La dircab de Schrameck exfiltrée au Ministère
de la Culture…Non mais allo quoi !
Dans l’affaire Mathieu Gallet récemment condamné pour favoritisme à un an de prison
avec sursis et à une amende de 20.000 euros et alors que la ministre de la
Culture au nom du gouvernement l'a appelait à "tirer les
conséquences" de sa condamnation, Olivier Schrameck lançait dans le média
la semaine dernière "Ma responsabilité, c'est l'indépendance du CSA".
Avec la
nomination de sa dircab au ministère de la Culture, cela se voit tout de suite !
Le transfert n’a pas fait
grand bruit certes pourtant le symbole est sans appel – pas comme celui que forme Mathieu Gallet après son
jugement en Correctionnelle car contrairement à ce que l’on peut entendre ici et
là, c’est bien de sa condamnation qu’il
fait appel ! – c’est bien Leila Derouich, la directrice de cabinet du
CSA qui au nom de l’indépendance probablement rejoint le ministère de la
Culture de Françoise Nyssen.
Il ne s’agit en aucun cas,
ici, de remettre en causes le brillant bagage de l’intéressée ou encore ses impressionnantes
compétences mais de rappeler quelques règles à savoir l’obligation pour tout membre
d’un cabinet qui désire exercer une fonction dans le domaine dont
il a eu le contrôle, de passer devant une commission de déontologie.
Il semble
assez évident que cela devrait s'appliquer à la principale collaboratrice du
président du Conseil supérieur de l’audiovisuel réputé « indépendant »
avant même d’imaginer intégrer le ministère de Tutelle !
Ce n’est à l’évidence pas le cas et chacun semble s’asseoir sur l’éthique
et la déontologie.
Invraisemblable. Le système du deux poids, deux mesures a de beaux jours devant lui!
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