ll faut quand même oser...Après Ernotte qui se fendait le 15 juillet d'un communiqué
d'excuses concernant la déplorable couverture du tragique attentat niçois de la
veille, c'est Field qui donne des leçons de journalisme à une Rédaction
qui l'a pourtant défié à 65% voila quelques semaines.
"S’il
y a bien un cadre déontologique" indique celui dont "Le Canard enchainé"
vient de révéler le récent ménage à 5.000€ pour 2 heures - déontologiquement interdit donc dans un
cadre déontologique ! - il invite les
journalistes à se remettre en question à travers 2 échéances:
-
La première, fin août/début septembre pour un retour d’expérience avec
toutes les équipes mobilisées dans la nuit du 14 juillet afin d'échanger nos
analyses, pointer nos déficiences, ne pas renouveler nos erreurs et
optimiser nos process.
- La seconde pour laquelle il dit revenir vers les intéressés dans la deuxième quinzaine d’août afin de leur donner plus d’éléments en la matière sur l’organisation d’une rencontre ouverte à d’autres responsables de media et des réseaux sociaux pour approfondir l’ensemble des questions que soulève le traitement de ce type d’événements.
- La seconde pour laquelle il dit revenir vers les intéressés dans la deuxième quinzaine d’août afin de leur donner plus d’éléments en la matière sur l’organisation d’une rencontre ouverte à d’autres responsables de media et des réseaux sociaux pour approfondir l’ensemble des questions que soulève le traitement de ce type d’événements.
Hallucinant: "pointer
nos déficiences,
ne pas renouveler nos erreurs, optimiser nos process, échanger nos
analyses...afin d'éviter d'être soumis à des injonctions paradoxales et
contradictoires, face aux polémiques parfois instrumentalisées..."
Et le verbiage ne va pas s'arrêter là...Le déontologue en chef poursuit "Oui, il y a eu une erreur de
jugement et un manque de discernement. Une fois prise la décision de
breaker, que mettons-nous à l’antenne ? La question éthique de ce que nous
décidons ou nous interdisons de montrer se pose à chaque minute. Ni
voyeurisme, ni complaisance morbide, mais pas non plus d’auto-censure ou
d’euphémisation (*)
de l’horreur."
Pour autant Field s'il dit "Assumer
pleinement et personnellement la responsabilité de cette erreur", n'en tirera aucune conséquence
personnelle; pourtant il était en régie et les images qu'il évoque il les a
vues et les a laissé diffuser !
Et puis quoi encore, il le dit...il l'écrit même "Nous nous en sommes excusés dès le
matin du 15 juillet"...Enfin quoi?!
Quant aux nombreux internautes, à ces anonymes qui ont réagi spontanément, à ces journalistes qui se sont dit écœurés devant une telle couverture de l'horrible attentat...qu'ils se méfient de ne pas être porteurs de ces "polémiques, parfois instrumentalisées".
Lamentable, consternant mais plus encore totalement déplacé...Cet écrit est
probablement la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Une chose est sure à présent, la
confiance en Michel Field est définitivement rompue comme elle l'est pour celle
qui l'a nommé à la tête de l'Info dans les conditions que chacun connait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire