alors le plus
invraisemblablement qui soit, « dans quel contexte difficile le CSA
va faire son choix, marqué notamment par la crise sociale très grave qui
paralyse au même moment un autre pan du service public, celui de Radio France »…Crise
dont il oublie de dire qu’elle est le fait de Mathieu Gallet l’homme conseillé et porté par Denis Pingaud comme
Delphine Ernotte choisi à peine un an plus tôt par l’instance !
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