Les révélations du « Canard enchaîné »
font écrire à Renaud Revel « C’est à
croire que personne n’aurait retenu la leçon ».
Ce 16 mars 2016, Renaud Revel dans sa rubrique « Immedias » réagit aux
révélations du « Canard enchaîné » comme le blog CGC Média vient également
de le faire.
Dans un article intitulé « Les droits des femmes: une affaire de famille à France
Télévisions », le journaliste revient sur « Ces petits
arrangements entre amis ».
Les
premières lignes de son propos en disent long « C’est à croire que personne n’aurait retenu la leçon ».
Avant de vous laisser découvrir le post en question, le blog CGC Média rappelle
que « Le
détournement de fonds publics est prévu et réprimé par l’article 432-15 du Code
pénal. Il se définit comme « le fait, par une
personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l'un de ses
subordonnés, de détruire, détourner
ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou
effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été
remis en raison de ses fonctions ou de sa mission ». Le détournement est puni
de dix ans d’emprisonnement et de 150.000€ d’amende. »
La
Justice qui va donc être saisi devra donc trancher dans cette nouvelle affaire
qui implique l’ex Orange Delphine Ernotte et son dircab Stéphane Sitbon-Gomez qui
tous deux en charge d’une mission de service public auraient dû être
exemplaires mais qui, en raison de ces incroyables révélations, ne peuvent aujourd’hui
que remettre leur démission.
"C’est à croire que personne n’aurait retenu la leçon et qu’à
France Télévisions, où l’affaire Bygmalion a pourtant fait des ravages,
certaines mauvaises pratiques continuent à proliférer comme le chiendent…
Si l’on
croit en effet l’édition du Canard Enchainé de ce jour la récente diffusion sur
les antennes du groupe présidé par Delphine Ernotte d’une série de clips
mettant en scène quelques-unes des figures de France 2, réalisés à l’occasion
de la Journée des droits des femmes, a été l’occasion d’une jolie tambouille
entre amis.
Ainsi le palmipède rapporte que cette opération somme toute louable a été montée
en liaison avec une non moins honorable fondation présidée par une certaine
Cécile Mailfert Brandit, qui n’est autre que la compagne du directeur de cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane
Sitbon-Gomez. Rien de plus simple.
Histoire d’encourager cette jeune fondation installée
le 3 mars la pédégère de France Télés a signé un chèque de 7000 euros sur les
fonds de la maison qu’elle dirige. Avant que soit confiée, de gré à gré, la
réalisation de ces clips (pour un montant de 40 000 euros) à Pardi, une toute
jeune société de production fondée par Maxime Ruszniewski, lequel est par
ailleurs…administrateur de la Fondation des femmes susnommée.
Pourquoi se gêner? Ces petits arrangements entre amis
n’auraient rien de très graves, vu les sommes en cause, ( bien que…), s’ils
témoignaient d’une désinvolture confondante à l’égard d’une entreprise dont ses
responsables ne sont aucunement propriétaires. Et dont les caisses s’en vont
alimenter celles de copains ou de conjoints."
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