L’idée d’une plainte pour harcèlement moral généralisé contre
l’actuelle équipe (celle pour l'heure encore en place à France
Télés) est maintenant dans tous les esprits.
Pas un salarié à France Télé
qui ne vous dise « Y’en a marre…Quel foutoir (pour rester correct)…Quelle
incompétence...On est en train de se
casser la gueule…C’est du jamais vu…Certains vont finir par se foutre en l’air
comme chez Orange…etc… ».
C’est grave et dangereux.
Tout cela peut très mal se terminer et l'expression
"burn-out" n'a jamais été aussi d'actualités comme le rappelait,
il y peu, Pascal Perry sur RMC en comparant s'agissant de souffrance au
travail à la situation vécue à France Télécom (Orange) à celle que connait à
présent France Télévisions.
Plus généralement quelle
que soit la couleur politique des uns et des autres, à l’extérieur de l’entreprise,
l’analyse est identique. Cela ne peut plus durer.
La solution post élections est unanime : il
faut avant tout préserver la santé des salariés à bout, arrêter le massacre et
sauver ce qui peut encore l’être.
Il faut comme la loi le
prévoyait expressément un pro de la télé et à l’évidence des programmes qui
mette un terme à un système de copinage et de « je te donne-tu me donne » qui ne peut plus continuer et
que rien depuis les
récentes condamnations pénales de Carolis et Millot, n’a pas réussi à stopper.
Dans un excellent article de
ce 6 avril, signé Marc Baudriller et intitulé "Présidentielle 2017:les ratés de France Télévisions,
Ernotte et Field fragilisés", le journaliste met d’ailleurs en avant,
en pleine campagne présidentielle, les continuels ratés d’une
équipe qui commence à comprendre que tout le monde veut maintenant
mettre fin à la dramatique parenthèse.
Extrait :
"Après
l'annulation hier du débat entre les candidats à l’Élysée prévu le 20
avril, France 2 reçoit ce soir Emmanuel Macron dans l’Émission politique... qui
agace jusque dans la rédaction.
France
Télévisions jette l'éponge sur ce qui devait être l'un des grands rendez-vous
médiatiques de la course à l’Élysée. L'annulation du débat à onze
candidats prévu par France 2 le 20 avril est un échec pour le groupe public
dans cette campagne. Certains candidats ne voulaient pas participer:
Michel Field a cherché entre eux un terrain d'entente – en vain. Ce n'est au
fond qu'une demi-surprise puisque les principaux candidats n'avaient pas fait
mystères de leurs réticences. Mais la date choisie, à trois jours du scrutin,
s'est révélée un mauvais choix... France 2 propose désormais de faire défiler
les candidats un par un face à David Pujadas et Léa Salamé mais cette solution
ne fait pas non plus l'unanimité des prétendants à la magistrature
suprême. [il y a peu de chance qu'aucun des 11 candidats n'ait envie de se
prêter à ce petit jeu de massacre, connaissant les parti prris dénoncé dans la
Presse ces derniers temps, ndlr]
Quoi
qu'il arrive, le tandem Delphine Ernotte-Michel Field sortira fragilisé de la
campagne présidentielle...Les ratés dans cette campagne, l'annulation du débat à onze candidats
originellement prévu le 23 mars et cette dernière déconfiture, traduisent
un mal plus profond..."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire