L’ex
Orange qui dicte à Emmanuel Macron sa feuille de route a visiblement fait un
trait sur France Ô plus que jamais en
danger !
Alors
qu’hier mardi 14 novembre, la ministre de la Culture Françoise Nyssen "découvrait avec stupéfaction, la divulgation de documents
internes au ministère contenant des pistes de travail" sur l’audiovisuel
public et annonçait immédiatement son "intention
de porter plainte contre X après cette diffusion de documents provisoires, qui
n'avaient pas vocation à être rendus publics", l’ex
Orange diffusait une invraisemblable tribune indiquant clairement que c’étaient soi-disant
ses propositions qui étaient le contenu "Ces réflexions ont été le point de départ des
propositions que j’ai adressées au Ministère de la Culture par une
lettre envoyée hier (13/11 donc)"
Faisant
ainsi, au passage, passer la ministre et ses collaborateurs des plagiaires,
elle n’a pas hésité non plus à tacler derechef le Chef de l’État après "L'inauguration du
Louvre à Abu Dhabi" tapant au
passage sur la France qui la paie via la redevance "D'ici
à 2020, la télévision linéaire représentera à peine plus de 40% du temps de
consommation vidéo des 15-24 ans, alors qu'il était de 70% il y a encore trois
ans. Face à un tel bouleversement, la
France est en retard."
Non
contente d’éructer contre son Pays "Il
y a urgence si nous ne voulons pas que la France disparaisse des écrans du
monde", elle a
dicté à l’actionnaire la feuille de route à suivre – rien que
ça !- et quasiment convoqué des
états généraux du secteur "J’ai la
conviction que c’est désormais toute la société civile de l'audiovisuel, les
auteurs, les créateurs, les producteurs, les responsables de chaîne qui doivent
se rassembler et se réunir autour de ce chantier colossal.
C’est pourquoi je propose
que dès le début de l’année 2018, soient organisés des états généraux de
l’audiovisuel pour inventer ensemble notre futur".
Chacun
imagine aisément la tête d’Emmanuel Macron à ladite tribune
ernotienne qui non seulement le charge dans la façon dont il dirige le
Pays "La France est le 6e pays européen : nos exportations augmentent mais restent
faibles. Nos productions sont encore vulnérables dans la compétition mondiale. »
mais pire lui explique que son
abdication serait catastrophique pour tout un chacun "De nouvelles écritures et de nouveaux formats
émergent, mais les plus belles innovations sont davantage le fait des
Youtubeurs que des chaînes de télévision. Alors,
on sent poindre un vent d'abdication : la télévision serait finie. Il
serait trop tard".
"Il nous faut pour cela bâtir une nouvelle
alliance autour de trois axes majeurs" a même
cru devoir ajouter l’ex Orange qui va ou doit le rencontrer prochainement – on ne sait pas trop ! – qui va
lui dire de vive voix après l’écrit, sa façon de penser !
Elle lui
parlera pas de France Ô qui est absent de sa tribune comme semble l’être du reste Walles Kotra qu’elle
avait nommé à la tête de la chaîne dont même l’ectoplasme n’est plus visible !
C’est le sens du tract
diffusé hier par le SNPCA-CGC intitulé «France
Ô en danger» qui débute ainsi :
"Mais
où est-passé le « capitaine » du navire ?...
Plus les jours passent et
plus les salariés de France Ô s’inquiètent et font un même constat : « Mais où
est passé Walles Kotra ? » «
Que fait le patron de Malakoff ? » « Et
si France Ô était réellement sur le point de disparaître ? »...
Et
tout cas, du sous-sol au 6ème étage du bâtiment, beaucoup font l’amère
expérience d’être à bord d’un navire abandonné en pleine mer et dont le
capitaine a disparu.
Dans
tous les services de l’établissement, même constat et même inquiétudes : « On
ne sait plus où on va !...
Mis
à part une brève présentation d’un hypothétique cap pour France Ô lors d’un
discours de rentrée (le 25 septembre dernier (sic) – plus d’un mois après les
autres !) et une réunion en octobre à la cantine pour une partie des personnels
des programmes – une réunion jugée «
HAL.LU.CI.NANTE » selon les retours d’une grande partie des personnes qui y ont
assisté ! – Walles Kotra est invisible dans l’établissement et surtout, il
ne donne aucune feuille de route. Même ses plus proches collaborateurs se
plaignent de ses absences..."
L’abandon
du navire il est autant le fait de l’ex Orange que de celui qu’elle a choisi
pour, à l’origine, le diriger !
Le blog CGC Média vous
propose de découvrir intégralement le tract en question :
France
Ô en danger !
Mais où est-passé le «
capitaine » du navire ?...
Plus les jours passent et
plus les salariés de France Ô s’inquiètent et font un même constat : « Mais où
est passé Walles Kotra ? » « Que fait le patron de Malakoff ? » « Et si France
Ô était réellement sur le point de disparaître ? »...
Et tout cas, du sous-sol au
6ème étage du bâtiment, beaucoup font l’amère expérience d’être à bord d’un
navire abandonné en pleine mer et dont le capitaine a disparu.
Dans tous les services de
l’établissement, même constat et même inquiétudes : « On ne sait plus où on va
! »
Des programmes - dont les
audiences s’effondrent faute de stratégie – aux Services généraux – en cours de
remaniement – en passant par la fabrication, l’information, la technique et
même la RH.
Conséquences : les « rats »
quittent le navire ou pour le dire autrement, nombre de collaborateurs – dont
de nombreux anciens de RFO appréciés et reconnus pour leurs compétences et leur
implication dans l’entreprise – ont demandé (ou sont en cours de demande !)
leur affectation dans d’autres établissements du groupe. (Une fois de plus :
des bons s’en vont !) .
Et pendant ce temps-là, que
fait le « capitaine » ?!?...
Mis à part une brève
présentation d’un hypothétique cap pour France Ô lors d’un discours de rentrée (le
25 septembre dernier (sic) – plus d’un mois après les autres !) + Une réunion
en octobre à la cantine pour une partie des personnels des programmes – une
réunion jugée « HAL.LU.CI.NANTE » selon les retours d’une grande partie des
personnes qui y ont assisté ! – Walles Kotra est invisible dans l’établissement
et surtout, il ne donne aucune feuille de route. Même ses plus proches collaborateurs
se plaignent de ses absences.
Seuls quelques-uns l’ont
aperçu ci et là à l’extérieur de l’entreprise pour une commémoration ou un événement
ultramarin...
Autant dire que la déception
est grande en interne concernant ce « capitaine », unanimement apprécié par les
personnels pour ses qualités humaines. Mais désormais de plus en plus décrié
par les mêmes pour ses incapacités à prendre des décisions, à assumer son rôle
de patron et surtout, à imposer son projet : celui d’un grand Pôle outremer.
Etsi c’était parce qu’il n’y en aura pas ?
Résultat : France Ô est non
seulement un bateau à la dérive. Mais plus encore, il prend l’eau ! Et ce ne
sont pas les « projets secrets » qui viennent de fuiter de la Rue de Valois –
Siège du ministère de la Culture dont dépend France Télévisions ! – qui
démontreront le contraire... Et encore moins la réponse et la tribune de la direction de ce jour : pas un mot sur la chaine et son avenir.
Et que fait le « capitaine »
pour reprendre la barre ?...La réponse est aussi simple que violente pour les
personnels et se résume en un mot : RIEN !!!!
« Le « capitaine » a la tête
ailleurs », pour reprendre une expression qui circule en interne. Le «
capitaine » a la tête tournée vers la Nouvelle-Calédonie et son avenir
institutionnel qui se joue en 2018... Et peu importe si le navire France Ô
commence à sombrer. Peu importe aussi si d’autres victimes collatérales sont à
déplorer : les stations des 1ere tanguent elles-aussi.
Où est passé ce grand projet
de Pôle outremer ? Où est passé ce rêve de fédérer toutes les embarcations de
ce grand paquebot qu’est l’audiovisuel public ultramarin ?
Par ses absences et ses
inconséquences, le « capitaine » aura au moins « réussi » une chose : laisser le
navire France Ô s’enfoncer un peu plus histoire de mieux le faire sombrer... à
l’image du fameux adage : « Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la
rage» ?...
Quelle déception... Quel
gâchis... Pire : quelle trahison de la part d’un homme dont beaucoup avaient salué
à l’époque la nomination par Delphine Ernotte à la tête d’ex-RFO... Une joie
derrière laquelle se cachait beaucoup d’espoir et d’attente de voir les valeurs
et la force des outremer portés haut au sein de France Télévisions, au service
des populations ultramarines d’ici et d’au-delà des mers... Que d’amertume !
Derrière cet abandon de
poste du « capitaine » se posent de vraies questions :
- Quid des emplois, des
métiers, des personnels et des savoir-faire?
- Quid du carrefour de tous
les outremers que représente France Ô?
France Ô passera-t-elle à la
poubelle par pertes et profits comme le fut en son temps l’AITV?...
France
Ô est un navire grippé mais pas mort !
Plus que jamais France Ô
sert de passerelle entre les ultramarins de l’hexagone et ceux d’outremer. Plus
que jamais France Ô jette un pont entre les outremer et la métropole au travers
de « franceinfo : »
Plus que jamais les 1ere ont
besoin de France Ô pour rendre visible sur place les réussites des ultramarins
hors de leurs territoires.
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