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samedi 3 décembre 2022

Les courriers de l’inconditionnel fan ernottien, il sait où l’ex-Orange les met !

Les courriers de l’inconditionnel fan ernottien, il sait où l’ex-Orange les met !

Le 29 novembre dernier, le blog CGC Média dans on article « Ernotte devrait à nouveau se faire ramasser pour des anglicismes vaseux ! » , relayait le courrier adressé par Guillaume Blanchot le chef du vaisseau Arcom enterprise à Régis RAVAT président de l'A.FR.AV (Association FRancophonie AVenir), il y a juste 2 ans -  rien que ça ! -   qui demandait à l’ex-Orange de « bien vouloir traduire le terme anglais « Fake » dans l’ensemble de ses titres et programmes » (*)

(*)

Deux ans plus tard, la missive dont chacun imagine où elle a pu atterrir n’a donné lieu à aucune modification mais pire, l’infirmière TV a même déposé la marque « VRAI ou FAKE », histoire de bien faire comprendre à l’homme qui tweete plus vite que son ombre qu’elle ne lui devait rien depuis le second parachutage effectué en 2020, 5 ans après la mascarade de 2015 signée The Scharmeck’ band !

« France Télévisions contribue à la promotion et à l’illustration de la langue française. Elle veille à l’usage et au respect de la langue française par le personnel intervenant sur ses services et notamment proscrit les termes étrangers lorsqu’ils possèdent un équivalent en français. » dit la loi.

L’article en question précise très clairement : « Les personnes publiques ne peuvent employer de marques constituées d’un terme étranger dès lors qu’il existe un terme français équivalent…ces dispositions s’appliquent notamment aux titres d’émissions qui ont fait l’objet d’un dépôt à titre de marque. Ainsi les sociétés publiques de télévision à la fois soumises à la législation sur les sociétés anonymes et investies d’une mission de service public ne peuvent attribuer à leurs émissions un titre constitué de termes étrangers. » 

Cela semble assez clair à comprendre même pour un élève de CM2 !

Pourtant, ni l’ex-Orange, ni son ex-dircab, ni le directeur de l’information, ni le comité de direction de l’entreprise et quelques autres thuriféraires n’ont décidé de s’y conformer et ont même choisi délibérément de méconnaître cet article fondamental du cahier des charges de l’entreprise publique ayant mission de service public en charge de La Défense et de la promotion de la langue française.

Depuis deux ans donc, tout le monde s’assoit volontairement dessus, viole ouvertement le règlement de base de l’entreprise.

De « Fake » la direction de l’information en a fait une émission « Vrai ou Fake » en déposant même le nom - il faut le redire -   qui est devenu une marque propriété de France Télévisions. France Télés a fait d’une demande de l’Arcom, une marque déposée bafouant ouvertement l’article 39 et ignorant superbement cette alerte de 2020 qui rappelait le respect des textes en vigueur établis dans le respect de la langue française  et de son utilisation impérative.

Cerise sur le gâteau, le remplaçant de Takis Candilis au sein de l’entreprise, a validé toutes les émissions avec un titre anglais comme « The Artist » ou encore prochainement « Border-Line ».

L’infirmière TV vient même de lancer à grand renfort de Com’ et de propagande à France Télévisions, le « Duo-Day », se moquant visiblement du courrier des services de son pote ROM 1er comme de sa première blouse blanche !

Les journaux télévisés sont truffés d’anglicismes. Tous les samedis et dimanches, c'est un festival en « Live ». Malgré les alertes de l’AFRAV et d’autres défenseurs de la langue française, rien n’a été fait ! 

Aucune action de formation en interne n’a été entreprise pour corriger les textes, améliorer l’écriture et assurer la primauté et la promotion de la langue française.

 L’Université de France Télévisions est restée totalement muette sur le sujet. Aucun directeur n’a voulu attaquer le problème ou simplement faire respecter l’article 39 du cahier des charges bien connu de tous puisque, à chaque bilan annuel est posé en comité de direction sur un ton badin la sempiternelle question : « Qu’est-ce qu’on met dans la case pour l’article 39 ? » entrainant la même boutade « Qui a une idée ? ».

L’Arcom de Roch-Olivier Maistre est coupable... a minima de négligence en matière de contrôle du cahier des charges voire plus grave, de complaisance au regard de ce qui précède. 

Voilà à quoi mène l’entre-soi qui règne entre ces régulateurs de façade avec ces ennemis d’opérette ! Bien silencieuse aussi l’Académie française qui n’épaule pas les associations qui lutte pour la promotion du français sur les antennes du service public.

Il serait plus temps grand temps que le ministère de la Culture rappelle vertement à la présidence de France Télévisions ses obligations en matière de respect de l’ensemble du cahier des charges, en l’occurrence son 39ème article…A quoi bon le souhaiter d’un gouvernement qui passe tout à celle qui a bien connu Thierry Breton devenu commissaire européen, du temps de France Télécom ?

Comment peut-on aussi longtemps laisser une entreprise publique s’exonérer de tout et passer outre cette disposition fondamentale qu’est La Défense de la langue française ?

« La Honte de la République » avait dit le Président de la République. Cela fait un moment que nous y sommes ! Le roi Augias avec ses les écuries, il en penserait quoi ?



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