Commission d’enquête sur la télé publique : Une bonne ruade devrait envoyer à terre toutes ces manigances qui visent à la saborder et gangrènent notre Démocratie !
Le blog CGC Média a retrouvé
pour ses lecteurs un des seuls exemplaires de l’édition pastiche de la collection
« Bibliothèque verte » où « Le Club
des Cinq » (*) va se retrouver au tapis et apprendre à ses dépens
que la technique du sabotage des plus dangereux et hasardeux, ne
marche pas à tous les coups !
(*)
Voici comment débute notre
allégorie :
Dans la grande salle des
auditions de la commission d’enquête du Palais Bourbon sur « la
neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public »,l’air
était lourd de cris et d’indignations feintes. Charles Alloncle, faisait face à
quatre – non, cinq – parlementaires surexcités qui l’encerclaient comme une meute.
Les uns l’accusaient presque d’infamie, les autres de provocation, tous
levaient la voix et la main, prêts à transformer la dispute politique en
lynchage de circonstance.
Avait-il déjà connu pire ?
Peu probable tout de même ! Ces cinq-là, avec leurs écharpes tricolores et
les certitudes de l’entre-soi, croyaient pouvoir l’intimider.
Le premier osa poser la main
sur son licol. Erreur.
(¤)
D’un mouvement sec, presque
nonchalant, Charles pivota sur ses appuis. Son genou se leva avec la
précision d’un vieux cavalier et d’une ruade puissante (¤), large, balaya l’espace comme une faux. Les
corps s’effondrèrent dans un chaos comique : vestons froissés, dossiers volant,
exclamations étouffées par la moquette épaisse.
En un instant, les cinq redresseurs
de torts se retrouvèrent par terre, les uns sur les autres, jambes en
l’air, dignité en miettes.
Charles, les toisa calmement
et leur lança « Mesdames, messieurs les
justiciers, la prochaine fois, choisissez un adversaire qui accepte d’être
lynché. Moi, je préfère rester debout. » Puis il s’éloigna,
laissant derrière lui ce tas de grognants marmonner avec en fond, l’écho
d’une leçon que l’hémicycle n’oublierait pas de sitôt.
Nos cinq parlementaires
acrimonieux - membres de la Commission des affaires
culturelles et de l'éducation pour la majorité d’entre eux - auraient bien fait
de s’en inspirer avant que leur tactique n’échoue lamentablement, une fois mise
ne évidence comme le nez au milieu de la figure !
Ils sont aussi et surtout impliqués dans la commission d'enquête
parlementaire sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de
l’audiovisuel public (créée fin 2025) :
- Jérémie
Patrier-Leitus (Horizons,
Calvados) en est le président ;
- Céline Calvez (députée Ensemble pour la République/Renaissance-Horizons, Hauts-de-Seine) en est une des vice-présidentes ;
- Sophie Taillé-Polian (députée écologiste/Génération.s, Val-de-Marne) en est une des secrétaires ;
- Erwann Balanant (député
Les Démocrates - MoDem, Finistère), - candidat malheureux à la présidence du Bureau
[On l’a échappé belle, quoi que Jérémie Patrier-Leitus et Erwann Balanant ont récemment fait cause
commune #) - y participe en tant que membre
comme...
- Jérémie Iordanoff (député écologiste de l’Isère)
(#)
1) Jérémie Patrier-Leitus (député Horizons, Calvados et administrateur au C. A. d’une société de l’Audiovisuel
public : FMM).
En tant que président
de la commission, il a régulièrement recadré Charles Alloncle en direct lors
des auditions (ex. : « Monsieur le rapporteur, ça suffit maintenant ! »). Dans
un communiqué de décembre 2025, il l’a critiqué implicitement de vouloir transformer la
commission en « tribunal politique » ou « politique spectacle », en jetant des
personnes « en pâture », et en posant des questions basées sur des « suspicions
» plutôt que des faits. Il a suspendu les convocations pour
retrouver – prétende-t-il - « dignité » et «
retenue ».
2) Céline Calvez (Ensemble pour la République/Renaissance-Horizons,
Hauts-de-Seine et nommée administratrice au C.A. de France Télévisions
par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée
nationale, en octobre 2023 en remplacement d’Aurore Bergé. Elle était aussi
administratrice de Radio France où elle a été remplacée par Jérémie
Patrier-Leitus (Horizon) justement l’actuel président de la commission
d’enquête).
Vice-présidente de ladite commission donc, elle a déclaré qu'il ne fallait pas qu’elle soit «un tribunal ou un spectacle ». Elle a aussi dit que les travaux sont « totalement dévoyés » par l'attitude d'Alloncle, et enfin douté publiquement de la poursuite jusqu'au bout en raison de son comportement partisan !
Le comble du dénigrement !
3) Sophie Taillé-Polian (députée écologiste/Génération.s, Val-de-Marne et administratrice
au C. A. d’une société de l’Audiovisuel public :
l’INA)
Elle a déclaré : « Nous sommes des députés, pas des procureurs », en s'émouvant du ton inquisiteur de Charles Alloncle.
Elle a demandé une réunion d'urgence du bureau après des auditions
chaotiques, qualifiant la démarche du rapporteur de « chasse aux sorcières » ou « charges maccarthystes ». Elle
regrette que la commission serve à faire le «
procès » de l'audiovisuel public perçu comme « gauchiste », et a cosigné des courriers critiquant les fuites prématurées
dudit rapporteur .
4) Erwann
Balanant (Les Démocrates/MoDem, Finistère
Il a œuvré de concert avec Jérémie
Patrier-Leitus, dans le cadre de la Commission spéciale chargée d'examiner la
proposition de loi organique portant réforme du financement de l'audiovisuel
public (dont ils étaient tous deux
membres actifs, avec Patrier-Leitus en tant que co-rapporteur), portant sur le soutien à la création d'une
holding (nommée "France Médias") pour regrouper les entités de
l'audiovisuel public.
(#) Tous deux considèrent cette holding comme nécessaire pour réformer et protéger
l'audiovisuel public face aux défis actuels, en favorisant une gouvernance plus
unifiée et stable, tout en s'opposant à toute forme de privatisation.
Patrier-Leitus
a explicitement défendu la réforme globale, incluant la holding, en affirmant
qu'elle permettrait de sortir d'une situation insatisfaisante pour
l'audiovisuel public.
Balanant a
soutenu le texte en proposant des amendements pour renforcer la holding, notamment en rendant son capital inaliénable afin d'assurer sa
pérennité et son indépendance.
Cette convergence s'est
manifestée lors des débats en commission, bien que le projet de loi ait
finalement été rejeté en séance plénière en juin 2025, un rejet que Balanant a
qualifié de "gâchis démocratique" pour l'audiovisuel public.
Récemment, Erwann Balanant
a qualifié la commission de « mascarade » en raison du choix d'un rapporteur UDR (Charles Alloncle)…
Lors d'une audition tendue, il a été rapporté qu'il criait hors micro « Il faut défoncer le rapporteur ! » et a protesté bruyamment
contre des questions d'Alloncle, contribuant à des suspensions de séance. Il
dénonce un dévoiement partisan des travaux.
Surréaliste…
5) Jérémie
Iordanoff (député écologiste de l’Isère)
Il a formulé
plusieurs critiques à l’encontre du rapporteur Charles Alloncle et de la conduite des travaux.
Voici quelques-unes es
principales critiques rapportées dans la presse et les comptes rendus
parlementaires (novembre-décembre 2025) :
- Iordanoff a estimé
que le véritable but était de « démontrer que
l’audiovisuel public, ça coûte cher et ça ne sert à rien », suggérant une instrumentalisation politique contre le
service public plutôt qu’une enquête neutre.
- Iordanoff, lors de
plusieurs auditions (notamment celle de Martin Ajdari, président de l’Arcom), a dénoncé le caractère « inquisiteur »
des questions posées par Charles Alloncle, qualifiant
la commission d’« outil déformé du contrôle parlementaire ».
- Pendant les auditions des
journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand (18 décembre), Iordanoff a
protesté en déclarant : « On n’est pas dans un
procès contre des journalistes qui ont le droit de dire ce qu’ils pensent » et
« il faut être respectable pour être respecté ». Il a regretté que la commission se transforme en « forme
de procès » plutôt qu’en enquête objective.
- Dès novembre, avec Sophie
Taillé-Polian, il a cosigné un courrier dénonçant un « incident de fonctionnement grave » accusant
Charles Alloncle d’avoir communiqué publiquement (dans la
presse) des dates d’auditions avant même les convocations officielles, exposant
les personnes à des pressions et rompant l’égalité d’information entre députés….
Les déclarations de ce petit
club ci-dessus n’a eu de cesse que de critiquer Charles Alloncle et fustiger son style, s’inscrivent dans un contexte de tensions au sein de la commission, où ils ne cessent
d’attaquer le rapporteur le taxant supposément
de partialité et de « politique spectacle » (critiques partagées par ces élus
et le président Jérémie Patrier-Leitus qui a suspendu fin décembre la commission pour soi-disant apaiser les débats.)
Comment penser que ce petit club des administrateurs de sociétés audiovisuels publics et leurs soutiens, admettent qu'ils auraient une quelconque responsabilité dans la gestion de ces sociétés, à commencer par France Télévisions dont il n'est pas question de mettre en lumière les turpitudes, les irrégularités, les fautes et autres manquements ?
Si ces gens
pensent que les Français vont valider cette tentative de CENSURE pour taire dix ans d’errements particulièrement à France Télévisions
qui refuserait mêle maintenant de transmettre des documents au rapporteur, ils
se trompent dans les grande largeurs.
Pour les
Législatives de 2027, ils n’auront oublié aucun de ces 5 noms et ne pardonneront pas !


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