La santé des
salariés a bien un prix pour l’ex Orange qui réduit leur couverture !
Alors que le groupe Audiens s’apprête à réduire nettement ses effectifs dans les
prochains mois avec la mise en place d’un plan
de sauvegarde de l'emploi (PSE) suite aux départs programmés de deux de ses
adhérents, la grogne des salariés de
France Télé vis-à-vis du nouveau contrat de mutuelle dépendant dudit groupe et signé par Ernotte :
« Jade Santé », ne cesse de s’amplifier (*)
L’organisme paritaire dédié aux professionnels de la
Culture, de la Communication et des Média que dirige Patrick Bézier depuis sa
création en 2003, l’a annoncé lors du
dernier Comité d'entreprise réuni en séance extraordinaire après que deux
de ses membres adhérents: La Mutuelle
Audiens (LMA) et la Mutuelle des
réalisations sanitaires et sociales de la communication (MRSSC), aient
toutes deux fait part de leur volonté de quitter le groupe Audiens en juin 2016 « en
raison de divergences stratégiques » pour rejoindre « le Groupe
Harmonie mutuelles ».
Au moment même où nombre de
salariés de France Télévisions se plaignent justement du nouveau contrat de
mutuelle « Jade Santé » signé par Ernotte, ils sont nombreux à
imaginer à présent un lien de cause à effet.
Dans les faits, la prise en
charge qui est globalement moins importante qu’avec l’ancien contrat
« Pastel », fait
de surcroît référence aux nouvelles
règles dites de « contrats
responsables » prévues par la loi de financement de la Sécurité Sociale.
Autrement dit pour bénéficier de remboursements «convenables», les salariés devront faire appel à des médecins ayant justement signés un contrat d’accès aux soins (CAS). Sinon,
le différentiel entre le taux de remboursement avec CAS et sans CAS – somme
toute très important – reste à la charge
du patient.
Le nombre de médecins ayant signé un CAS est aujourd’hui très réduit sinon
confidentiel ! Par exemple pour un problème à l’œil (sans jeu de mots), Il est très difficile voire impossible de
trouver à Paris par exemple, un médecin qui a signé un contrat d’accès aux
soins (pour info, 9 ophtalmos à Paris).
La direction indique que « Lorsque le médecin a signé ce
contrat avec la Sécurité Sociale, le taux de prise en charge prévu précédemment
dans Pastel, est maintenu » elle est contrainte de reconnaitre « La réalité, à savoir que malheureusement peu de
médecins en France ont signé ce CAS. »
(*) Les salariés ne pouvant renoncer à cette couverture obligatoire, ils sont
nombreux à se retrouver gros Jean comme devant.
Rien n’obligeait pourtant formellement la direction à
opter pour cette réduction induite des garanties
« frais de santé » sous prétexte « des évolutions très contraignantes
de la réglementation ».
La direction qui explique un brin provocatrice
que plusieurs
postes de soins ont été amélioré de façon non négligeable… « notamment le dentaire ou encore les prothèses et
implants atteignant désormais un niveau de 500% au lieu de 390% précédemment,
voire encore tout ce qui est panier « de soins médecine douce »
ouvert à des spécialités : acuponcture,
chiropraxie et étiopathie alors qu’il se limitait jusqu’à là aux seuls
ostéopathes…Il y a aussi la prise en charge, à hauteur de 25 €, de séances de psychologie et psychothérapie limitées à
5 séances par an et par bénéficiaire…
Enfin pour les prothèse auditives, c’est mieux là
aussi mais pas plus de 2 oreilles !!!! »
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