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jeudi 16 mai 2024

L’instruction judiciaire sur les 112.123€ dépensés dans les suites de l’hôtel Majestic de Cannes par Ernotte and co, va pouvoir commencer.

L’instruction judiciaire sur les 112.123€ dépensés dans les suites de l’hôtel Majestic de Cannes par Ernotte and co, va pouvoir commencer.

La CGC de l’Audiovisuel confirme les informations de La Lettre publiées ce jour. Le syndicat qui avait saisi le Parquet le 9 février dernier, vient de saisir officiellement le Doyen des juges d’instruction pour pouvoir se constituer partie civile dans la plainte des « CHEFS DE DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS ET D’ABUS DE CONFIANCE, PRÉVUS ET RÉPRIMÉS PAR LES ARTICLES 432-15 ET 314-1 DU CODE PÉNAL »visant « DELPHINE ERNOTTE-CUNCI mais aussi TOUS AUTEURS, COAUTEURS, COMPLICES et RECÉLEURS QUE L’ENQUÊTE DÉTERMINERA"  après la facture de 112.123€ au Majestic de Cannes  (*) 

Facture dont l’ex-Orange a contesté la réalité devant les élus du CSE central de décembre 2023 : « Ce sont là des méthodes de déstabilisation peu recommandables comme cette lettre anonyme qui diffuse tous azimuts une fausse facture de frais d’hôtel au festival de Cannes » mais dont elle annonce pourtant  « avoir lancé une enquête interne…. » (¤ 3ème paragraphe du compte-rendu ci-après)

(¤) 3ème paragraphe (¤) 3ème paragraphe 


Extrait :

« Cette démarche entraînera l'ouverture d'une information judiciaire, la nomination d'un juge d'instruction et l'audition des responsables visés. La branche média de l'organisation, dirigée par Jean-Jacques Cordival, dénonce les coûts engendrés par le séjour de quatre dirigeants de France télévisions pendant le Festival de Cannes. 

Elle estime en effet injustifiée la durée de leurs séjours à l'hôtel Majestic durant l'intégralité de l'événement, qui a lieu du 16 au 27 mai, et dont le groupe audiovisuel public est partenaire. D'un montant total de 112 123 euros, la facture d'hôtellerie de Delphine Ernotte-Cunci, PDG du groupe, de Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur des antennes et programmes, de Manuel Alduy, son directeur du cinéma et des fictions, et de Christophe Tardieu, son secrétaire général, avait été mise en ligne sur le blog anonyme Adap. 

Le groupe audiovisuel conteste à la fois le montant de la facture et la notion de détournement de fonds publics. En effet, une partie du montant de celle-ci aurait été redirigée vers le média en ligne Brut, également partenaire du festival. Ses dirigeants, Renaud Le Van Kim et Guillaume Lacroix, qui avaient bénéficié de chambres réglées par France télévisions, auraient remboursé leur part à hauteur d'environ 38 000 euros. Pour les 72 000 euros restants, la direction de France TV explique que la facture a été réglée par "barter", un système qui permet d'échanger des espaces publicitaires invendus contre des services, d'hôtellerie ou de transports, le plus souvent… ».

La CGC de l'Audiovisuel conteste, éléments factuels à l'appui, ce ridicule argument du du "barter" opportunément avancé pour prétendre qu'il ne s'agirait pas d'argent public selon France Télés qui récidive ces jours-ci pour Cannes 2024 avec une légère variante le "partenariat" comme l'écrivait encore La Lettre !!!!

Si le barter était si efficace en 2023 et ne coûtait pourquoi cette année parler de partenariat qui de toute façon est légalement bien encadré, ne sert en rien à payer les frais de telle ou tel et représente toujours de l'argent public quoi qu'il en soit ?

Le partenariat s'il permet  à une marque  quasiment rien de s'associer à un contexte éditorial en profitant des audiences et des valeurs d'un programme - cette notion de valeur est particulièrement importante puisque c'est en argent qu'elle se traduit donc d'argent public au bout du compte - elle est surtout une affaire de GRP (Gross Rating Point) donc pas là pour accorder des avantages à quelque directeur ou prestataire de la télé publique que ce soit ! 

 (*) 



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