France Télés : quand TEMPO rime avec SALTO.

France Télés : quand TEMPO rime avec SALTO.

Après avoir jeté par les fenêtres les dizaines de millions d’argent public engloutis dans cette incroyable catastrophe industrielle où la lubie de l’ex-Orange a conduit la télé publique donc les contribuables, voici TEMPO.

Dans le Privé, une telle faute lourde aurait tout droit conduit vers la sortie ! Dans le Service Public, comme il s’agit de l’argent des Français dans un Pays pourtant particulièrement endetté, tout le monde s’en moque !

Pourquoi faudrait-il sanctionner quiconque pour ces pertes abyssales, puisque le petit groupe qui ne cesse de souffler à l’envi aux oreilles du Chef de l’État que « la télé publique n’intéresse plus personne et qu’il est grand temps de la réduire à sa plus simple expression », explique « qu’elle va tomber comme un fruit mûr avec la gouvernance en place. » 

Vaste programme pour « le bras armé de Kohler » et ses thuriféraires qui n’en sont plus au stade de l’annonce mais ont débuté en ce mois de janvier, le processus d’information / consultation qui dans 3 mois au plus, (2 plus probablement) sera acté quelque soient les oppositions et qui ne débouchera sûrement pas sur plus de proximité pour les régions mais des surcoûts tous azimuts pour au final des audiences insignifiantes  !!!

TEMPO n’est en aucun cas une régionalisation digne de ce nom mais la suite d’une casse programmée depuis l’été 2015…et ce ne sont pas les 77 pages de propagande interne et de vent destinées à endormir les élus qui vont leur faire avaler l’amère pilule !! Ce que tente de présente l’équipe-projet, n’a aucun sens, aucune direction, aucune justification et n’a visiblement qu’un seul but : la fin des éditions nationales de France 3 vendue comme des économies et l'opportunité pour le groupe du départ de nombreux journalistes.

Personne ne comprend d'ailleurs quoi que ce soit aux découpages en 24 nouvelles tranches de population qui ne correspondent en rien, aux zones géographiques d'écoute des des stations de radio publiques en France gérées par Radio France.

Tempo n’est que la suite de cette destruction programmée de la partie nationale de France 3 sans aucune autre perspective, si ce n’est celui de broyer certaine(e)s figures de l'entreprise et d'en amener d'autres vers la sortie, qu'elles fassent l'objet d’une rupture conventionnelle ou d'une demande de mise en retraite!

Dans peu de temps TEMPO sera synonyme de SALTO…mais que personne ne s’y trompe : tout cela est voulu et orchestré.