Lisez l'article trouvé sur le Net intitulé : "Copé, le leader inavoué de la droite? "
"Bernard Accoyer a eu raison de s'emporter sur la "confusion" des idées à droite. Qui est aujourd'hui le patron de l'UMP ? Nicolas Sarkozy, président de la République et leader incontesté (ou pas) par ses membres, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, ou Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale ?
Depuis la fin des régionales - calamiteuse pour la majorité -, Xavier Bertrand se fait discret quand à l'inverse, Jean-François Copé fait étalage de sa profusion d'idées. Il y a la burqa qu'il continue de défendre ainsi que la fusion de l'impôt sur le revenu avec la Contribution sociale généralisée et la Contribution au remboursement de la dette sociale qu'il a proposé la semaine dernière dans les Echos.
Aujourd'hui, c'est sur la réforme de la télévision publique qu'il veut imposer ses idées."C'est formidable d'avoir supprimé la publicité après 20 heures", se réjouit-il, "mais les Français ne vivaient pas dans l'angoisse de ce que va devenir la publicité dans la journée".
Les Français peut-être pas mais le président si. Nicolas Sarkozy prévoyait à partir de 2011 une suppression totale de la publicité sur les antennes publiques.
"Il y avait une clause de rendez-vous", rappelle Jean-François Copé pour qui "des éléments économiques laissent à penser que [la suppression de la pub avant 20 heures] est une mauvaise chose".
En clair, pas la peine de poursuivre cette réforme - pas des plus urgentes - si cela doit aggraver les finances publiques. Jean-François Copé ose aller face à la parole présidentielle, ce que Xavier Bertrand n'a - et ne fera sûrement - jamais. Le chef de l'Assemblée le confond même avec les deux autres "leaders" du parti.
L'homme n'a jamais caché ses ambitions pour 2017 et s'impose de plus en plus en haut de la hiérarchie UMP... tout en laissant la direction de côté. "Le parti c'est pas moi !", se défend-il. Le chef de file des députés UMP préfère profiter de l'entente cordiale conclue il y a quelques mois avec Nicolas Sarkozy plutôt que de se livrer à une guerre des chefs.
Proche de M. Copé et vice-président du groupe UMP à l'Assemblée, Bernard Deflesselles, ne voit aucune aspiration personnelle au fait que le député-maire de Meaux occupe le devant de la scène politique à droite en ce moment. "Ses déclarations ont été très claires : il soutient Sarkozy pour 2012". "Il ne fait pas tout ça pour avoir l'envie d'exister puisqu'il existe déjà !", conclut le député.
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