L’ex-Orange ne devrait pas y retourner pour remplacer Stéphane Richard malgré la rumeur !
Début octobre, Le Figaro dans son article « semaine cruciale pour l’avenir de Stéphane Richard à la tête d’Orange », évoquait les noms des possibles remplaçants de Stéphane Richard au cas où ce dernier devait être condamné.
Extrait « Bon
élève jusqu’au bout, Stéphane Richard comme l’appellent ses collaborateurs, se
positionne sur l’échiquier prenant le pari d’être incontournable dans le choix
du futur directeur général. Il recadre aussi les ambitieux : la
question n’est pas de savoir qui pourrait lui succéder mais qui serait
« son » ou plutôt « sa » directrice générale idéale.
"Le portrait-robot du candidat parfait est une femme de 50 ans,
ingénieur" glisse un proche du dossier. En interne cela est perçu
comme une façon d’écarter celle dont le nom est sur toutes les lèvres Fabienne
Dulac PDG d’Orange France qui n’est pas ingénieur et de remettre dans la
course Marie-Noëlle Jego-Laveissière dirigeante d’Orange Europe.
Les noms d’Agnès
Pannier-Runacher ministre de l’Industrie et de Delphine Ernotte
ancienne d’Orange circulent aussi. ».
Le conseil d'administration qui se réunit ce 24 novembre pour discuter de la gouvernance du groupe après l'arrêt de la Cour d'appel de Paris à l'encontre de son PDG, ne devrait malheureusement pas pour France Télévisions retenir, selon nos informations, le scénario du retour de celle qui avait adressé aux 110.000 salariés à l’époque un mail le jour même de la mise en examen de son ex-patron où elle utilisait le terme de corruption à plusieurs reprises. (*)
Le magazine
Challenges écrit aujourd’hui : « Le PDG
d'Orange, Stéphane Richard, a été condamné à un an de prison avec sursis et
50.000 d'euros d'amende mercredi 24 novembre par la Cour d'appel de Paris pour
complicité de détournement de fonds publics dans le processus d'arbitrage du
Crédit lyonnais à l'issue duquel Bernard Tapie avait reçu quelque 400 millions
d'euros en 2008.
A l'époque, Stéphane Richard était le directeur de cabinet
de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, laquelle est désormais à la
tête de la Banque centrale européenne (BCE). Lagarde fut condamnée mais
dispensée de peine en 2016 pour négligence par la Cour de justice de la
République dans cette affaire. Stéphane Richard est en revanche relaxé sur
l'accusation d'escroquerie. Il a annoncé se pourvoir en cassation, et remettre son
mandat entre les mains du conseil d'Orange.
Quelques heures plus tôt, l'AFP dévoilait qu'Orange convoquera
ce mercredi 24 novembre un conseil d'administration pour discuter de la
gouvernance du groupe après l'arrêt de la Cour d'appel de Paris à l'encontre de
son PDG Stéphane Richard dans l'affaire "Tapie"., Le procureur avait requis une peine
d'emprisonnement de trois ans, dont deux avec sursis, à l'encontre de Stéphane
Richard pour son implication présumée dans le versement contesté effectué par
l'Etat pour régler le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais. Une
amende de 100.000 euros a aussi été demandée.
Cette
condamnation pourrait précipiter la fin de la carrière de Stéphane Richard chez Orange, dont il a été
nommé directeur général en 2010. L'ancien haut fonctionnaire
avait déclaré à la presse qu'il ne s'accrocherait pas à son poste de
directeur général à l'issue de son mandat actuel de quatre ans, qui prend fin
en mai 2022, mais qu'il souhaitait rester à la présidence d'Orange. Dans
cette perspective, le chasseur de têtes Spencer Stuart a été recruté il y a
plusieurs semaines par le conseil d'administration du groupe, ont indiqué les
mêmes sources…
Stéphane Richard, qui assure avoir effectué
son travail et n'avoir joué qu'un rôle secondaire dans le processus d'arbitrage, avait bénéficié d'une relaxe à l'issue du premier procès
tenu en 2019, lors duquel il fut systématiquement présent aux
audiences alors que l'affaire a suscité une forte attention médiatique. Il
a assisté à la quasi-totalité des audiences à la Cour d'appel, qui doit aussi
prononcer un arrêt contre quatre autres accusés.
Le souhait de Stéphane Richard de rester
président d'Orange pourrait s'avérer vain dans l'hypothèse d'une lourde
condamnation judiciaire. Le ministre français de l'Economie et des Finances,
Bruno Le Maire, a répété par le passé la position du gouvernement: les patrons
des groupes publics doivent démissionner en cas de condamnation.
(avec Reuters et AFP) »
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