Dans un tract (intégralité du texte en fin de post) qui n'a guère besoin du fameux "décryptage" cher à celle que "Schrameck and co" parachutaient à l'été 2015 à France Télé", le SNJ dénonce la casse des métiers orchestrée par l'ex Orange qui "n’aura pas même attendu un mois pour violer son engagement" et "la contamination régionale qui se propage".
"Compétences
complémentaires réseau France 3
Casse des métiers : la contamination.
Un
mois. La direction n’aura pas même attendu un mois pour violer son engagement
de cantonner au périmètre de Franceinfo les compétences complémentaires
atypiques qu’elle met en œuvre dans la nouvelle chaîne, avec l’accord de la CGT
et de FO Après Franceinfo, c’est sur l’ensemble du réseau régional France 3 que
la direction veut maintenant propager une compétence complémentaire éditoriale
ouverte aux documentalistes, chefs monteurs, scriptes et assistants d’émission.
Cette
direction, qui a toujours affirmé “le journalisme n’est pas une compétence complémentaire”,
et le déclarait encore il y a quelques mois, veut désormais employer des “journalistes”
à temps partiel, sans carte de presse ni statut professionnel.
Des
“journalistes” qui ne pourraient pas se prévaloir du statut spécifique et de la
déontologie de la profession, dont les sources ne seraient pas protégées, dont
les droits d’auteurs ne seraient pas reconnus, dont l’éligibilité à une
protection juridique en cas de plainte pour diffamation ne serait pas
assurée...
Si
France Télévisions a besoin de renforcer son potentiel éditorial, pourquoi la
direction ne propose-t-elle pas des CDI aux nombreux journalistes qu’elle
emploie en CDD ou à la pige depuis des années ? S’il s’agit de répondre à des
souhaits légitimes de reconversion de techniciens ou de personnels
administratifs, pourquoi la direction ne propose-t-elle pas à ces salariés une
véritable formation de journaliste qualifiante et reconnue ?
En
insérant cette « compétence complémentaire éditoriale » dans un texte consacré
aux compétences complémentaires des PTA, la
direction fait acte de démagogie, de clientélisme et de provocation.
En
prévoyant que ces salariés assurent en outre “la promotion des programmes et
des activité de l’entreprise”, la direction porte atteinte à la crédibilité de
toutes les rédactions de France Télévisions.
Le SNJ ne laissera
pas commettre ce mauvais coup contre nos rédactions et au-delà contre ’ensemble
de la profession."
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