Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

mardi 31 janvier 2017

Ernotte à nouveau sous les cocotiers aux frais de la République et des contribuables…la crise n’est pas de mise à France Télévisions.


Ernotte à nouveau sous les cocotiers aux frais de la République et des contribuablesla crise n’est pas de mise à France Télévisions.

Les salariés de France Télé sont priés de se serrer la ceinture, les contribuables sont priés directement (redevance télé) ou indirectement (taxes diverses dont la taxe Télécom) de « cracher au bassinet », les politiques sont priés d’augmenter toujours plus les subsides d’État pour une télé publique dont les audiences sont en chute libre…mais l’ex Orange Ernotte s’en va sous les cocotiers aux frais de tout ce petit monde. 

Alors  comme l’indique, entre autres « La Croix » selon le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre : « Près de 4 millions de personnes sont mal logées et 14,6 millions sont touchées par la crise du logement », l’ex Orange part une semaine à Tahiti pour le FIFO [ne pas confondre avec PIPO...] ! La crise c’est pour une grande partie des français mais pas pour l’ex Orange parachutée sans aucune connaissance du secteur par « Schrameck and co » à France Télé avec l'aval (qui pourrait en douter) de François Hollande et qui  se trouve aujourd'hui visée par une action en cours auprès du Tribunal Correctionnel de Paris pour prise illégale d’intérêt  (audience du 1er mars 2017) et qui part sous les tropiques en plein hiver, se réchauffer.

Pour l’anecdote, Nilou Soyeux le dircom d’Ernotte est déjà là-bas pour préparer l’arrivée de cette dernière !Il n’y a pas grand-chose à ajouter, sauf que ce fameux FIFO dont personne n’a vraiment entendu  parler – à part les participants conviés au Siège de France Télé pour une présentation – compte dans les membres de son jury Michel Kops le prédécesseur de Walles Kotra est aussi le président de l’association du FIFO à Papeete dont la fille était l’organisatrice (* voir fin de post)…. Ça tombe bien !!!!

Pour plus de détails, le blog CGC Média propose à ses lecteurs de découvrir l’article du site « adapfrance.blogspot.fr » intitulé « Le FIFO, Quès Aco ? » qui sous « la toge de Sostène qui se les gèle en Grèce » rêve lui aussi d’un peu de soleil !

Extrait:
 


BRRRR je me gèle dans ma toge…Ici sur les montagnes du Péloponnèse, il fait presque aussi froid que sur les berges de Seine !
Je ferais bien comme à France Télévisions : je créerais bien un festival International du film documentaire de l’Océanie que je baptiserais FIFO et que je l’installerai à…non pas à Saint-Pierre-et-Miquelon - pas fou ! - mais à Tahiti ! Pardi !
Et tiens, je l’organiserais du 4 au 12 février, quand j’en ai marre du froid en métropole…
C’est une blague ?
Bien non ! Delphine Ernotte a effectivement programmé sur son agenda, cette visite touristico-culturelle à Tahiti !
Ce n’est pas une blague non plus : 
Une chaîne de télévision publique : Outremers Premières ( France Ô) se transforme en organisation de séjour au frais de la République. 
Depuis une semaine, la directrice de la communication de France Ô est sur place pour préparer la visite [de l’ex Orange, ndlr] Le directeur délégué chargé des Outremers à France Télévisions y va aussi. 
Cela tombe bien: Walles Kotra est aussi le président de l’association du FIFO à Papeete. Festival qu’il délocalise partiellement à grands frais dans un village de Nouvelle-Calédonie chaque année. Walles est calédonien…Heureusement qu’il n’est pas autrichien !
Le FIFO est produit par Polynésie Première ! [donc payé par le contribuable, ndlr]
Le nouveau directeur régional Gérald Pruffer pourra endosser un frac à rayures pour faire le majordome de cette équipée…
Il faudra qu’il mette la main à la poche de sa station;  pas de souci on reste en famille : l’organisatrice en chef du FIFO, jusqu'à l'année dernière, n’était autre que la fille de l’ancien directeur général des outremers de France Télévisions Michel Kops (*), le prédécesseur de Walles Kotra, qui appartient également au Jury 2017
Le même qui, avant de partir à la retraite, a signé un contrat triennal de financement du FIFO… avec sa coordinatrice de fille ! La vie est bien faite quand même…
Bon, comptons les moutons: l’ex Orange et son aréopage, un conseiller et une chargée de mission, un directeur général délégué, un conseiller, une directrice de la communication et peut-être pas que !!!! Tout ce monde en frais de mission pour les uns, en frais de représentation pour les autres, dans les hôtels huppés de Tahiti et le billet d’avion en cette saison et en Business (bien sûr) [aller-retour pour une personne sur Air France au mois de février : 8000 euros] multiplié par le nombre de moutons et on râle.. 
C’est vrai quoi !! Pourquoi faire des économies comme les gueux de France Télévisions ? 
On peut s’amuser quand on est au 8ème étage de l’Olympe !  Tout cela, ce sont des broutilles…le vrai souci, c’est la justification de ce barnum !

142 films sont inscrits cette année au FIFO qui ne sont pas tous des films – souvent des bouts de pellicules animés;  eh oui pas d’illusion : Des reportages intimes, des documentaires auto-proclamés – dont 28 viennent de Nouvelle-Zélande et 27 d’Australie plus ceux d’une myriade d’îles et d’ilots qui composent l’Océanie.
Tahiti est un gros contributeur avec 22 films ! Hollywood n’en a aucun. Pourtant ils produisent un peu moins, les américains : un seul dessin animé polynésien cette année : « Vaina , la Légende du bout du monde… » Brune, petite, dans l’eau bleue des lagons polynésiens : un reportage sur Delphine Ernotte ?
Cette Océanie qui est peuplée de locuteurs en langue vernaculaire : le polynésien ou les langues mélanésiennes mais c’est l’anglais qui domine : Australie, Nouvelle - Zélande, Fidji, Tonga, Samoa etc…La culture anglo-saxonne est la plus importante du Pacifique avec près de trente millions de locuteurs. Le Français, lui, est parlé par la Polynésie française, la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna : 550 000 personnes à la louche !
Donc le FIFO va rayonner sur une portion infime de l’Océanie. Aucun média ne le relaie en Australie ou en Nouvelle-Zélande.
En France métropolitaine et en Europe, on ne peut pas dire NON PLUS qu’il brille comme un soleil d’hiver pour ce FIFO est également financé par le gouvernement local du Territoire de la Polynésie française dont les caisses sont aussi vides que celle de la Grèce après le passage du FMI !  
Quelle est alors la justification de l’organisation d’un festival qui n’a aucun impact, aucune retombée, à part des pince-fesses tropicaux ? Justement, offrir aux initiés de France Télévisions une manière de fuir l’hiver en utilisant la redevance des téléspectateurs français ! 
Redevance qui  n’est pas assez élevée …comme le rabâchent certains depuis des années, notamment les indéfectibles alliés cgt/fo de l’ex Orange qui trouvent bien tout ce qu’elle fait, ndlr !
(*) Une nouvelle coordinatrice pour le FIFO 2017 

 L’Association du Festival international du film documentaire océanien annonce dans un communiqué que sa coordinatrice Marie Kops ne sera plus en mesure d’assurer la coordination de l’événement.
Comme annoncé vendredi en primeur par nos confrères de Tahiti-Pacifique, la nouvelle organisatrice sera désormais Mareva Leu. Présidente de l’association Matareva et rédactrice en chef de la revue Heiva i Tahiti, Mareva Leu est impliquée depuis plusieurs années dans le milieu culturel polynésien et océanien. Elle mettra désormais ses compétences et son énergie au service du FIFO pour que cette belle aventure se poursuive tout en œuvrant pour la valorisation des cultures océaniennes et pour le développement de l’expression et de la production audiovisuelle locale.
Le FIFO poursuit actuellement son chemin dans les îles, comme pour la préparation du prochain Festival. Alors même que nos équipes sillonnent les îles polynésiennes pour porter les images du FIFO aux populations de nos îles, l’Association du FIFO lance les inscriptions pour l’édition 2017 – la 14 ème déjà !
Pour les documentaires: Les inscriptions sont ouvertes à partir du jeudi 14 avril et se clôtureront le lundi 3 octobre à midi. Les documentaires doivent avoir été produits à partir du 1er janvier 2014 ; la durée du film doit être comprise entre 15 et 90 minutes, pour la catégorie «en compétition». Les documentaires doivent traiter de l’Océanie et du Pacifique insulaire dans tous ses états:  social, économique, ethnologique, animalier…
Les documentaires en compétition concourent pour quatre prix du jury : le grand prix du jury FIFO-France Télévisions et trois prix spéciaux. Les documentaires en et hors compétition concourent pour le prix du Public. Pour les courts-métrages : les réalisateurs  sont également invités à inscrire leurs oeuvres. Les films de fiction peuvent durer jusqu’à 30 mn, toutes les thématiques sont bienvenues à condition que le réalisateur soit océanien. Comme pour les documentaires, les inscriptions se clôtureront le lundi 3 octobre à midi. Les courts métrages sélectionnés concourent pour le prix du meilleur court océanien, décerné par le public, à l’occasion de la Nuit du Court Océanien.
Pour les inscriptions en ligne et pour plus de précisions, rendez-vous sur le site internet du FIFO www.fifo-tahiti.com.
Festival : 14ème FIFO Tahiti – du 4 au 12 février 2017
Inscriptions des documentaires et courts-métrages jusqu’au 3 octobre 2016 à midi (heure de Papeete)
Renseignements au 87 70 70 16"

Aucun commentaire: