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mardi 6 février 2024

« Ce n’est pas parce que chez Hanouna ils racontent n’importe quoi, qu’on doit perdre notre rigueur journalistique » raille Ernotte en interne.

« Ce n’est pas parce que chez Hanouna ils racontent n’importe quoi, qu’on doit perdre notre rigueur journalistique » raille Ernotte en interne.

« Chaque fois qu’il y a un type qui dit n’importe quoi, on ne va tout de même pas lancer la Grosse Bertha » lançait, il y a peu, « la dame du Majestic » (*) au sujet de la diffusion annoncée sur C8 du Doc de 90 minutes signé Jacques Cardoze, ajoutant « Il faut garder notre sang froid. Ce n’est pas parce que chez Hanouna ils racontent n’importe quoi, qu’on doit perdre notre rigueur journalistique ».(sic) 

Niveau rigueur journalistique, l’ex-Orange n’avait peut-être pas eu le temps de prendre  connaissance de la mise en garde émise par l’Arcom  visant une séquence diffusée dans le journal de 20h sur France 2, consacrée à la guerre en Ukraine dans lequel une cheminée endommagée était présentée comme un missile qui n’a pas explosé.

Le fan numéro 1 de l’infirmière TV avait dû se résoudre à fermement mettre  en garde cette dernière qui rappelons-le est juridiquement responsable de l’Éditorial contre le renouvellement de manquements aux exigences d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information(ci-après)

« L’Autorité a constaté que ce reportage avait fourni une information manifestement erronée aux téléspectateurs, traduisant une inadéquation entre les images diffusées et le sujet qu'elles viennent illustrer, ce qui caractérise un manquement aux exigences d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information.

La circonstance que cette erreur soit issue d’un reportage ayant fait l’objet d’un montage vient conforter ce constat. Lors de sa séance du 7 décembre 2022, l’Arcom a donc fermement mis en garde la chaîne contre le renouvellement de manquements aux exigences d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information fixées par l’article 35 du cahier des charges et les articles 1er et 2 de la délibération du 18 avril 2018. »

Quant à garder notre sang froid, il est assez comique de constater à relire l’article publié récemment dans Le Parisien, combien ça s’agite en coulisses pour que l’enquête sur les années Ernotte à France Télévisions ne voit jamais le jour ! (¤)

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