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dimanche 28 décembre 2025

Commission d’enquête sur la télé publique : Une bonne ruade devrait envoyer à terre toutes ces manigances qui visent à la saborder et gangrènent notre Démocratie !

Le blog CGC Média a retrouvé pour ses lecteurs un des seuls exemplaires de l’édition pastiche de la collection « Bibliothèque verte » « Le Club des Cinq »  (*) va se retrouver au tapis et apprendre à ses dépens que la technique du sabotage des plus  dangereux et hasardeux, ne marche pas à tous les coups !

(*)


La moralité de notre histoire, à l’instar de la fable de La Fontaine qui condamnait celui qui avait osé brouter l’herbe du pré (extraits : « A ces mots on cria haro sur le baudet…D'expier son forfait : on le lui fit bien voir…) est qu’ici, avec une bonne ruade l’accusé peut envoyer tout ce petit monde à terre pour que triomphe la vérité et que soient déjouées ces pitoyables bassesses et indignes manigances.

Voici comment débute notre allégorie :

Dans la grande salle des auditions de la commission d’enquête du Palais Bourbon sur « la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public »,l’air était lourd de cris et d’indignations feintes. Charles Alloncle, faisait face à quatre – non, cinq – parlementaires  surexcités qui l’encerclaient comme une meute. Les uns l’accusaient presque d’infamie, les autres de provocation, tous levaient la voix et la main, prêts à transformer la dispute politique en lynchage de circonstance.

Avait-il déjà connu pire ? Peu probable tout de même ! Ces cinq-là, avec leurs écharpes tricolores et les certitudes de l’entre-soi, croyaient pouvoir l’intimider.

Le premier osa poser la main sur son licol. Erreur.

(¤)

D’un mouvement sec, presque nonchalant, Charles pivota sur ses appuis. Son genou se leva avec la précision d’un vieux cavalier et d’une ruade puissante (¤), large, balaya l’espace comme une faux. Les corps s’effondrèrent dans un chaos comique : vestons froissés, dossiers volant, exclamations étouffées par la moquette épaisse.

En un instant, les cinq redresseurs de torts se retrouvèrent par terre, les uns sur les autres, jambes en l’air, dignité en miettes.

Charles, les toisa calmement et leur lança « Mesdames, messieurs les justiciers, la prochaine fois, choisissez un adversaire qui accepte d’être lynché. Moi, je préfère rester debout. » Puis il s’éloigna, laissant derrière lui ce tas de grognants marmonner avec en fond, l’écho d’une leçon que l’hémicycle n’oublierait pas de sitôt.

Nos cinq parlementaires acrimonieux - membres de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation pour la majorité d’entre eux - auraient bien fait de s’en inspirer avant que leur tactique n’échoue lamentablement, une fois mise ne évidence comme le nez au milieu de la figure !

Ils sont aussi et surtout  impliqués dans la commission d'enquête parlementaire sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public (créée fin 2025) :

  - Jérémie Patrier-Leitus (Horizons, Calvados) en est le président ;

  - Céline Calvez (députée Ensemble pour la République/Renaissance-Horizons, Hauts-de-Seine) en est une des vice-présidentes ;

- Sophie Taillé-Polian (députée écologiste/Génération.s, Val-de-Marne) en est une des secrétaires ;

 - Erwann Balanant (député Les Démocrates - MoDem, Finistère), -  candidat malheureux à la présidence du Bureau [On l’a échappé belle, quoi que Jérémie Patrier-Leitus  et Erwann Balanant ont récemment fait cause commune #) - y participe en tant que membre comme...

 - Jérémie Iordanoff (député écologiste de l’Isère)

(#)

1) Jérémie Patrier-Leitus (député Horizons, Calvados et administrateur au C. A. d’une société de l’Audiovisuel public : FMM).  

  En tant que président de la commission, il a régulièrement recadré Charles Alloncle en direct lors des auditions (ex. : « Monsieur le rapporteur, ça suffit maintenant ! »). Dans un communiqué de décembre 2025, il l’a critiqué implicitement de vouloir  transformer la commission en « tribunal politique » ou « politique spectacle », en jetant des personnes « en pâture », et en posant des questions basées sur des « suspicions » plutôt que des faits. Il a suspendu les convocations pour retrouver – prétende-t-il - « dignité » et « retenue ».

2) Céline Calvez (Ensemble pour la République/Renaissance-Horizons, Hauts-de-Seine et nommée administratrice au C.A. de France Télévisions par la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée nationale, en octobre 2023 en remplacement  d’Aurore Bergé. Elle était aussi administratrice de Radio France où elle a été remplacée par Jérémie Patrier-Leitus (Horizon) justement l’actuel président de la commission d’enquête).  

Vice-présidente de ladite commission donc, elle a déclaré qu'il ne fallait pas qu’elle soit «un tribunal ou un spectacle ». Elle a aussi dit que les travaux sont « totalement dévoyés » par l'attitude d'Alloncle, et enfin douté publiquement de la poursuite jusqu'au bout en raison de son comportement partisan ! 

Le comble du dénigrement ! 

3) Sophie Taillé-Polian (députée écologiste/Génération.s, Val-de-Marne et administratrice  au C. A. d’une société de l’Audiovisuel public : l’INA)

Elle a déclaré : « Nous sommes des députés, pas des procureurs », en s'émouvant du ton inquisiteur de Charles Alloncle. Elle a demandé une réunion d'urgence du bureau après des auditions chaotiques, qualifiant la démarche du rapporteur de « chasse aux sorcières » ou « charges maccarthystes ». Elle regrette que la commission serve à faire le « procès » de l'audiovisuel public perçu comme « gauchiste », et a cosigné des courriers critiquant les fuites prématurées dudit rapporteur .

4) Erwann Balanant (Les Démocrates/MoDem, Finistère

Il a œuvré de concert avec Jérémie Patrier-Leitus, dans le cadre de la Commission spéciale chargée d'examiner la proposition de loi organique portant réforme du financement de l'audiovisuel public (dont ils étaient tous deux membres actifs, avec Patrier-Leitus en tant que co-rapporteur), portant sur le soutien à la création d'une holding (nommée "France Médias") pour regrouper les entités de l'audiovisuel public. 

(#) Tous deux considèrent cette holding comme nécessaire pour réformer et protéger l'audiovisuel public face aux défis actuels, en favorisant une gouvernance plus unifiée et stable, tout en s'opposant à toute forme de privatisation.

Patrier-Leitus a explicitement défendu la réforme globale, incluant la holding, en affirmant qu'elle permettrait de sortir d'une situation insatisfaisante pour l'audiovisuel public.

Balanant a soutenu le texte en proposant des amendements pour renforcer la holding, notamment en rendant son capital inaliénable afin d'assurer sa pérennité et son indépendance.

Cette convergence s'est manifestée lors des débats en commission, bien que le projet de loi ait finalement été rejeté en séance plénière en juin 2025, un rejet que Balanant a qualifié de "gâchis démocratique" pour l'audiovisuel public.

Récemment, Erwann Balanant a qualifié la commission de « mascarade » en raison du choix d'un rapporteur UDR (Charles Alloncle)… Lors d'une audition tendue, il a été rapporté qu'il criait hors micro « Il faut défoncer le rapporteur ! » et a protesté bruyamment contre des questions d'Alloncle, contribuant à des suspensions de séance. Il dénonce un dévoiement partisan des travaux.

Surréaliste…

5) Jérémie Iordanoff (député écologiste de l’Isère)

Il a formulé plusieurs critiques à l’encontre du rapporteur Charles Alloncle  et de la conduite des travaux.

Voici quelques-unes es principales critiques rapportées dans la presse et les comptes rendus parlementaires (novembre-décembre 2025) :

- Iordanoff a estimé que le véritable but était de « démontrer que l’audiovisuel public, ça coûte cher et ça ne sert à rien », suggérant une instrumentalisation politique contre le service public plutôt qu’une enquête neutre.

- Iordanoff, lors de plusieurs auditions (notamment celle de Martin Ajdari, président de l’Arcom),  a dénoncé le caractère « inquisiteur » des questions posées par Charles Alloncle, qualifiant la commission d’« outil déformé du contrôle parlementaire ».

- Pendant les auditions des journalistes Patrick Cohen et Thomas Legrand (18 décembre), Iordanoff a protesté en déclarant : « On n’est pas dans un procès contre des journalistes qui ont le droit de dire ce qu’ils pensent » et « il faut être respectable pour être respecté ». Il a regretté que la commission se transforme en « forme de procès » plutôt qu’en enquête objective.

- Dès novembre, avec Sophie Taillé-Polian, il a cosigné un courrier dénonçant un « incident de fonctionnement grave » accusant Charles Alloncle  d’avoir communiqué publiquement (dans la presse) des dates d’auditions avant même les convocations officielles, exposant les personnes à des pressions et rompant l’égalité d’information entre députés….

Les déclarations de ce petit club ci-dessus n’a eu de cesse que de critiquer Charles Alloncle et fustiger son style, s’inscrivent dans un contexte de tensions au sein de la commission, où ils ne cessent d’attaquer le rapporteur le taxant supposément de partialité et de « politique spectacle » (critiques partagées par ces élus et  le président Jérémie Patrier-Leitus  qui a suspendu fin décembre la commission  pour soi-disant apaiser les débats.)

Comment penser que ce petit club des administrateurs de sociétés audiovisuels publics et leurs soutiens, admettent qu'ils auraient une quelconque responsabilité dans la gestion de ces sociétés, à commencer par France Télévisions dont il n'est pas  question de mettre en lumière les turpitudes, les irrégularités, les fautes et autres manquements

Si ces gens pensent que les Français vont valider cette tentative de CENSURE pour taire dix ans d’errements particulièrement à France Télévisions qui refuserait mêle maintenant de transmettre des documents au rapporteur, ils se trompent  dans les grande largeurs.

Pour les Législatives de 2027, ils n’auront oublié aucun de ces 5 noms et ne pardonneront pas !

 

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