Sa loi retoquée…le maire de Coulommiers ne devrait pas en faire un fromage !
Le maire de Coulommiers devenu ministre de la Culture au départ de Françoise Nyssen qui n’avait pas non plus vraiment brillé dans le secteur, voit la réforme de l’audiovisuel public mise en pièces et éparpillée dans d’autres textes.
Franck Riester qui avait cru que le modèle de la BBC pouvait se transposer en France, occultant volontairement le coût d’un tel bousin qui, en somme avait déjà jusqu’en 1974 avant d’être démantelé, subit là encore un nouveau camouflet. Son dispendieux et ridicule projet de ressusciter l’ORTF ne verra donc jamais le jour et c’est tant mieux.
Aurore Bergé quasiment rapporteure autoproclamée du texte qui avait bien tenté de s’accaparer et faire sienne la réforme en commissions où elle faisait voter « POUR » la disparition de France 4 et de France Ô dont l’arrêt est toujours programmé le 9 août, contrairement à ce qu’elle raconte aujourd’hui, s’est donc retrouvée comme le ministre Gros-Jean comme devant.
Franck Riester devrait donc très vite retrouver ses activités d’édile columérin – fin juin, début juillet – et lâcher définitivement l’ex-Orange qui avait mis tant d’espoir en lui !
Télérama sous la plume de Richard Sénéjoux n’y va pas non plus par quatre chemins. « La grande loi sur l’audiovisuel enterrée : un cruel désaveu pour Franck Riester » écrit-il.
Extrait :
« Le projet de réforme de l’audiovisuel public aurait dû être débattu au Parlement au printemps, mais il sera finalement mis en pièces, éparpillés dans d’autres textes. Quant à la mesure très symbolique, défendue par le ministre de la Culture, de regrouper toutes les entités au sein de la holding France Médias, elle est tout simplement abandonnée…
La plupart des dispositions contenues dans la loi vont en effet être réparties dans d’autres textes ces prochaines semaines, voire carrément abandonnées...
L’avenir de France 4 et de France Ô, dont l’arrêt est toujours programmé début août, reste pour l’heure suspendu à on ne sait quel bon vouloir, même s’il semble aujourd’hui probable que les deux chaînes seront conservées.
Quant à la fameuse « BBC à la française », France Médias, holding qui devait regrouper sous un même toit les fleurons de l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, INA) en 2022 et épine dorsale de la loi, elle paraît être carrément enterrée. Trop complexe à mettre en œuvre et, au final, trop... coûteuse. Un comble pour cet avatar de l’ORTF qui était censé générer des tas d’économies de structure, comme disent les technocrates, et qui faisait planer, par sa verticalité, la menace d’une reprise en main politique – les salariés du service public ne la regretteront pas, nous non plus.
Ce volet central du projet de loi sur l’audiovisuel était le grand œuvre de Franck Riester, il avait même été nommé pour ça. Son abandon en rase campagne et cette réforme a minima sonnent donc comme un cruel désaveu pour le ministre de la Culture. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire