Le
cégétiste de FTV Marc Chauvelot lâché par les journalistes de la CGT.
Hier,
en séance du Comité d’Établissement au Siège de France Télévisions, le
cégétiste Marc Chauvelot fidèle soutien
de l’ex Orange qui avait révélé l’avoir rencontrée juste avant son parachutage
contesté à France Télé lisait une déclaration (voir le blog CGC Média du
20/09) intitulée "franceinfo: sur de bons
rails ?" (* voir le blog CGC Média du 20/09).
Il y indiquait que la cgt avait signé
avec la direction – (jusque-là
rien de neuf !) – tapant copieusement au passage et à son habitude sur le SNJ et un peu la CFDT à qui le TGI
de Paris venait une fois encore de donner raison – pour "Inventer
notre propre modèle social et construire différemment une offre différente. "
Il
indiquait au nom de la
cgt "Sous réserve de la prise en compte de
10 points [lus en séance du CE Siège,
ndlr] accepter de signer l'accord
temporaire sur l'expérimentation des organisations du travail à
"france Info :" prétextant "une situation inédite":
Eh bien aujourd’hui les journalistes de la cgt
visiblement excédés par les diktats de celui qui était mis en examen un
peu avant l’été, lui disent NON à 86 % et désavouent celui à qui ils disent
en somme de parler pour lui et pas pour eux.
Voir le texte diffusé, ce 21 septembre 2016 par le
Snj-CGT :
Le Snj-CGT adresse donc un super camouflet à celui systématiquement
pactise avec la direction dont il « dénonce
les méthodes continuant son passage en force sur les nouveaux métiers de la
chaîne-info comme elle l’a fait pour la fusion des rédactions nationales de la
2 et la 3 ! »
Et d’ajouter
« Le Snj-CGT a consulté ses
instances et ses adhérents qui, à 86%, ont refusé l’accord-ultimatum dont les
termes ne proposent pas d’autre voie que la polyvalence. »
Ou encore « Même
expérimentale, même circonscrite à la chaîne-info, l’extension des compétences complémentaires
des journalistes à des activités techniques (mixage, assemblage/montage, infographie....)
ne peut se décider en une seule journée de négociation, fût-elle imposée par
une décision de justice ! »
Il
devrait déjà avoir démissionné celui qui parle à l’oreille de la direction et plus
récemment de l’ex Orange…ou bien être débarqué après une telle défiance : 86 des journalistes cégétistes contre lui.
C’est
vrai qu’avec 65% des journalistes contre lui, son pote Field avait été maintenu en place par Ernotte…chacun a vu
le travail !
Voici
donc l’intégralité du texte pro direction lu, hier, par le désavoué par son
propre camp :
« Même expérimentale, même circonscrite à la
chaîne-info, l’extension des compétences complémentaires des journalistes à des
activités techniques (mixage, assemblage/montage, infographie....) ne peut se
décider en une seule journée de négociation, fût-elle imposée par une décision
de justice !
Le Snj-CGT dénonce les méthodes de la direction qui
continue de passer en force sur les nouveaux métiers de la chaîne-info comme
elle l’a fait pour la fusion des rédactions nationales de la 2 et la 3 !
Le couteau sous la gorge, à coup de chantage à la
fermeture de la chaîne-info .... Voilà un dialogue social qui ne grandit pas
une direction obsédée par sa volonté d’imposer un modèle économique pour «
France info : », avec de nouvelles pratiques professionnelles plus économiques
!
Mais pour les journalistes, c’est l’évolution de
notre modèle éditorial qui est en jeu ! Ce sont les pratiques d’un métier,
acteur fondamental de la vie démocratique, qui sont menacées.
Davantage de tâches techniques, c’est moins de temps
pour le travail journalistique !
Moins les journalistes ont de temps pour s’informer,
enquêter, vérifier, corriger, plus les risques éditoriaux et psycho-sociaux
s’élèvent !
Moins ils ont de temps pour réfléchir, moins
l’esprit critique s’exerce, plus le risque de céder à la facilité, à la pensée
unique s’élève ! Même pour un sujet d’1’30 ! Et surtout s’il doit passer « en boucle
» dans plusieurs JT !
Revendiquer
le temps de la réflexion c’est tout sauf ringard, et c’est
même - dans la période dangereusement troublée que nous vivions - totalement
responsable!
Tous les journalistes de FTV le savent : on est plus
intelligent à plusieurs - en particulier à 2 au montage - que tout seul,
surtout quand il faut aller vite.
Plus on pratique le métier des autres, plus on
menace de disparition les emplois liés à ces métiers « usurpés » !
Si le débat et même la négociation sur l’évolution
du métier de journaliste, la reconnaissance de compétences complémentaires à
venir ou déjà pratiquées sauvagement doivent avoir lieu à FTV, le temps de la
réflexion et du dialogue ne doit pas être volé !
Le
Snj-CGT a consulté ses instances et ses adhérents qui, à 86%, ont refusé
l’accord-ultimatum dont les termes ne proposent pas d’autre voie que la
polyvalence."
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