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mercredi 15 mai 2024

Vincent Lindon fustige la soi-disant réforme de l’audiovisuel public : une « régression » selon lui.

Vincent Lindon fustige la soi-disant réforme de l’audiovisuel public : une « régression » selon lui.







Alors qu’il est à l’affiche du dernier film de Quentin Dupieux « Le deuxième acte » qui fait l’ouverture du festival de Cannes, le comédien interrogé en aparté sur le projet de fusion des sociétés de l’’audiovisuel public porté l’an dernier au Sénat par Laurent Lafon.

C’est une fausse bonne idée pour l’acteur qui a, comme beaucoup d’autres déjà,  affirmé son opposition à la volonté de « rapprochement » entre Radio France et France Télévisions.

« C’est une régression dans un des plus beaux pays du monde, voire le plus grand pays du monde pour la culture » a-t-il déclaré sur France Info (la radio) ajoutant « Une façon de croire qu’on va progresser mais dont on paiera les pots cassés plus tard ».

« […] Il faut savoir refuser l’appât du gain pour arriver à ce que la culture puisse progresser et pour qu’on puisse s’exprimer sur des antennes et radiophoniques et télévisuelles », a-t-il poursuivi.

« Une prise de position dont le Château comme Matignon ou encore la rue de Valois, se moquent comme de leur première chemise » ironise cet adhérent du Modem qui partage le plus pragmatiquement qui soit la même vision. La preuve « L'amendement gouvernemental prévoit la fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Ina, au 1er janvier 2026 a été voté mardi soir en commission » dit-il encore, juste avant de préciser « Emmanuel Macron a vu tout ça avec Gérard Larcher ! »

Le texte gouvernemental prévoyant cette fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'Ina a été adopté par 30 voix contre 18, dans le cadre de l'examen en première lecture de la proposition de loi issue du Sénat soutenue par le sénateur Lafon qui se retrouve quasiment, à présent, le dindon de la farce.

« La Droite est tombée dans le panneau et elle va même devoir avaler le déplafonnement des recettes publicitaires de Radio France comme de France Télés, autre amendement gouvernemental porté par le député vedette de C8 Quentin Bataillon, accessoirement président Renaissance de la commission des affaires culturelles et de l’éducation » conclut-il.

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