Surréaliste, c’est un mot que le blog CGC utilise très souvent s’agissant de France Télévisions
mais avec hallucinant, il n’y a pas vraiment d’autre qualificatif plus
approprié !
Souvenez-vous, le 30 octobre 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé : « Pflimlin et Patino qui ont nommé un directeur « qui ne veut pas dire grand-chose » (dixit) organisent une conférence interne sur le sujet...l’instant de Razon !!! »
Souvenez-vous, le 30 octobre 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé : « Pflimlin et Patino qui ont nommé un directeur « qui ne veut pas dire grand-chose » (dixit) organisent une conférence interne sur le sujet...l’instant de Razon !!! »
Il y était largement question d’une conférence
interne à France Télévisions où Boris Razon, ex
rédacteur en chef du « monde.fr » ayant rejoint les activités numériques de
France Télévisions à la demande de son pote Bruno
Patino, ex-directeur du monde.fr. qui y présentait les "nouvelles
écritures"…"un
département en plein boum" selon Pflimlin! (voir l'interview de Razon en fin de post)
Boris Razon, Il débutait
d’ailleurs son propos ainsi "Au-delà de ce nom qui ne veut pas dire
grand-chose" et poursuivait en indiquant que "ce secteur
en pleine croissance ferait le lien entre les programmes télé et le web."
C’est lui que Patino essaie de placer à
présent à la tête de France 4 !!!!! A quel poste puisqu’à la tête c’était
Emmanuelle Guilbart, que celle-ci est quasiment partie mais surtout qu’il n’y a
plus de poste de responsable de chaîne.
Qu’à cela ne tienne Patino le numéro 2+ (le "+"
c’est histoire de « voir » plus grand !) pourrait envisager de
le placer aux responsabilités à l’antenne et aux programmes …à
moins que ce ne soit pour assurer la transformation de France 4 en chaîne
jeunesse (la journée seulement, justement lorsque cette jeunesse est
à l’école).
Les bras ne peuvent que vous
en tomber à la lecture de cette succession de boniments en tout genre « J’ai souhaité dès mon arrivée placer
le numérique au cœur de mon projet de transformation de France Télévisions. En
28 mois, nous avons rattrapé un retard qui était manifeste. Il nous faut
désormais ouvrir une seconde étape dont voici les contours :
C’est par le numérique que nous inventerons la télévision de demain. Pour cela, il nous faut explorer le champ des nouvelles écritures, apprendre à parler la grammaire et les usages de cette langue, de ce média nouveau. [Ça ne veut rien dire, ndlr]
Cette marche vers le futur constitue à la fois une nécessité et un devoir. Nécessité car il en va du lien avec notre public. Devoir car nos valeurs – exigence de qualité, formation d’un esprit citoyen, curiosité au monde - doivent être brandies avec détermination.
Nous devons repenser nos « chaînes » en phase avec ces nouveaux usages. France Télévisions doit enrichir son bouquet de plateformes thématiques verticales. Dans le nouvel espace/temps qu’il permet, il doit inventer les nouvelles offres qui donnent la maîtrise aux télénautes, comprennent et s’adaptent à ses centres d’intérêt, lui fournissent toujours plus de pertinence et de qualité dans la recommandation des contenus et des œuvres. Dans cette perspective, il est primordial que notre offre d’information en ligne soit enrichie et gagne en puissance et que l’effort sur le sport soit accentué. Une plateforme rénovée mettant en scène les contenus culturels devra également voir le jour et francetv éducation devra investir nos téléviseurs connectés. [Un paysan de la Marne, à qui le blog CGC montrait le texte de Pflimlin, s’est exclamé « qu’est-ce que c’est que ce charabia…c’est du français ça », ndlr]
C’est par le numérique que nous inventerons la télévision de demain. Pour cela, il nous faut explorer le champ des nouvelles écritures, apprendre à parler la grammaire et les usages de cette langue, de ce média nouveau. [Ça ne veut rien dire, ndlr]
Cette marche vers le futur constitue à la fois une nécessité et un devoir. Nécessité car il en va du lien avec notre public. Devoir car nos valeurs – exigence de qualité, formation d’un esprit citoyen, curiosité au monde - doivent être brandies avec détermination.
Nous devons repenser nos « chaînes » en phase avec ces nouveaux usages. France Télévisions doit enrichir son bouquet de plateformes thématiques verticales. Dans le nouvel espace/temps qu’il permet, il doit inventer les nouvelles offres qui donnent la maîtrise aux télénautes, comprennent et s’adaptent à ses centres d’intérêt, lui fournissent toujours plus de pertinence et de qualité dans la recommandation des contenus et des œuvres. Dans cette perspective, il est primordial que notre offre d’information en ligne soit enrichie et gagne en puissance et que l’effort sur le sport soit accentué. Une plateforme rénovée mettant en scène les contenus culturels devra également voir le jour et francetv éducation devra investir nos téléviseurs connectés. [Un paysan de la Marne, à qui le blog CGC montrait le texte de Pflimlin, s’est exclamé « qu’est-ce que c’est que ce charabia…c’est du français ça », ndlr]
Et ce n’est pas fini…il y
vient le Pflimlin à la jeunesse et à France 4 :
« Il est temps également d’élaborer une
nouvelle et ambitieuse offre envers la jeunesse. Prenant ainsi en
compte l’évolution des usages et des
modes de consommation des plus jeunes, le bouquet doit s’enrichir de «
chaînes interactives » spécifiques à l’univers numérique. Comme pour
l’information, le sport, la culture ou l’éducation, l’offre à destination des
plus jeunes sera transversale. Cette offre s’appuiera sur les marques exposées
sur les cases jeunesse de nos antennes (Ludo et Zouzous) qui conservent toute
leur pertinence et contribuent à créer, par la puissance de leur exposition, la
notoriété nécessaire au succès des offres numériques.
La création d’une offre renforcée sur
France 4, en journée, si les conditions en sont réunies, [Ça veut dire, si je réussi à brader Gulli pour
éviter à la clause de non concurrence signée entre Lagardère et France Télé de s’appliquer
et si ensuite je peux ne pas en endosser la responsabilité, ndlr] contribuerait à ce rayonnement.
La nouvelle offre numérique marquera en toute hypothèse l’entrée dans un univers ludo-éducatif gratuit développé sur tous les écrans (de l’ordinateur à la télévision connectée) et toutes les interfaces. Elle épousera pleinement les usages des enfants qui souhaitent accéder à la demande aux personnages de leur choix et en maîtriser la fréquentation. Elle atteindra dès son lancement un potentiel de 89% de la population. [autrement dit 9 jeunes sur 10 de moins de 15 ans qui en journée sont en cours !!!!!, ndlr]
La nouvelle offre numérique marquera en toute hypothèse l’entrée dans un univers ludo-éducatif gratuit développé sur tous les écrans (de l’ordinateur à la télévision connectée) et toutes les interfaces. Elle épousera pleinement les usages des enfants qui souhaitent accéder à la demande aux personnages de leur choix et en maîtriser la fréquentation. Elle atteindra dès son lancement un potentiel de 89% de la population. [autrement dit 9 jeunes sur 10 de moins de 15 ans qui en journée sont en cours !!!!!, ndlr]
Et c’est Pflimlin qui a pondu ça ? C’est
vraiment du grand n’importe quoi.
Donc Razon sous la coupe de Patino serait chargé de mettre tout ça en œuvre ? !
De qui se moque-t-on ?
Au risque de se répéter, il convient ici
de rappeler quelques-uns des «aphorismes» lancés lors de cette conférence par le « transmédiatique » Boris Razon (attention ça décoiffe !) :
"L'image vaut 4.000
mots"…
"Le contenu ne
nous intéresse pas "…
"Notre but est de
rendre le citoyen plus intelligent"…etc…
Pour Boris Razon, le but est de permettre au public de
devenir auteur participatif
de sa série préférée ou de son programme favori par l'outil web, entre le "jeu dont vous êtes le héros"
et "les jeux vidéo".
(Rien de nouveau sous le soleil…à part peut-être comme les cobayes de
laboratoires qu’il faudra attendre le moyen ou long terme pour voir les
dégâts). Pour les programmes
d’animation jeunesse et/ou les séries la cible privilégiée sera donc les
enfants et les adolescents…L'objectif énoncé clairement, que "l'illusion soit approfondie dans la
réalité"…(ça c’est du lourd !)…
Quels contenus offrir
aux enfants même si Boris Razon déclare "Le
contenu ne nous intéresse pas "… ? Le questionnement est
d’ordre psychologique et civique.
De multiples recherches
psycho-sociologiques montrent que certains enfants et adolescents ont des
problèmes de construction d’identité du fait d’un manque de repères dans le
monde qui les environne.
Repères impossibles à
construire quand la frontière entre la fiction et le réel n’existe plus…ce
que Boris Razon appelle sûrement "l'objectif de l’illusion
approfondie dans la réalité" !!!!
Le blog CCG en était déjà resté baba mas, vu le
contexte, il est maintenant particulièrement inquiet : "rendre le
citoyen plus intelligent"…ce pauvre
citoyen-téléspectateur qui avant Pflimlin, Patino et Razon devait vraiment être
une buse… et que dire de ces futurs enfants et adolescents attardés, sans
culture écrite, abreuvés par des programmes sans contenu rivés 24h sur 24 sur leurs multiples écrans ?
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