La 11ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris devrait apprécier !
Alors que 1er mars dernier, les avocats de:
Alors que 1er mars dernier, les avocats de:
"Delphine Ernotte-Cunci à France Télévisions,
Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet
mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à
laville et présidente de l'association de préfiguration de la
Fondation des femmes;
sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société
Pardi."
comparaissaient pour fixation du montant de la consignation de
partie civile et la date prochaine audience au 6 juin 2017, la Juridiction Pénale devrait donc être particulièrement intéressée par les derniers tweets de l'ex Orange Ernotte relayant, entre autres, ceux de Maxime Ruszniewski qui vont lui être transmis (*fin de post)
Chacun a effectivement encore en mémoire après les récentes condamnations, entre autres, de Carolis et Millot (prison avec sursis et dommages et intérêts) dans le retentissant procès "Bygalion vs France Télé", l'article du "Canard enchaîné" du 16 mars 2016 (¤ Le Canard) qui débute ainsi « Delphine Ernotte n'a pas
attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force
le respect: La Fondation des femmes... ».
"Le Canard" y détaille les
conflits d’intérêts en cascade
qui tournent autour de cette présumée nouvelle « Fondation
pour les femmes » qui impliquent l’ex Orange Delphine Ernotte à qui Anne-Cécile
Mailfert, la compagne de son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez et d’un
quatrième protagoniste Maxime Ruszniewski
"qui a d'abord touché 8.000 € pour
du conseil puis 40.000€ environs afin de tourner trois clips d’une quarantaine
de secondes pour France Télés et la Fondation".
Beaucoup se souviennent également des pseudos explications de l'ex Orange qui indiquait "On a découvert que Maxime Ruszniewski qui avait remporté un appel d'offres (8.000 € donc pour
du conseil) via sa société,
était un porte-parole bénévole de la "Fondation". [Le Secrétaire général, ndlr] mais on ne le savait pas avant."
Delphine Ernotte qui "ne le connaissait donc pas" avait sans doute oublié avoir côtoyé Maxime Ruszniewski
lorsqu'il était encore au ministère du droit des femmes en 2014 dans le cadre d'une autre Fondation "abritée": La Fondation Égalité – Mixité
par la "FACE" (Fondation Agir Contre l'Exclusion) dont elle est pourtant Présidente du Comité Exécutif !
Comme si cela ne suffisait pas, Delphine Ernotte et Maxime Ruszniewski qui ne se "connaissaient donc pas!!!" viennent donc de se couper en tweetant et de re-tweetant l'info que donnait le blog CGC Média "Maxime Ruszniewski et sa sœur prépareraient une "collection politique" pour France Télé!"
Extrait:
"Cet "inconnu" d'Ernotte mais visiblement pas de son dircab puisque lui (PARDI) et sa sœur Carine (De films en aiguille) ont été reçus dernièrement à France Télé assez fréquemment; ils prépareraient une collection de documentaires sur les jeunes et la politique.
Voici l'annonce qu'il a passé avant l'été:
« ANNONCE // Pour compléter notre équipe, nous cherchons
un(e) stagiaire disponible dès cet été pour participer au développement/enquête
d'une collection de documentaires sur les jeunes et la politique.
Merci ! maxime@pardi.fr
»"
(*les tweets des 2 inconnus l'un pour l'autre Delphine Ernotte/ Maxime Ruszniewski )
(¤ Le Canard)
Extrait
« Delphine
Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle
aventure qui force le respect: La Fondation des femmes....
La
présidente de cette belle fondation, Anne-Cécile Mailfert, est venue taper à la
porte du groupe public, il y a quelques semaines. Elle a obtenu que l'équipe
d'Ernotte trône aux premières loges le soir des réjouissances inaugurales mais
également que France Télévisions figure
parmi les mécènes les plus réactifs: Ernotte a déjà dégainé son chéquier, pour
un coup de pouce de 7.000 €. Depuis, dans un vibrant appel aux dons sur le
net ("L'Obs" 10/03) Anne-Cécile Mailfert brandit la "garantie
de transparence" et la "traçabilité des dons".
Une
transparence qui a été un peu négligée à l'occasion de la réception de ce
premier don: la présidente de la
Fondation des femmes se trouve être, à la ville, la compagne du directeur de
cabinet de Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez.
Une
proximité dont cet ex conseiller spécial de Cécile Duflot ministre du logement
réfute avec force le caractère un peu fâcheux: "Je n'ai jamais participé à la moindre réunion de cette fondation.
J'ai mis un point donneur à me tenir à l'écart."
[Comme le montre cette capture d'écran de son compte twitter, ndlr]
[Comme le montre cette capture d'écran de son compte twitter, ndlr]
A
France Télés, c'est la dircom, Nilou Soyeux qui assume le beau geste: "Est-ce
que j'aurais dû dire non à une bonne cause parce qu'il s'agit de la femme de
Sitbon? Eh bien non!"
Las!
Le groupe a également dit oui à d'autres arrangements entre amis....
Des clips et des potes.
Le
8 mars, une semaine après l'inauguration de la fondation, France Télés
diffusait pour la journée des femmes, des clips mettant en scène ses célébrités
(Stéphane Bern, Anne-Sophie Lapix, Élise Lucet, etc) dans des sketches anti
machos. Trois vidéos d'une quarantaine de secondes chacune produite par une
toute jeune boîte créée en février 2015, la société Pardi.
Son
fondateur: Maxime Ruszniewski, un trentenaire entreprenant que France Télés a
sollicité il y a trois mois...et que
l'on retrouve aujourd'hui administrateur de la fondation des femmes, aux côtés
de la copine de Sitbon-Gomez.
A
France Télés Ruszniewski a d'abord
touché 8.000 € pour du conseil 40.000€ environs pour tourner ces trois clips,
"qui ont fait un buzz énorme du « Figaro »
à « Voici »" précise cet ex-journaliste de Canal Plus et de
RTL.
Grand
pote du fiston présidentiel Thomas Hollande - ce qui ne gâche rien - Ruszniewski
est jadis passé par le cabinet de Najat Valllaut-Belkacem à l’ex-ministère du Droit
des femmes. En 2014, alors chargé de la com', il avait notamment assuré la
promotion de la « Fondation Égalité-Mixité »
lancée par sa ministre est dont la présidente était…une certaine Delphine Ernotte, patronne d'Orange.
Le combat pour le droit
des femmes est un parcours semé d'embauches. »
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