A peine la Justice avait-elle interdit à France Télé, le 13 septembre dernier, de façon exécutoire (c'est-à-dire sans délai pour l’application du jugement) de continuer à recourir sur "franceinfo :" à des métiers dits à compétences complémentaires, ne respectant pas l'accord collectif d'entreprise comme "monteur-journaliste" ou "journaliste-monteur" que la direction allait s'asseoir sur cette décision en se faisant justice soi-même avec la publication, le jour même, de son pacte avec le tandem cgt-fo de nouveaux postes de "journalistes-monteurs". ( * fiches ci-après).
La direction a, du reste, indiqué en fin de semaine dernière qu'elle faisait appel de cette décision qu'elle considère comme inapplicable...les syndicats qui avaient déposé plainte, le SNJ et la CFDT qui attendent de pied cette nouvelle provocation, n'ont pas exclu de leur côté, de saisir à nouveau le tribunaux compétents pour non application du jugement et procédure au fond concernant ces pseudo-expérimentations!
Après les "monteurs/journalistes", les "journalistes/monteurs" à quand les "assistantes/ techniciennes de surface" ou encore les "sous-titreurs/accessoiristes", etc.... ?
Le SNJ avait dans un tract intitulée "Franceinfo :La partie de poker menteur est terminée !", diffusé vendredi 23 septembre, avait très rapidement réagi et démonté point par point les bobards que le tandem pro-direction tente toujours de faire avaler à des salariés de plus en plus remontés.
La direction a, du reste, indiqué en fin de semaine dernière qu'elle faisait appel de cette décision qu'elle considère comme inapplicable...les syndicats qui avaient déposé plainte, le SNJ et la CFDT qui attendent de pied cette nouvelle provocation, n'ont pas exclu de leur côté, de saisir à nouveau le tribunaux compétents pour non application du jugement et procédure au fond concernant ces pseudo-expérimentations!
Après les "monteurs/journalistes", les "journalistes/monteurs" à quand les "assistantes/ techniciennes de surface" ou encore les "sous-titreurs/accessoiristes", etc.... ?
Le SNJ avait dans un tract intitulée "Franceinfo :La partie de poker menteur est terminée !", diffusé vendredi 23 septembre, avait très rapidement réagi et démonté point par point les bobards que le tandem pro-direction tente toujours de faire avaler à des salariés de plus en plus remontés.
Aujourd'hui et alors même que la fronde gronde au niveau des adhérents de l'indéfectible duo de signataires avec la direction, c'est au tour de la CFDT de dénoncer "La trahison au grand jour".
Quand on côtoie
les arcanes du monde syndical et des directions, ce n’est pas tous les jours
qu'on a l'occasion d'en montrer la réalité à tous ceux qui n'en sont pas des
habitués... Mais l'accord sur le mélange des genres dans les métiers, signé par
la CGT et FO au secours de la Direction, de la Présidence en particulier,
équivaut à une publication de bans dans le journal officiel.
Le diable se cache
dans les détails du quotidien syndical et déballe rarement son linge sale au
grand jour. Ici, sous la pression d'une décision de justice initiée par la CFDT
et le SNJ, les alliés de la direction ont dû voler à son secours en urgence. À
quel prix ? L'avenir nous le dira...
Comme nous
l'avons affirmé de nombreuse fois, il n'a jamais été question de "tuer
FranceInfo" version TV.
Cependant, nous avons assez clairement affirmé que ce projet, monté dans l'urgence, n'a pas le financement de ses ambitions.
Ainsi, l'ensemble du groupe (grilles de programmes, info, technique, services généraux et administratifs) doit se serrer la ceinture pour financer ce que la CGT, toujours fidèle à son double langage, dénonçait, lors d'une audition face à des sénateurs de droite, comme "la commande du Président".
Le respect des métiers, qui aurait coûté (en chargeant la barque selon la direction) 3 millions d'euros annuels, et le temps de négocier, en paix et en sécurité, des évolutions de compétences complémentaires, encadrées avec la formation ad hoc... visiblement c'était trop !
Cependant, nous avons assez clairement affirmé que ce projet, monté dans l'urgence, n'a pas le financement de ses ambitions.
Ainsi, l'ensemble du groupe (grilles de programmes, info, technique, services généraux et administratifs) doit se serrer la ceinture pour financer ce que la CGT, toujours fidèle à son double langage, dénonçait, lors d'une audition face à des sénateurs de droite, comme "la commande du Président".
Le respect des métiers, qui aurait coûté (en chargeant la barque selon la direction) 3 millions d'euros annuels, et le temps de négocier, en paix et en sécurité, des évolutions de compétences complémentaires, encadrées avec la formation ad hoc... visiblement c'était trop !
Au lieu de cela
on demande aux partenaires sociaux et aux toutes fraîches conventions
collectives des contorsions qui donneraient des tours de reins à un fakir. Faut-il
accepter sans barguigner et sans négociation, de revenir sur la définition de
métiers tels que journaliste et monteur, alors-même que nous sortons de 4
longues années de négociations pour redéfinir ces conventions ? Il est
vrai que les directions, depuis maintenant 15 ans, ne nous trouvent pas très
souples mais à quoi servent des syndicats s'ils ne défendent pas les
conventions collectives des salariés, c'est à dire leur seule vraie assurance
du quotidien au travail et leur seule possibilité de recours en cas de conflit
?
Laisser sans
rien faire se mélanger des métiers complémentaires mais différents comme
monteurs et journalistes pour en faire des "deskeurs", un métier
fourre-tout qui n'existe pas, nous entraîne vers quoi ? Peut-être demander à un
chef éclairagiste ou de plateau de passer en régie pour la réalisation quand il
a fini de caler sa lumière? A un mixeur de diffuser les sujets ? A une scripte
de donner les ordres pendant l'interview d'un invité ? A un présentateur de
commuter les caméras, à un JRI de venir caler la lumière du plateau quand le
chef éclairo est parti faire la réal, à une maquilleuse de monter un sujet ?
Etc...
Ce grand tout
avance de manière rampante dans d'autres chaines, mais il faut rappeler que
beaucoup des salariés de ces chaines, veulent intégrer notre groupe pour
découvrir ce qu'est la vie normale avec un travail normal, c'est à dire avec
des contraintes mais aussi des garanties et des protections."
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