Le cabinet d'avocats chargé du dépôt
des plaintes dans la nouvelle affaire à France Télé se frotte les mains des propos
de la "porte-parole".
Tout
d'abord, c'est avec un certaine incompréhension - quotidienne
depuis quelques mois à France Télé, il faut le répéter - que le blog CGC Média
a découvert la création d'un nouveau poste, celui de porte-parole: « La porte-parole a précisé,….a affirmé la porte-parole…etc
».
Il
est tout d’abord il est à noter que France Télévisions s’est maintenant doté d’une
porte-parole…L’ex Orange avait déjà crée un poste de dircab à France Télé,
voilà à présent celui de porte-parole qui
indique suite aux révélations du Canard il n'y a eu « aucun enrichissement personnel »....parce
qu'elle a mené l'enquête la porte-parole et qu'elle sait!!!!! Bon passons.
Le
cabinet d'avocats chargé du dépôt des deux plaintes dans la nouvelle
affaire de "pépettes" à France Télé se frotte les mains de tant d'éléments donnés qui
se contredisent d'ailleurs d'un titre de presse à un autre et qui sont venus nourrir
les deux actions en Justice auxquelles fait référence l’AFP.
Ces
dernières devraient, selon nos informations, être bouclées courant de semaine
prochaine. Le blog CGC Média dès leur dépôt, leur objet et les personnes
visées, ne
manquera de vous en tenir informés…revenons pour l’heure sur le sujet qui nous
occupe.
La
dépêche AFP du 16/03/16 à 15h56 (*fin de post) qui fait suite à l’article du Canard enchaîné de ce
même jour sur les conditions de l’ « Aide
que FranceTV apporté à la Fondation des Femmes, notamment avec la commande de
clips dits anti-sexistes » à
« Pardi » la boîte de production de Maxime Ruszniewski Secrétaire
général de la dite Fondation, également ex conseiller de la ministre au Droit des femmes.
Petit
problème si tant est qu’il soit si petit que cela, la fameuse porte-parole n’est
pas en phase avec les « confidences »
qu'elle fait à l'AFP et celles en "réponse au Canard" à « La
Lettre de l’Audiovisuel ».
Voici
ce que dit la porte-parole "Je savais
qu'Anne-Cécile Mailfert était la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur
de cabinet de Delphine Ernotte…"….
Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d'Osez le féminisme, qui
vient avec Maxime Ruszniewski créer « La Fondation des femmes » qui a commencé à
récolter des fonds auprès du grand public et des entreprises pour aider des
associations qui luttent sur le terrain pour les droits des femmes.
La
porte-parole d’affirmer "En effet, sa
présidente est une personnalité connue du monde du féminisme. De plus, quand
elle est venue nous voir elle avait déjà des partenaires reconnus…qu’elle
soit pour moi la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de
Delphine Ernotte n'entrait pas dans l'équation (°)"
(°) Ce
que la porte-parole appelle l'équation, c’est en réalité la loi
sur les éventuels conflits d'intérêts et les conditions de dépense de l'argent
public mais aussi l’accord d’entreprise FTV qui a force de loi)...toutes ces
dispositions qui interdisent justement ce « mélange des genres ».
Qu’affirme
encore la porte-parole concernant cette fois-ci le co-fondateur et
Secrétaire général de la Fondation Maxime Ruszniewski qui a tourné les clips
diffusés par le groupe autour de la journée des droits des femmes, "Il a remporté un appel d'offres pour fournir
des recommandations contre les stéréotypes, pour 7.000 euros."
Puis il a été choisi pour réaliser trois clips pour 40.000 euros,
avec des animateurs de France Télévisions, sans appel d'offres car c'est la
règle pour réaliser les clips. Tout a été fait dans les règles de France
Télévisions".
Et patatras voià que la porte-parole s'emmêle les crayons "
Trois
clips facturés 40.000 euros sans appel d'offres car c'est la règle mais un
appel d'offres qu'il a(urait) remporté pour 7.000 euros...!!!!!!
Résumons donc...la règle c'est pour 40.000€ pas d'appel d'offres
mais pour 7.000€ oui! Etrange...La porte-parole d'enchérir "Maxime
Ruszniewski a a été choisi car il était le moins cher" et de de préciser « qu'à l'époque où Maxime Ruszniewski a été choisi,
elle n'avait pas connaissance qu'il soit administrateur de la Fondation des
femmes. "Cela a été annoncé en mars" ».
Voici
pourtant ce qui figure aussi dans « La Lettre de l’Audiovisuel » (¤) « Maxime
Ruszniewski n’a touché que 5.500 euros et a rétrocédé ses droits
d’auteur ».
C'est à y perdre son latin...5.500€,
7.000€, 8.000€ ou 40.000€ !!??
Toutes ces personnalités qu'évoque la porte-parole "Outre Delphine Ernotte, la
Fondation des Femmes est soutenue par l'ex-ministre Roselyne Bachelot, la
ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol, ainsi que de nombreuses
personnalités des médias et d'ONG. Elle compte dans son comité exécutif
Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France et Danielle
Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes" et autres "ambassadeurs" ou "les partenaires
reconnus" dont elle avait connaissance en amont qui pourront sûrement
aider à y voir plus clair lorsqu'elles seront sollicitées par la Justice.
(*) La
dépêche AFP du 16/03/16
Aide de FranceTV à la Fondation des Femmes, clips anti-sexistes :
les syndicats demandent des comptes.
PARIS, 16 mars 2016
(AFP) - Deux syndicats de France Télévisions ont demandé des comptes à leur
direction mercredi, au sujet d'une aide de 8.000 euros accordée à la Fondation
des Femmes, dont la dirigeante, militante féministe reconnue, est aussi, selon
Le Canard Enchaîné, la compagne d'un proche de Delphine Ernotte.
Autre grief, ils s'interrogent sur
l'attribution de la réalisation de trois clips contre les clichés sexistes au
réalisateur Maxime Ruszniewski, administrateur de cette fondation, comme l'a
également révélé Le Canard.
La Fondation des femmes, que
vient de créer Anne-Cécile Mailfert, ex-porte-parole d'Osez le féminisme!, a
commencé à récolter des fonds auprès du grand public et des entreprises pour
aider des associations qui luttent sur le terrain pour les droits des femmes.
"Je savais qu'Anne-Cécile
Mailfert était la compagne de Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de
Delphine Ernotte, mais pour moi cela n'entrait pas dans l'équation pour
aider cette fondation, qui veut notamment fournir des logements aux femmes
victimes de violence", a répondu à l'AFP la porte-parole de France
Télévisions.
"En effet, sa présidente est
une personnalité connue du monde du féminisme. De plus, quand elle est venue
nous voir elle avait déjà des partenaires reconnus. Enfin parce qu'il n'y
avait aucun enrichissement personnel puisque tous les membres de l'association
sont bénévoles", a-t-elle souligné.
Outre Delphine Ernotte, la
Fondation des Femmes est soutenue par l'ex-ministre Roselyne Bachelot, la
ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol, ainsi que de nombreuses
personnalités des médias et d'ONG. Elle compte dans son comité exécutif Geneviève
Garrigos, présidente d'Amnesty International France et Danielle
Bousquet, présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les
hommes.
Quand à Maxime Ruszniewski, auteur
des clips diffusés par le groupe autour de la journée des droits des femmes, "il
a remporté un appel d'offres pour fournir des recommandations contre les
stéréotypes, pour 7.000 euros. Puis il a été choisi pour réaliser trois clips
pour 40.000 euros, avec des animateurs de France Télévisions, sans appel
d'offres car c'est la règle pour réaliser les clips. Tout a été fait dans les
règles de France Télévisions", a affirmé la porte-parole.
La porte-parole a précisé qu'à
l'époque où Maxime Ruszniewski a été choisi, elle n'avait pas connaissance
qu'il soit administrateur de la Fondation des femmes. "Cela a été
annoncé en mars", a-t-elle ajouté.
La CGC a annoncé mercredi sur son
blog qu'elle allait porter plainte contre Delphine Ernotte et Stéphane
Sitbon-Gomez pour "détournement de fonds publics et abus de biens
sociaux" et réclamé leur démission.
Le SNJ a lui "exigé de la
présidente qu'elle s'explique, en particulier sur la question des éventuels
intérêts croisés, qui sont interdits". "Les petits arrangements entre
amis sont intolérables, surtout quand ils sont pratiqués
dans une entreprise de service public, avec l'argent du
contribuable", ajoute le communiqué du SNJ.
leb/sr/ial/sd/eb
(¤) La Lettre de l'audiovisuel n°6154 du 17 mars 2016
"France Télévisions répond au Canard enchainé"
ACTUALITÉ. Après que le journal satirique a dénoncé mercredi ce qu'il appelle des copinages à la tête de France Télévisions, le groupe public a répondu
en détail.
A peine sept mois après sa prise de fonctions, Delphine Ernotte
doit faire face à une polémique, suite à un article à charge de la part du Canard
enchaîné, dénonçant des liens entre la direction et une organisation défendant
les droits des femmes.
Celui-ci s'est interrogé notamment sur le versement de 40.000 euros à la
société de production Pardi par France Télévisions pour trois spots de 40 secondes diffusés dans le cadre
de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars dernier.
L’hebdomadaire relève que la société a été créée récemment par
Maxime Ruszniewski, administrateur de la Fondation des femmes, bénéficiaire des aides
du groupe public, qui sont également versées à des associations comme Solidarité
Sida,
la
Fédération internationale des droits de l'homme, justifie France
TV.
Le souci: ladite fondation est présidée par la compagne du
directeur de cabinet de Delphine Emotte, et compte également au sein de son
conseil d'administration Maxime Ruszniewski.
La communication de France Télévisions a précisé auprès de l'AFP qu'à l'époque où ce dernier a été choisi pour réaliser ces clips, elle n'avait pas connaissance qu'il était l'administrateur de la Fondation des femmes. "Cela a été annoncé en mars", a-t-elle ajouté.
Maxime Ruszniewski a également facturé des services de
consulting, et remporté "un appel d'offres pour fournir des recommandations contre
les stéréotypes, pour 7000 euros", nous a confirmé la porte-parole de France
Télévisions, Nilou Soyeux "car il était le moins cher".
Concernant ses activités de production, il a été choisi pour
réaliser trois clips de promotion de 40 secondes pour la somme de 40.000 euros "sans
appel d'offres car c'est la règle pour réaliser les clips" Le service de
communication du groupe public a précisé que la réalisation de ce type de clip
est habituellement facturée "entre 15.000 et 20.000
euros par clip".
Selon elle, la somme de 40.000 euros est "en deçà du marché, d'autant plus qu'elle comprenait la production, la postproduction, l'écriture du scénario et la réalisation". "Une fois le réalisateur
et les intermittents du spectacle payés, Maxime Ruszniewski n'a touché
finalement que 5.500 euros et a rétrocédé ses droits d'auteur", assure-t-on à France Télévisions.
Les syndicats ont bondi à la lecture de l'article du Canard
Enchaîné, la CGC réclamant immédiatement la démission de la présidente. Le syndicat a
également annoncé mercredi sur son blog un dépôt de plainte contre
Delphine Emotte et Stéphane Sitbon-Gomez pour "détournement
de fonds publics et abus de biens sociaux". Le SNJ, lui, a "exigé de la présidente
qu'elle s'explique, en particulier sur la question des éventuels intérêts
croisés, qui sont interdits".
Rappelons que Delphine Ernotte a lancé une chasse aux privilèges
et aux surfacturations avec un grand audit du groupe et en écartant des antennes
les plus grosses rémunérations, comme celle de Julien Lepers, et en réaménageant les
grilles,
comme
cela va être le cas sur France 2 en réaménageant "Vivement dimanche".
Un coup de balai qui n'a pas plu à tout le monde, en attendant le rapport
de la Cour des comptes sur la gestion de France Télévisions en juin.
Alors que, mi-février, la Cour de cassation a validé les mises en examen pour
favoritisme des anciens patrons de France Télévisions et Bygmalion, Patrick de Carolis et
Bastien Millot, ces accusations de copinage sont du plus mauvais effet."
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